Désormais, suivez nos activités sur Facebook. https://www.facebook.com/RandoTursan/

jeudi 20 décembre 2007

Fargues nous est conté...

Surprise pour Claude Lafitte qui n’attendait pas autant de monde à son invitation ! Le bruit avait couru que cette randonnée à Fargues nous donnerait l’occasion de voir ses collections.
Surprises pour les 15 participants qui ont beaucoup vu et appris.

Partis du quartier Boucou vers la vallée du Bahus aux nombreux moulins par un joli chemin, nous sommes remontés sur le plateau et avons emprunté l’un des nombreux (il y en a jusqu’en Limousin) "Chemin Henri IV". Celui-ci a été parcouru par le roi de Navarrre de Pau à l’Albret, et peut-être Paris… Après une nouvelle traversée de bois aux essences variées, nous avons découvert sur son tumulus l’Allée couverte de Fargues.
Les allées couvertes étaient des monuments funéraires du néolithique où plusieurs dizaines de corps étaient inhumés. Il s'agissait de sortes de caveaux d'une tribu ou d'un village. A la différence des dolmens, les allées couvertes, bien que mégalithiques, se composaient d'une seule galerie allongée, aux parois parallèles et supportant une série de dalles de couvertures. L'allée couverte de Fargues n'a conservé que la galerie allongée.
C’est une sorte de cromlech Un cromlech est un monument mégalithique préhistorique ou protohistorique constitué par un alignement de monolithes verticaux (menhirs), formant une enceinte de pierres levées
Autres mégalithes des Landes.

Les cartes et certains sites qualifient ce monument de vestige romain, ce qui surprend !
Claude nous a raconté la légende liée au nom de Pithié : Ce serait en référence au nom patois d’un type de récipient. Une des pierres est creusée d'un trou qui se remplit d’eau (et de feuilles…) qui aurait des vertus bienfaisantes contre les verrues et autres maladies de peau…
Au quartier Boucou, Claude nous a montré l’endroit où seraient enterrés deux soldats anglais de l’armée de Wellington, en lutte contre celle de Napoléon 1er. Ces deux soldats ayant volé des oies auraient été tués à coups de bâton par les fermiers, teigneux paysans de Boucou!
L’école de la République ne nous ayant pas appris l’histoire locale, voici quelques éléments du contexte :
La guerre d'Espagne - celle de Napoléon Ier - est parmi les épisodes les moins glorieux de la période napoléonienne. La défaite des troupes françaises, en 1813, face à une coalition anglo-hispano-portugaise amène celle-ci à pénétrer au Pays basque et en Béarn.
Début 1814, alors que Napoléon 1er se bat dans l'Est de la France contre les Prussiens, les Russes et les Autrichiens, l'une des dernières aventures de l'Empire est en train de se jouer dans le Midi, où s'affrontent deux chefs de guerres, aussi rusés et ambitieux l'un que l'autre. A la tête de la coalition, le marquis de Wellington vient de chasser de la péninsule ibérique le maréchal Soult et son "armée d'Espagne" qui reflue de Bayonne à Orthez, Aire-sur-l'Adour, Tarbes et finalement Toulouse. Les "Alliées" et les Français vont encore s'y affronter durant une longue et sanglante journée, dans l'une des dernières bataille de l'Empire avant Ligny et Waterloo, plusieurs jours après la chute de Paris et l'abdication de l'empereur.

Wellington, chef des alliés, bloqués sur Bayonne, va tenter de franchir la ligne du gave de Pau, en aval d'Orthez. Il va se heurter là à ce qui reste de l'armée d'Espagne (armée du Midi), commandée par le maréchal Soult, duc de Dalmatie. Des faubourgs du Pont Vieux d'Orthez jusqu'aux hauteurs de Saint-Boès, en direction de Dax, va se dérouler le 27 février 1814 une
bataille - mineure certes - mais qui fera plusieurs milliers de morts et blessés dans les deux camps.

Février 1814. L'armée du maréchal Soult a été battue aux batailles d'Orthez et d'Aire; ses officiers ont perdu confiance, ses conscrits ont fui l'armée, ses vétérans ont été dispersés, et ses magasins ont été capturés. Soult se dirige alors vers Toulouse pour opérer une jonction avec l'armée de Suchet en provenance de Catalogne.
Le combat d'Aire sur l'Adour : Après sa défaite à Orthez, Soult se replie sur Aire-sur-l’Adour. Le 2 mars, il est sur la rive sud de l’Adour, tandis que les Anglais remontent le long de la rive droite. Alors qu’il les surveille, il est surpris par la colonne de Wellington arrivant sur la rive gauche et doit faire retraite en hâte.
En mars 1814
le duc de Wellington avait établi son quartier général à Aire sur l'Adour à la poursuite de l’Armée du Midi commandée par le maréchal Soult
Cette campagne de Gascogne du futur vainqueur de Waterloo, après une nouvelle victoire à Toulouse, s'achève lorsque Napoléon Ier abdique, en avril 1814.

Autres sources:
Campagne de Soult
Campagnes 1814 - 1815
Un résumé de la campagne de l'armée des Pyrénées 1914 - 1915
Nicolas_Jean-de-Dieu_Soult , Soult


Vous connaissez probablement des musées qui promettent énormément par leur bâtiment et leur publicité… Les granges de Claude Lafitte ne paient pas de mine, mais recèlent des trésors.
Claude, la retraite venue, s’est épris de voitures anciennes, à chevaux et à moteur. Il a chiné, réparé et restauré de nombreuses voitures à cheval. Nous avons pu en voir une dizaine. En automobile, il est plutôt spécialisé en Citroën et possède plusieurs 2CV dont certaines roulent régulièrement. D’autres attendent une restauration ou fournissent des pièces. La plus belle est une
C4 (modèle de 1928) qui sort pour les grandes occasions. Je ne saurais vous citer tous les modèles, de plusieurs marques...
La visite du grenier et de l’atelier est aussi époustouflante d’accumulations, de projets. Elle donne une idée du travail nécessaire à une telle œuvre.
Aux murs sont accrochés une multitude d’objets anciens : accessoires d’attelages, outils, lanternes et maintes choses. La collection la plus originale et la plus poussée est celle de sacs de jute ayant contenu toutes sortes de denrées (blé, farine, riz, engrais, etc.) imprimés aux marques des moulins d’ici et d’ailleurs, de divers continents !

Un objet énigmatique nous a laissés dubitatifs, comme le maître des lieux: il ressemble un peu à une pompe à vin sur chariot, avec un petit moteur à essence, un piston, mais aussi une sorte de bombonne en verre agitée par le mécanisme… Avis aux amateurs !

Noël émerveille les enfants, nous avons été émerveillés avant l’heure !
Avant de nous quitter et remercier chaleureusement notre hôte, Marie-Claude et Danielle nous ont fait déguster en avant-première leurs confiseries de fêtes.
Si le maître des lieux le veut bien, nous y reviendrons un dimanche pour que tous nos randonneurs jaloux voient ces trésors…


L'album photo!

dimanche 16 décembre 2007

Castelner, dans le brouillard givrant


Au programme était prévu Peyre, René a préféré nous emmener à Castelner. Ce village culmine à 202 mètres, et offre une vue sur « plus de trente clochers » de la Chalosse et du Béarn, ainsi que sur les Pyrénées.
Hélas, le brouillard givrant nous a privés de ce panorama !
À notre arrivée, les chasseurs de Castelner partaient faire une battue au chevreuil vers Bassercles. Il nous a donc fallu les éviter, contraignant René à raccourcir le circuit prévu. Les 20 marcheurs ont donc parcouru 10,1 km seulement. Nous avons eu plus de macadam qu’à notre habitude, mais sans l’effet torride du soleil d’été, et les chemins de terre et de gravier sont magnifiques.
La boucle bouclée à 11 h., nous avons visité l’église St Catherine, restaurée avec goût, sur son oppidum. Pour qui était intrigué par la roue brisée au pied de la statue de Ste Catherine d’ Alexandrie, Google m’a aidé à trouver l’explication : La demoiselle, ne voulant abjurer son amour de Jésus, fut soumise à la torture mortelle de « quatre roues garnies de scies de fer et de clous très aigus ». Elle pria, et un ange brisa cette machine… Pour plus de détails : cliquez ici !
Les photos... brumeuses!

Les photos de 2006 (moins brumeuses) en bas de la galerie.

Pas de trêve des confiseurs pour les marcheurs du jeudi. Si vous êtes en congés, profitez en ! Rendez-vous tous les jeudis à 14h30 à Samadet.
Prochaine rando dominicale le 6 janvier à Hontanx.

Castelner


Habitants : 103 Castelnois et Castelnoises
Superficie : 573 ha - Altitude : 74 m / 202 m


Castelner vient des termes « castel » et « noir ». Ils qualifiaient le château du seigneur.
De nombreux vestiges préhistoriques ont été retrouvés grâce aux labours. A l’époque romaine, un oppidum fut érigé. En 1310, Bernard de Poudenx était seigneur de Castelner. Des vestiges des fossés du château subsistent, il a été détruit à la révolution et n’a jamais été reconstruit.


Juchée sur l’oppidum, l’église Sainte Catherine possède un clocher datant du 15ème siècle. Il a été rénové en 1903. L’intérieur de l’église a été rénové récemment avec le concours bénévole de la population. Sur le porche de l’église, il existe une dalle où l’on peut lire « sépulture de la famille Claverie d’Augereau », sans doute seigneurs des lieux à une époque. Curieusement, l’église d’Aubagnan en a une autre au même nom.


Castelner est l’un des plus hauts villages des Landes. Construit sur le sommet d’une colline, il domine les vallées du Luy de France et du Luy de Béarn. On peut admirer – avec de la chance et une bonne vue - plus de trente clochers de Chalosse et du Béarn, et cent kilomètres de la chaîne des Pyrénées. Depuis 1985, Castelner obtient un prix chaque année pour son fleurissement. Il est classé 2 fleurs au niveau national.


Fronton de pala, terrain de basket, tennis.
Club détente de Castelner

samedi 15 décembre 2007

Palmes


Les clubs ordinaires fêtent des évènements ordinaires, par exemple les anniversaires, les jours de l'an, qui ne sont même pas de vrais évènements. Les distinctions républicaines, ça, c'est autre chose!


Institué en 1808 par Napoléon et modifié en 1955 par le Président René Coty, l’ordre des Palmes Académiques récompense les personnalités éminentes qui apportent une contribution exceptionnelle à l’enrichissement du patrimoine culturel, dans les domaines relevant du Ministère de l’Education Nationale. Les Palmes Académiques sont la plus ancienne des distinctions décernées à titre civil.

Marie-Claude Tastet a été promue Chevalier dans l'ordre des Palmes académiques.

Félicitations!

Bravo. Respect. La tête et les jambes!
Nous avons pu constater qu'elle n'a pas de palmes pour marcher! 15 km. à près de 8 km/h!

dimanche 9 décembre 2007

Téléthon, en coup de vent!



Samadet, un Téléthon en coup de vent !

Hier, Francis, à grands coups de croissant, nous dégageait dans les bois du coteau de Samadet un itinéraire inédit, mais apte à recevoir la foule des marcheurs du dimanche de Téléthon. Lorsqu’il s’est aperçu que le vent violent qui commençait à souffler faisait tomber autant de branches derrière et autour de lui qu’il n’en avait sorti, il a abandonné! Nous aurions risqué, comme Francis, recevoir quelques coups de bûches sur la tête…
Ce dimanche, les rafales accompagnant les averses se sont abattues régulièrement sur la région. Évitant les itinéraires boisés et boueux, Francis a emmené la quinzaine de téméraires sur le plateau bien dégagé… et venteux. Il fallait un bon équipement. L’air était vivifiant, mais ce n’était pas un temps à flâner! Après avoir essuyé plusieurs averses, nous avons quand même fait un « estanquet » sous un abri dans les champs, attendus par les bénévoles de l’ADMR. Ils ne se contentent donc plus d’apporter une aide à domicile aux personnes en difficulté, mais vont au secours des aventuriers rescapés ! Leur chocolat chaud a été très apprécié, accompagné d’une excellente galette. Désormais les rois n’attendant plus le petit Jésus, c’est Pierre Labarthe qui a été couronné.
Au retour à la salle municipale, un deuxième buffet nous attendait, agrémenté de chocolats et autres friandises offerts par l’ADMR. René avait exposé les photos souvenirs des précédentes marches du Téléthon, en 2005 et 2006. Madame le Maire, après avoir marché avec nous, a apporté l’urne pour recueillir nos dons, et donné un CD de l’Union musicale samadétoise à chacun.
Merci et bravo aux courageux marcheurs, aux généreux bénévoles et donateurs.

dimanche 2 décembre 2007

Samadet, toujours!


Samadet a un territoire étendu et de nombreux chemins. René en a une connaissance encore plus étendue!

Ce dimanche, il a mené 17 marcheuses et marcheurs, depuis la place de la faïencerie, jusqu'aux confins des landes de Samadet, en passant par les communes de Mant et Monségur, et à la limite d'Hagetmau. Au passage sur les hauteurs des landes du moulin à vent un très beau panorama nous attendait, avec les Pyrénées en arrière-plan. Hélas, mes photos ne valent pas la réalité.

Mine de rien, en 3h30, nous avons parcouru une vingtaine de kilomètres! Soit, près de 6 km/h en moyenne. Il est vrai que ce circuit est facile, plat... Après la pluie de la veille, le temps était au beau. Notre guide a estimé que la troupe, gaillarde, avait des ressources. Seule la montée en fin de parcours du sentier des Embarats qui mène au Cap dou pourtaou (extrémité du bourg de Samadet) a donné un peu de peine…

Notre passage à proximité du lac d'Agès a donné des envies de balades à certaines… Nous aurons l'occasion d'y revenir.

Les photos, la carte!