Désormais, suivez nos activités sur Facebook. https://www.facebook.com/RandoTursan/

mardi 22 avril 2008

A Cazères, l'été dernier...

Au mois d'août 2007, nous étions invités par Liliane à la fête de Cazères. Après une randonnée, nous avons regardé la cavalcade, puis nous avons mangé des grillades chez Liliane.
Vous pouvez relire le récit sur le blog, et revoir les images dans la galerie.
Maintenant, voici les vidéos de cette journée:

  • La cavalcade


  • Le repas chez Liliane

lundi 21 avril 2008

Philondenx au fil du chemin.

Quelques légères ondées en cet avril particulièrement humide nous ont fait dégainer par moments parapluie et capuche, mais sans altérer le plaisir de marcher à Philondenx. Si les champs à maïs ne sont pas actuellement au mieux de leur beauté, attendant le beau temps pour être labourés, les prairies d'un vert tendre et les bois arborant toutes les nuances de vert composent un paysage ravissant, tacheté de ci de là par le jaune des genêts et du colza en fleurs, le blanc des pissenlits
Les 17 marcheurs ont parcouru le même circuit que l'an dernier, moitié coteaux, moitié plateau.
Les troupeaux de vaches se font rares sur les chemins de campagne, il en reste quelques uns à les parcourir, dont un à Philondenx. Après la rencontre avec des oies gardant une maison, nous avons pataugé dans la gadoue un "boue" de chemin. Les dames pataugent toujours élégamment! Belle vue sur Malausanne, passage dans la vallée avant de remonter par "Montagne" où un chêne mort semble veiller en totem. Après Courrèges, c'est une longue marche sur les chemins rectilignes et plats de la lande maïsicole, jusqu'au quartier d'Arblech avec son "château".
À Gaillat, Monique nous a convié chez elle. Avant de nous offrir un ravitaillement, elle nous a conté une terrible histoire. Dans cette maison de maître, vers 1901, des bandits ont essayé de voler du bétail. Les domestiques s'y étant opposés ont été assassinés à coups de hache par les voleurs. Cette maison a ensuite changé plusieurs fois de propriétaires, mais aucun n'a osé habiter dans la pièce où avait eu lieu cet horrible drame, qui est devenue le chai, puis un cellier.
Le retour s'est fait par Lucas et Saraillot vers le bourg aux trottoirs aménagés avec des plantes d'ornement qui on fait des envieuses… Marie-Claire a ouvert le coffre de la voiture et gentiment offert ses madeleines. Nous avons marché 11,7 km, avec 224 m de dénivelée. Certaines, n'ayant pas arrêté de bavarder, ne s'en sont pas aperçu!

Les photos du jour!

Flaques sur le chemin
des miroirs pour mes semelles
pluie glacée
(haïku)

dimanche 13 avril 2008

Castelnau-Tursan par monts et par vaux.

Si le responsable de la randonnée de ce jour avait été un pro, comme un bon animateur, il aurait dû commencer par: "Comment ça va les amis? Vous sentez vous en pleine forme?" Comme un arbitre de rugby, il aurait pu contrôler les crampons des chaussures. Car il fallait s'accrocher, ce matin dans les coteaux de Castelnau-Tursan! Le circuit concocté ne faisait que 10,8 km, avec 390 m. de dénivelée, mais avec de nombreuses difficultés: pentes abruptes, talus, rus, clôtures, sous-bois encombrés, sol rendu glissant par la pluie des jours précédents, ornières de motos, rosée… Heureusement le ciel était radieux, l'air frais au départ s'est réchauffé avec un léger vent de sud-ouest. Et le moral des 25 marcheurs au beau… fixe. Celles qui ont eu quelque défaillance physique méritent les honneurs pour leur détermination.

Nous avons parcouru toute la moitié est de Castelnau, jusqu'à Geaune. Descente par le sentier qui part des arènes, l'ancien moulin sur l'Escoulis, le lac de Lannepoudenx suivi par une quasi escalade, la prairie de Turs'ane dont le lait d"ânesse est la base de cosmétiques. À la ferme Jouan, tandis que des cochons élevés en plein air profitaient du soleil, d'autres partaient pur leur dernier voyage. Une traversée de vallon par un sentier en sous-bois nous a mené au "château" d'eau où nous attendait un petit ravitaillement bienvenu pour souffler et reprendre des forces, face à un magnifique panorama sur les coteaux alentours, Clèdes et la chaîne des Pyrénées.
Après cela, un crochet par Geaune avec son vallon boisé cachant un vestige de forge et sur la hauteur un champ de colza en fleur que nous avons longé, profitant d'une vue sur le coteau de Payros et bien plus loin. Une nouvelle plongée à travers bois dans le vallon nous a fait découvrir le lac du Guirat, haut perché. Encore monter, puis descendre et remonter pour profiter du promontoire de la colline de Montagut sur la vallée du Bas. Il fallait encore descendre 50 mètres plus bas pour remonter enfin de 80 mètres par la terrible côte de Mané pour atteindre la place de l'église. Enfin, non… Nous ne pouvions pas ne pas grimper au sommet de la motte castrale, aussi bien pour profiter du panorama à 360° et nous imaginer en seigneurs du lieu, que pour rendre hommage à la municipalité qui a commencé à mettre en valeur ce vestige historique!

Espérons que la fatigue et les éventuelles douleurs soient apaisées rapidement. La prochaine randonnée, à Philondenx, ne pourra être que moins difficile!

Avant de cliquer, allumez les enceintes!
Si votre connexion est lente, vous subirez des arrêts désagréables en cours de lecture du film. Dans ce cas, je vous conseille de cliquer sur la touche "pause", de faire autre chose en laissant charger la vidéo, puis de recommencer la lecture après 2 ou 3 minutes...


Ceci est un premier essai d'animation avec le logiciel Géorando. J'essaierai mieux une autre fois!

Les photos sont toujours exposées dans la galerie RandoTursan!

vendredi 11 avril 2008

Les bronzés en randonnée.

Pour relativiser nos petits déboires, voici une parodie des Bronzés, après les premières secondes qui parodient un film que je ne connais pas.

dimanche 6 avril 2008

Multi-rando de Samadet.

La multi-rando de Samadet est chaque année un évènement marquant. Les randonneurs à cheval et à vélo tout terrain viennent de loin chaque année plus nombreux retrouver des sentiers inédits, bien souvent créés, ouverts et nettoyés par Francis et ses complices pour l'occasion. Cette année, les distances ont été contrôlées par GPS! Une organisation impressionnante: balisage, accueil, ravitaillements et repas étaient excellents grâce à la mobilisation de nombreux bénévoles de la "Gymnastique volontaire", des "Cavaliers de la vallée du Gabas" et des "Cyclos de Samadet". Les marcheurs des Rangs d'honneur du Tursan sont habitués à ce genre de circuits devant beaucoup à Francis. Mais alors que avons maintes fois marché à Samadet et Arboucave, il nous a encore fait découvrir d'autres bois, d'autres rives du Gabas et du Louts!

Nous avons été nombreux à suivre le circuit le plus long, de 21 km.
Partis par le chemin de Clacazaou, la traversée du bois de l'Eperon offre, le long du ruisseau de Clacazaou, le charme d'un sous-bois humide et ombragé avec une flore riche et des enchevêtrements de bois mort couvert de mousse. Du haut du bois de St Julien, près des terriers (de renards?) on profite d'une vue sur le bourg de Samadet, que l'on retrouve plus bas dans la vallée.
Nous avons longé le Gabas, abondant, jusqu'à la passerelle du Moulin-neuf où nous attendait le premier ravitaillement. Le sentier longeant le Gabas rive droite à travers les bois de Bats et d'Urgons jusqu'au bois de Péré (Arboucave) est toujours aussi beau, avec ses petites difficultés. Le beau temps des derniers jours avait séché presque tous les passages boueux… De beaux spécimens des premières orchidées s'offraient près du sentier. Les organisateurs avaient poussé le zèle jusqu'à planter des panonceaux indiquant les noms de quelques plantes! Le grand circuit passait par la colline de St Germain, promontoire où fut jadis une église, et probablement d'autres édifices si l'on en juge par rapport aux impressionnants terrassements, encore visibles. Actuellement un édifice d'une autre religion occupe la place: une palombière! Les chasseurs servaient le deuxième ravitaillement.
Pour rejoindre la vallée, les bénévoles d'Arboucave avaient ouvert un nouveau passage dans un bois pour nous épargner un peu de macadam. Le circuit rejoignait ensuite le canal du moulin, avant de longer le Gabas par un nouvel itinéraire jusqu'au village où le Maire et ses administrés nous attendaient avec le 3e ravitaillement. Un gamin de huit ans qui avait voulu faire ce circuit de 21 km a refusé d'arrêter là, mais, après la remontée sur le plateau a dû finalement laisser Maman appeler Papa qui est venu le chercher en voiture!
Grâce à de nouveaux passages à travers bois et fourrés, à de nouvelles passerelles, le circuit suivait au plus près le Louts. Le 4e ravitaillement était servi par le propriétaire d'une magnifique palombière et ses amis. Nous avions déjà vu cette palombière sous un autre angle, sans deviner un pont - tunnel cette fois ci révélé à nos yeux! Le retour au point de départ s'est fait par le camp romain…

Après un apéritif, pour certains une douche, le lavage des vélos, le pansage des chevaux, la salle du foyer municipal de Samadet s'est progressivement garnie de convives qui ont apprécié le repas dans la convivialité.
À l'an prochain!

Les autres photos sont dans la galerie.