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jeudi 31 juillet 2008

Bénou et Pic d'Escurets

Le Bénou, est constitué de deux plateaux: Le plateau de Roland (880 mètres) et le plateau de la Técouère (890 mètres). Il est bordé au Nord par une "montagne russe" qui culmine au pic d'Escurets (1440 mètres), 1000 mètres au dessus de la campagne béarnaise qui est à son pied. La vue est magnifique, puisqu'on a tout simplement sous les yeux la totalité du piémont béarnais et même au-delà par temps clair: de la côte basque à Tarbes, Pau, etc.

Ce jeudi matin le ciel était légèrement voilé sur notre région, ce voile nous a limité la vue à Oloron, Arudy et la campagne environnante, nous étions au dessus de la brume. Magnifique, quand même! Vers le sud, ce sont les montagnes qui s'offraient à nos regards.

Nous n'étions que quatre. La voiture stationnée à l'entrée du plateau de la Técouère, nous avons longé l'arriou tort (ruisseau tordu) dans le pâturage des vaches équipées de sonnailles, passant à côté du turon de la Técouère: un étonnant relief de 180 m. de haut, ressemblant à une taupinière, voire, dixit Claude, à un sein! Un peu plus loin, on monte dans un bois pour atteindre le col de Marie-blanque. Le nom de Marie-Blanque vient de Mari (sans « e ») blanque, une espèce de vautour.

Après avoir suivi une piste, trop loin, ce qui nous a valu de rebrousser chemin, nous avons suivi des cairns à travers pâturages et rochers jusqu'au pic d'Escurets, hérissé d'une sculpture métallique bizarre: une borne géodésique abattue par le vent. On pourrait rester des heures assis sur l'herbe à admirer cet impressionnant panorama, mais un petit vent de sud, pourtant doux, rafraichissait notre sueur… Quelques mètres en contrebas du sommet, le sol herbeux est parsemé de fourmilières qui forment des mini massifs de fleurs. Y aurait il des fourmis jardinières?

Notre circuit continuait sur un chemin de crête vers l'est. Au moment de quitter ce chemin qui descend ensuite vers la forêt d'Arudy, nous n'avons pas su trouver l'itinéraire indiqué par le guide, faute de sentier marqué. Nous sommes donc descendus vers le Bénou par le trajet le plus court, dans une pente très raide, d'abord herbeuse et rocheuse, ensuite boisée. Les vaches y vont, le sol et l'herbe étaient secs…. ça allait! En bas de pente nous avons dû nous frayer un passage à travers une fougeraie.

L'ombre d'un arbre nous a accueilli pour le pique-nique en compagnie des taons, avant de traverser à nouveau le plateau de la Técouère jusqu'à la limousine qui nous attendait en plein soleil. Son chauffeur Claude a tenu à rentrer par le col de Marie-Blanque vers la vallée d'Aspe pour se remémorer ses exploits cyclistes. Retour en Tursan après une halte désaltérante à Oloron.

Nous avons marché 12.5 km en 5h30, arrêts compris.

La randonnée excellemment décrite et montrée par Mariano.

Les photos sont dans la galerie.

J'ai voulu innover pour la vidéo en utilisant la trace GPS dans Google Earth et en insérant un commentaire parlé, des bulles, en plus de la musique et des images vidéo prises avec mon appareil photo ultra compact… Soyez indulgent!

mardi 29 juillet 2008

Le cap des 100 !

Ceci est le 103ème billet.
J'ai ouvert ce blog en novembre 2007, en publiant rétroactivement quelques récits de randos de l'été et de l'automne 2007. Dans la galerie, vous pouvez voir 3.439 photos et cartes. Sur YouTube, désormais 17 vidéos!

Mais la quantité ne fait pas la qualité…

Je suis un besogneux: la rédaction ne m'a jamais été facile, les recherches documentaires, le traitement des photos, le traçage des itinéraires, désormais les montages vidéos, plus les conversions de formats d'images, les transmissions sur le web, etc. me prennent beaucoup de temps. Au détriment de la qualité des propos, et d'autres activités…

Google m'affirme que 1334 visiteurs sont venus 3328 fois et sont restés en moyenne 2 minutes 38" devant ce blog, en regardant 2,15 pages chaque fois… Ce ne sont que des statistiques: Beaucoup n'ont affiché ce blog sur leur écran que moins d'une seconde!

dimanche 27 juillet 2008

Balade à Arzacq - Arraziguet.

Fernand et Alain nous ont accueilli à Arzacq pour une boucle autour du village. Départ de la place de la République, typique d'une bastide, avec ses arcades, mais triangulaire. Traversée du bourg primitif, autour de la motte castrale, puis descente par un joli chemin vers le quartier le Vialé.

L'orage de la veille a fait de gros dégâts dans les cultures, jardins, bois et chemins: Vent, grêle, pluie. En longeant le plateau du Louts vers l'amont par des chemins d'exploitation les champs étaient progressivement moins atteints par la grêle. Nous sommes remontés vers Casalet, avons traversé la route de Pau, puis Vignes avant de revenir vers Arzacq par le GR65, chemin de Compostelle.

Les hauts fonds du lac collinaire sont envahis de Jussie, en ce moment en fleurs, jaunes. Le chemin qui longe le lac a été bordé d'une haie aux essences variées qui limite la vue sur le plan d'eau, mais abrite éventuellement du vent, et en cette saison fournit au pèlerin des prunes de type quetsches que nous avons bien appréciées!

De retour dans la bastide, nous avons eu le temps de nous désaltérer à la terrasse d'un bar, sous les arcades.

Nous étions 10 pour cette balade de 10,140 km avec une dénivelée de 148 m, en 2 h. à 5km/h de moyenne.

Les autres photos par là, la vidéo ici:

jeudi 24 juillet 2008

Chemin de la mâture

Était-ce une malédiction des jeudis à la montagne? En traversant le Béarn, il fallait les essuie-glaces pour lutter contre le crachin… Mais l'espoir: plus nous progressions dans la vallée d'Aspe, plus le ciel était dégagé. Finalement, la journée sera on ne peut plus ensoleillée. Il valait mieux, non seulement pour apprécier le paysage, mais aussi pour ne pas glisser sur des pierres polies par l'usage, un tapis de feuilles, le sentier très pentu…

Ce chemin à flanc de montagne permettait l'acheminement par les chemins (glissières) et les Gaves

(radeaux), des troncs de sapins de 30 m. pour la construction des mâts des bateaux de la marine royale, d'où le nom de chemin de la mâture. Les hêtres et les buis étaient eux aussi exploités.

La partie la plus spectaculaire a été creusée sur 1200 mètres de long par les forçats de la marine marchande du Roi Soleil, au XVII° Siècle dans la roche d'une falaise au dessus des Gorges d'Enfer du Secoué. D'une largeur de 1,50 à 2 mètres, surplombant le vide de 200 mètres, il est visible depuis la route du Somport, dominant le Fort du Portalet. L'érosion a fait son effet, les pierres au sol sont irrégulières, usées par les charrois, polies et enduites de caoutchouc par les randonneurs. Nous sommes sur le GR10.

Comme cette paroi calcaire est exposée plein sud, il vaut mieux la monter le matin, ce que nous avons fait. Le chemin continue à monter assez régulièrement après la falaise. Le GR10 continue vers le col d'Ayous, en vallée d'Ossau. Nous avons bifurqué, pour faire une boucle, vers le col d'Arras par une variante du GR10 à travers forêts et pâturages offrant des lieux propices au pique-nique, voire à la sieste face au panorama pyrénéen.

La descente à travers la forêt est aussi agréable et variée, avec des passages plus délicats, pour finir par un peu de macadam. Une belle balade alliant sport, sensations, dépaysement et patrimoine historique.

Nous avons croisé ou dépasser nombre d'aures randonneurs, dont une cinquantaine d'un club de retraités de Jurançon, une femme et son fils avec un âne, tente et canne à pêche…

Nous étions 9, sur 9.6 km, dénivelée positive > 700 m., de 672 à 1320 m. d'altitude.

Voyez cette randonnée, l'hiver, en sens inverse...

Les photos, en diaporama...

L'itinéraire sur la vidéo est un peu approximatif. J'ai oublié de filmer dans la falaise…


samedi 19 juillet 2008

Vielle en fête

Par temps ensoleillé et température agréable, une trentaine de marcheurs au départ de cette rando de la fête de Vielle-Tursan, dont 7 ou 8 de notre club. Le circuit a nettement été amélioré par rapport à l'an dernier: moins de route, la belle traversée du "bois de Ramuncho" bien nettoyée pour l'occasion. On nous promet encore mieux l'an prochain…

Admiration devant le lavoir, en contrebas du bourg, toujours aussi fleuri et frais pour les amoureux… des fleurs. Un havre.
Admiration devant les géraniums et autres fleurs de chez Bréthous!
Après avoir échappé au jet d'un canon d'arrosage, nous montions sur la digue du lac. Difficile de faire silence pour ne pas déranger les pêcheurs en plein concours! Certains étaient vraiment très équipés…
Cette fois le casse-croûte à la ventrèche, au bord du lac, était en début de parcours. Tous n'étaient pas encore en appétit, mais chacun a apprécié.

Vielle montre, par quelques maisons cossues que le 18e siècle a été prospère grâce à la vigne. Nous sommes passés par Aydrïn (au dessus du lac), ancienne maison noble. Située sur une petite plate forme, l'église romane du XIIe siècle se pare de sept modillons ouvragés représentant les sept pêchés capitaux – un prétexte à s'absoudre d'un tabou en montrant la luxure

Le presbytère était réellement cossu: il contient actuellement quatre logements, derrière un porche singulier.
A noter de belles restaurations, la profusion de géraniums aux arènes…

Le circuit se terminait par la montée de la côte vers le bourg, grimpée sans difficulté grâce aux calories du sandwich, après avoir marché seulement 8,42 km et une dénivelée (somme des montées) de seulement 177 mètres.

Un coup d'oeil sur les photos?


jeudi 17 juillet 2008

Listo dans les nuages

Avez-vous déjà vu le Pic de Listo? Le panorama sur la vallée d'Ossau, Laruns et environs? Eh bien pas nous, pas cette fois-ci.

Nous étions conviés à une balade Par les Tour'hist du Vic-Bilh, guidés par l'un des leurs, Henri Cazenave, qui nous avait déjà fait visiter son Moulin de Bellegarde. Nous étions dix, dont quatre du Tursan. Après la traversée de l'agglomération paloise sous l'averse, l'espoir renaissait vers la vallée d'Ossau, mais sitôt traversé le village de Louvie-Soubiron, nous sommes entrés dans les nuages, pour n'en ressortir qu'au retour.

On gagne le hameau de Listo en voiture par une route très étroite et tortueuse. L'histoire de Listo est racontée dans wikipedia. Nous avons pu parler avec un des propriétaires, le frère du chevrier. Il nous a raconté qu'après une émission de télévision montrant ce hameau qui était alors abandonné, des gens sont venus piller les maisons, allant jusqu'à scier des poutres de charpentes en place…

Laissant les voitures à Listo, nous avons suivi un chemin à flanc de montagne, facile mais quand même bien pentu pour Marine, au genou convalescent. Vers 11h15 nous étions déjà au but de la balade, une cabane de vacher sur un plateau herbeux, le plaa d'Aùzu. Après le pique-nique, nous sommes descendus par le même chemin.

Entre bruine et brouillard, nous n'avons hélas pas pu profiter des panoramas que nous avions tout loisir d'imaginer, mais il faisait bon marcher, et puis surtout nous avons eu plus qu'une consolation avec le paysage immédiat: une flore extrêmement riche, très fleurie dont les photos ne vous donneront qu'un aperçu. La rosée faisait scintiller feuilles et fleurs dans la lumière tamisée par la brume!

Henri, nous n'avons pas été déçus par cette balade, malgré ce temps. La flore en cette saison mérite à elle seule le déplacement, en bonne compagnie.

11,5 km aller-retour, de 830 à 1440 m. en 4h30 dont 40 mn de pique-nique…

Crabes de Goust, baques de Listo, hemnes de Gabas, triste ramas !

Cliquez pour les photos plein écran.


lundi 14 juillet 2008

Fête nationale à Eugénie

Le 14 juillet, c'est la fête nationale des cyclotouristes d'Eugénie les bains! Chaque année un beau succès récompense les valeureux pédaleurs et leurs amis organisateurs. Cette fois, près de 200 cyclistes étaient au rendez-vous, et 300 couverts étaient mis! Le soleil était de la partie, dans un air plutôt frais pour la saison: un temps idéal!

Aux rangs d'honneur du Tursan, nous sommes en bons "thermes" avec les cyclos de "Las Aygues": plusieurs d'entre eux, ne roulant que la moitié de l'année, marchent avec nous l'hiver venu.

Curistes, touristes et locaux, nous étions 51 au départ, emmenés par Roger et Martine qui avaient préparé trois parcours, de 10 à 14 km, avec l'assurance rassurante pour certains d'une voiture de rapatriement… En fin de compte, presque tous ont parcouru les 13,260 km. Ce circuit, une fois montée la côte qui permet de sortir du village d'Eugénie, l'un des rares dans la région à être situés en vallée, était quasiment plat: à peine 164 mètres de dénivelée positive (somme de toutes les montées). Le café avec le casse-croûte au départ (sandwiches pâté ou ventrèche) ainsi que les ravitaillements ne pouvaient que nous donner des forces!



Bonne ambiance donc, à travers la campagne d'Eugénie, Duhort et Bahus, et retour par le "parcours de santé" de l'ancienne voie ferrée, dont les agrées ne semblent pas très prisés, avant de traverser une nouvelle fois le magnifique parc public du village thermal.

Pour regarder les photos, je vous conseille le mode plein écran (touche F11) et cliquez sur "Diaporama". Pour les vidéos, n'oubliez pas le son.

En guise d'Au revoir (n'y voyez aucune connotation politique), ce clin d'œil: