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dimanche 30 novembre 2008

Bise (fraîche) de Cazères sur l'Adour

Vent fort et froid, averses avec possibilité de grésils... C'est ce que nous annonçait la météo. Neuf téméraires ont répondu à l'invitation de Liliane à la découverte des grands espaces et jardins secrets. Un bout d'arc-en-ciel, un rayon de soleil rasant éclairant les façades de galets, briques et pierre ocre de la grande place carrée de la bastide de Cazères sur l'Adour laissaient un espoir de clémence des éléments.
Partis par le sentier des remparts et le Gioulé, ruisseau que nous traversons, puis le pont sous la voie ferrée, nous voici plein vent, d'abord doux, de la plaine. La boucle balisée suit quelques très beaux chemins, bordés de haies d'arbres entre les champs,traversant des forêts, certains empruntés quasi exclusivement par les promeneurs. Nos pas faisaient bruisser le feuillage jonchant les sol, séché par le vent.
Le chemin de Cante-coucut laisse voir une très belle ferme à colombages.
Le chemin de Monplaisir mène au hameau de Lamensans, à sa chapelle en galets et briques. A côté, un monticule, trop haut pour un tumulus, nous a intrigués: est-ce une motte féodale, les ruines d'un château? Ami lecteur, éclairez nous par un commentaire à ce billet!
Le ciel s'est assombri, les ondées sont venus, le vent est devenu glacial. Malgré la beauté du cadre, nous n'avons pas fait de pause. Liliane nous a quand même fait faire en supplément un petit tour du bourg de Cazères.La mairie est une belle maison au milieu d'un parc où est allongée une statue qui a attiré J.Claude... Ce serait une œuvre de Lesgourgues. Ami lecteur, éclairez nous... Ruelles et rues laissent découvrir d'autres belles bâtisses, parcs. Le bord de l'Adour tranche: de la gravière il reste les installations avec un grand convoyeur au dessus du fleuve qui amène le gravier de la nouvelle carrière située plus loin à Duhort. L'ancienne gravière est reconvertie en parc, encore bien maigre...Au retour sur la place au bout de 16.07 km - mais avec seulement 101 m. de dénivelée - Liliane nous invitait: "Bienvenido a esta casa". Bien à l'abri dans sa véranda, l'oeil sur son charmant jardin, régalés par son gâteau aux châtaignes, réchauffés par son accueil, nos joues pouvaient reprendre une température et une couleur normales!
L'album photo...


dimanche 23 novembre 2008

Bats - Urgons - Vielle-Tursan


Il est rare qu'en une boucle - de 14,6 km tout de même - nous traversions trois bourgs. Pour éviter une battue au chevreuil à Urgons, nous n'avons pas suivi l'itinéraire habituel. Cela ne nous a pas empêché de rencontrer quelques chasseurs postés à Vielle, mais sans inconvénient. Ce circuit n'est quasiment constitué que de chemins et de routes.Au départ, nous avons longé des vignes, découvert la fontaine de Catalote, puis longé le lac d'irrigation entre Bats et Urgons.Les paysages se sont éclaircis: le maïs est quasiment tout récolté et les arbres ont perdu beaucoup de feuilles. Le ciel, par contre, était plutôt sombre et nous n'avons pas eu chaud ni soif dans les côtes qui accèdent à chacun des trois villages, la météo fournissant le brumisateur. Capuche relevée, capuche baissée... Hip-hop. Flac-floc!
Notre bataillon - de charme - de randonneuses batsoises ont bien fait les choses pour nous recevoir au foyer municipal: Café, chocolat, cidre, jus de fruits, merveilles, cabillots (une variante), madeleines au zeste de citron maison, fruits, fruits secs... Nous n'étions que 16: dommage! La table était impressionnante! De quoi prendre des forces au départ, en reprendre au retour. Des calories aussi... Comme les pâtissières sont généreuses, elles on aussi donné leurs recettes.
Quelques photos dans la galerie RandoTursan. Mon APN compact étant en panne, J.D. m'a prêté son bridge (APN, pas dentaire!) plus performant... Hélas, j'ai oublié d'essuyer les gouttes d'eau sur l'objectif!

dimanche 16 novembre 2008

Clés de Clèdes

Vous avez remarqué que trop souvent les journaux, revues, télévisions, vous parlent de faits dont ils n'ont pas été témoins, se contentent de broder à partir des dépêches d'agences de presse, des articles de leurs confrères, de leurs archives, de leurs fantasmes et idées préconçues... Dans les sites internet gratuits et les blogs, c'est évidement pire!
Ce jour de fête à Clèdes, RandoTursan n'avait pas de reporter pour couvrir l'évènement (c'est la crise: restrictions de personnel) mais, avec un écho de RMC (Radio Marie-Claire) et quelques éléments repris sur la toile, voici quand même un billet!

La randonnée pédestre de la fête de Clèdes a toujours son petit succès: avec notre club, des individus du Tursan, des membres des Trotte-sentiers, des curistes d'Eugénie-les-bains dont un couple de fidèles, ce sont 27 marcheurs qui ont fait le tour de la commune après un café revigorant.

Clèdes s'écrit et se prononce avec un accent grave, mais comme beaucoup d'autres noms de notre région, il était prononcé en gascon (occitan) avec un accent aigu: Clédes.

Le nom commun "cléde" désigne (désignait) en tursan deux objets ayant pour point commun d'être faits de treillis de bois (de châtaigner?), formant une claie:
- une herse agricole dont les dents (en bois et surtout en fer) sont fixées en plusieurs rangs sur un chassis de bois.
Herse de château:
- une barrière ou portail en échalas de châtaigners clôturant une prairie, un champ, voire la cour d'une ferme pauvre. Un clédoun est un portillon. Dixit Ph. Dubedout. Ce serait un dérivé du latin cleta: barrière

Sur la toile (web, Internet), on trouve des sens dérivés:
- le nom de la claie servant à sécher les châtaignes est devenu, en Cévennes, la cabane en pierre qui l'abritait. La barrière sur la photo, à côté de la cabane, est une moderne palette de manutention!
- d'autres explications éthymologiques: ici.

dimanche 9 novembre 2008

Colombins et colombidés

Si à la Saint Luc c'est le "grand truc", à la St Martin… de grands vols de colombidés passaient au dessus de Sainte Colombe! Nos amis colombine et colombin, Patricia et Francis, nous avaient gentiment invités à venir prendre le café accompagné de gâteaux maison dans leur nouvelle demeure de tourtereaux, avant de randonner dans leur commune d'adoption.
Le circuit de 12,3 km qu'ils avaient préparé nous a conduits par les chemins creux de Chalosse, souvent en sous-bois. Avec le doux soleil de l'été de la St Martin, sous les chênes virant au mordoré, les châtaigniers sont flamboyants. Un festival de couleurs! Michel, lui, avait le regard fixé sur le bord des chemins pour une fructueuse cueillette de champignons que lui seul connaissait!
Dans les palombières, les chasseurs à l'affut auraient préféré voir approcher les palombes...
Nous sommes passés par les fontaines de Téoulé et Hounrède (fontaine froide) dont vous saurez davantage ici. Autre curiosité: la maison forte de Darricaou et son Boudha!
Voulant prendre un raccourci à travers bois à la lisière du village, les 14 marcheurs se sont heurtés -sans mal- à un grillage et à son gardien à deux pattes...
Merci à nos hôtes du jour. La prochaine fois, nous pourrions aller voir de l'intérieur les immenses vitraux modernes qui distinguent l'église restaurée au 20e siècle.
Les autres photos et la carte, comme d'habitude, sont dans un album de la galerie.