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dimanche 21 décembre 2008

Tous les chemins mènent... au Pape!

Le temps maussade, les journées courtes: en fin d'année c'est le syndrome du solstice d'hiver. Ressentant le besoin de lumière, on se prend à rêver d'ailleurs, on épluche les dépliants touristiques à la recherche de destinations lointaines et exotiques...
Nous connaissons désormais les sentiers du Tursan comme nos poches, changeant au fil des saisons comme nos pantalons. Aussi, un soir, nous dépliâmes le guide-plan de randonnées "Haute Chalosse". Un doigt pointa la boucle n°16 "Boucle des trois clochers" de Doazit. Ce circuit, de 12 km, promettant la découvertes de richesses patrimoniales de nous inconnues nous convenait à merveille, à une centaine d'encablures de nos terres. L'aventure en terra incognita était tentante, avec la garantie rassurante d'un bon balisage.C'est donc le plan dans la poche et le nez en l'air que nous sommes partis à Doazit. Stationnant timidement les voitures à l'entrée du bourg, et non au centre comme indiqué, nous avons fait un aller-retour de la rue Jean d'Arcet à la recherche de la première balise... Cela nous a permis de voir cette belle rue, la mairie, l'église, la motte féodale et d'apercevoir au loin l'église d'Aulès. Enfin sur le circuit, nous avons fait une halte à l'église de Mus sur le promontoire préhistorique, puis poursuivi tranquillement, l'oeil sur les balises...Mais à force de virer à droite alors que la boucle devait virer à gauche, les chemins ne ressemblaient pas à ceux du plan, sorti de la poche... Arrivés face à une voie ferrée, le doute n'était plus possible: bien que suivant toujours des balises bleues, nous étions sortis de la carte. Mais où et quand? Cette voie ferrée n'était pas sur notre plan, nous en étions sortis. Quelques indices indiquaient la proximité de Horsarieu. Nous y étions, sur la boucle communale, tracée sur un autre guide-plan... Une voisine nous indiqua que nous n'étions pas le premier groupe ainsi perdu en provenance de Doazit. Après tergiversations et conseils divergents de voisins et passants, nous sommes revenus au port par le chemin du Pape, au bout de 14 km environ!Enfin, il faisait beau et bon, il n'y avait pas le feu dans les chaussures, tous les 16 étaient de bonne humeur, la vie est belle!

Plutôt que d'étaler ma mince couche de culture confite, je vous conseille de visiter l'excellent site de Philippe Dubedout!

Photos prises au vol...
Images pilleuses.
Joyeux Noël!

vendredi 19 décembre 2008

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dimanche 14 décembre 2008

Hagetmau - Lac d'Agès

Hagetmau offre, avec la Cité Verte, les rives du Louts, le lac d'Agès et les lacs d'Halco, une belle palette de sentiers de promenade tapissés d'un confortable sable/gravier ocre. Les promeneurs et les coureurs y sont nombreux. Nous avions choisi de partir du golf, remonter le Louts, rallier le lac d'Agès par une petite route, en faire le tour, puis revenir par le même itinéraire. Ce circuit mesure environ 12 km.
Ce matin maussade et très frais, à part les 14 marcheurs de notre club, nous n'avons rencontré que des "joggeurs" se réchauffant de leurs calories. Les voitures parquées à l'entrée du golf, nous avons pu voir que ce temps ne refroidissait pas les golfeurs, certains en short! Le Louts, gonflé par les abondantes pluies de l'automne et des derniers jours n'a pas trop impressionné les intrépides marcheurs quand il a fallu le traverser sur la passerelle de rondins tenus par des chaines, suspendue au dessus des flots vrombissants. Le temps n'était pas à la flânerie. Du chemin de la préhistoire, nous n'avons qu'aperçu une tente, une maison néolithique et un simili chantier de fouille reconstitués. Nous quittons le Louts à hauteur d'un pont de pierre typique d'une voie ferrée, et continuons par la route qui l'emprunte. C'est une voie imaginée en 1912, qui devait devenir la voie ferrée Hagetmau - Arzacq - Pau, dans le prolongement de la ligne existante Mont de Marsan - Hagetmau. Les rails n'ont jamais été posés, mais la voie construite, au moins jusqu'à Mant, vers 1932. Certains verraient bien une renaissance de ce projet pour relier Pau à une gare de TGV à Mont de Marsan, avec prolongement vers Canfranc. Nous sommes désormais en Monségur et passons devant le château d'Agès, ancien domaine des Lataulade. Sa chapelle est plus loin, dans les bois. Il domine la petite vallée du ruisseau 'la grave" où s'étend le lac d'Agès, déjà plein. C'est une retenue artificielle, destinée pour partie à soutenir le débit du Louts et de l'Adour en étiage. Il existait déjà au temps des barons d'Agès, alimentant un moulin, mais a été radicalement agrandi. D'une superficie de 75 ha, il contient 2,5 millions de m3 d'eau. Une partie est en réserve de pêche et de chasse. Nous n'avons pas vu les poissons, mais des canards, hérons, cormorans... Le sentier offre la traversée d'une plantation d'eucalyptus de papèterie.
Le ciel sombre et les rides sur l'eau n'étaient pas idéaux pour
les photos.