Drôle de rencontre aujourd'hui! Lisons Francine: "Il marchait vers nous et humoristiquement quelqu'un a lancé "il revient de Compostelle, il ne fait pas comme tout le monde"... Nous l'avons abordé pour savoir vers où il se dirigeait (Miramont) et comme nous étions tous en train de rire, il ne nous a pas pris au sérieux tout d'abord quand nous lui avons dit qu'il s'éloignait de Miramont. Après avoir étudié sa carte et sorti sa boussole (elle montrait le nord) il a compris que l'on ne se moquait pas de lui. Il a donc fait une bonne partie de route avec nous et nous a bien remercié en nous prenant en photo quand nos chemins devaient se séparer." Ce pèlerin, c'est Jean-Claude, arrivé à Santiago 37 jours plus tard, qui nous a envoyé sa photo du groupe et son bon souvenir (lire son courriel en commentaire).
Des pratiquants du chemin de St Jacques lisent ce blog. Quelqu'un pourrait il expliquer pourquoi de nos jours on ne fait que le chemin vers Compostelle, et non le retour? Certes aller et retour serait encore plus épuisant, mais pourquoi pas seulement le retour, en partant de St Jacques?
Autre rencontre révélée par les photos de Francine: des motards pratiquant l'enduro, des vaches laitières, un pommier (on a croqué à l'unisson), des champs de blé et de colza qui exceptionnellement n'ont pas été récoltés...
Ce sont 14 marcheurs qui bouclé ce circuit parti et arrivé à Mauries en passant par Miramont.
Toutes les photos plein la vue: clic!
dimanche 27 septembre 2009
jeudi 24 septembre 2009
Pic Roumendares
Ce jeudi, Guy nous emmène au Pic Roumendarès. Entre Escot (vallée d'Aspe) et le col de Marie-Blanque, au bout d'une piste forestière. Un panneau "chemin d'Andirte" est partiellement caché par un autre panneau "Battue en cours". Hélas, des chasseurs laissent ces pancartes en permanence...
Nous sommes 14. Ça commence par d'interminables lacets sous les hêtres accrochés au versant nord très pentu du Mail Casaula. Au retour, nous y trouverons quelques girolles, cueillies en s'accrochant aux branches en dehors du sentier. On sort de la forêt au pied des murailles du Mail d'Aberou.
Le sentier monte le long des murailles de la rive droite, traversant une zone d'éboulis pierreux, puis il oblique vers l'Ouest et traverse le haut du vallon. Il en sort au flanc d'une pente boisée parsemée de rochers recouverts de mousse. Le sentier débouche dans une prairie. C'est là que s'arrête Denise, en méforme ce jour-là, avec son mari solidaire. La capillicultrice ne voulait pas être capillotractée jusqu'au sommet!
Une courte partie boisée traversée, vers le S.O, débouche dans une nouvelle prairie. Ensuite, s'ouvre le col d'Andurte, entre le Roumendarès au Nord et le pic d'Andurte au Sud. Après le col se présente un assez curieux plateau herbeux.
Une sente conduit au Roumendarès.De là haut on domine la vallée du col de Marie-Blanque, dont on aperçoit quelques prairies et troupeaux dans des éclaircies à travers le brouillard qui monte vers nous. Cet endroit doit être apprécié des brebis, à en voir les crottes! Cela ne nous a pas empêché d'apprécier le panorama, assis sur des pierres, face aux sommets alentours émergeant des nuages en mouvement constant.
Bien qu'il fût encore tôt, c'est de bon appétit que nous avons apprécié le casse-croûte, agrémenté du Bordeaux et des châtaignes d'André et du rituel chocolat de Nadou.
Pour redescendre, nous prenons un raccourci évitant le col d'Andurte. Il était inévitable qu'en descendant nous trouverions le brouillard montant. Nous avons quand même retrouvé Denise et Dédé où nous les avions laissés! En sous-bois, loin d'avoir séché, le sol est semble t'il plus humide qu'à l'aller, provoquant quelques glissades, à répétition pour certains. Il est vrai que nous sommes descendus rapidement...
Il est des heures décentes à respecter pour rentrer à la maison... Aussi, comme il est encore tôt, nous faisons halte à Jurançon à la terrasse d'un bar pour un bon moment de détente!
Ouvrez la fenêtre en grand en cliquant ici!
Nous sommes 14. Ça commence par d'interminables lacets sous les hêtres accrochés au versant nord très pentu du Mail Casaula. Au retour, nous y trouverons quelques girolles, cueillies en s'accrochant aux branches en dehors du sentier. On sort de la forêt au pied des murailles du Mail d'Aberou.
Le sentier monte le long des murailles de la rive droite, traversant une zone d'éboulis pierreux, puis il oblique vers l'Ouest et traverse le haut du vallon. Il en sort au flanc d'une pente boisée parsemée de rochers recouverts de mousse. Le sentier débouche dans une prairie. C'est là que s'arrête Denise, en méforme ce jour-là, avec son mari solidaire. La capillicultrice ne voulait pas être capillotractée jusqu'au sommet!
Une courte partie boisée traversée, vers le S.O, débouche dans une nouvelle prairie. Ensuite, s'ouvre le col d'Andurte, entre le Roumendarès au Nord et le pic d'Andurte au Sud. Après le col se présente un assez curieux plateau herbeux.
Une sente conduit au Roumendarès.De là haut on domine la vallée du col de Marie-Blanque, dont on aperçoit quelques prairies et troupeaux dans des éclaircies à travers le brouillard qui monte vers nous. Cet endroit doit être apprécié des brebis, à en voir les crottes! Cela ne nous a pas empêché d'apprécier le panorama, assis sur des pierres, face aux sommets alentours émergeant des nuages en mouvement constant.
Bien qu'il fût encore tôt, c'est de bon appétit que nous avons apprécié le casse-croûte, agrémenté du Bordeaux et des châtaignes d'André et du rituel chocolat de Nadou.
Pour redescendre, nous prenons un raccourci évitant le col d'Andurte. Il était inévitable qu'en descendant nous trouverions le brouillard montant. Nous avons quand même retrouvé Denise et Dédé où nous les avions laissés! En sous-bois, loin d'avoir séché, le sol est semble t'il plus humide qu'à l'aller, provoquant quelques glissades, à répétition pour certains. Il est vrai que nous sommes descendus rapidement...
Il est des heures décentes à respecter pour rentrer à la maison... Aussi, comme il est encore tôt, nous faisons halte à Jurançon à la terrasse d'un bar pour un bon moment de détente!
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dimanche 20 septembre 2009
Temps de canard à Pimbo
Les "journées du patrimoine" ont été bien arrosées, à Pimbo! Un véritable temps de canard dans ce haut-lieu de la gastronomie à base de foie gras, magret et confit de canard! L'office de tourisme a mis cette randonnée au programme, avec visite de la collégiale, spectacle, exposition de peinture et, évidemment,gastronomie... Dans l'attente de l'heure du départ et d'une éventuelle éclaircie, nous avons visité la belle exposition de peintures et autres œuvres d'art, apprécié gâteaux, café et chocolat chaud très gentiment offerts.
Allez! il fallait bien se décider, même si nous n'étions que 8 ou 9... Nous avons pris un itinéraire adapté au temps: pas de sentier boueux, pas trop long. Nous sommes descendus vers la vallée du Gabas, avons remonté à Boucoue en passant devant le château qu'il est interdit de photographier, puis sommes revenus par le tronçon du GR65 (voie du Puy vers Compostelle). Last but not least: la côte du moulin, terrible à monter sous la canicule, presque facile avec cette petite pluie!
Collégiale en vue, retour au départ, retour à la maison pour se sécher...
Toutes les photos plein écran: cliquez!
jeudi 17 septembre 2009
"Jeudi de la rando" à Urgons
Chaque mois, le service animation du Conseil Général, qui est destiné, à priori, aux "personnes âgées", organise un "jeudi de la rando" dans une commune, en partenariat avec le Comité départemental de randonnée et un club local. Ce jour, c'est Urgons et notre club. Une confusion dans les programmes diffusés et une collusion avec une autre animation la même semaine ont fortement réduit l'afflux de participants par rapport à l'affluence habituelle: seulement 38. Dommage, car nous avions un temps idéal, ensoleillé sans chaleur excessive et un sol sec.
Le circuit de 10 km déterminé par Gérard a séduit les participants. Le château contourné par la ruelle aux rosiers, le groupe s'est vite retrouvé sur un chemin de terre en direction des "Trouns". Un premier raidillon dans un bois et voici le lac de la retenue collinaire, presque vide en cette fin de saison d'irrigation.
Bernard a exposé lors d'une première halte le fonctionnement du réseau d'arrosage des cultures qui utilise cette eau. Un bout de chemin empruntant l'ancienne voie ferrée mène près d'une vigne du même Bernard qui y a expliqué la production du Tursan. L'occasion était belle de grappiller quelques grains de raisin rouge!
Un peu de plat, et la troupe s'enfonçait dans la vallée du Gabas en sous-bois par un sentier assez sportif, très pentu. Des randonneurs à pied, à cheval, VTT, moto et quad viennent là s'y faire plaisir... Heureusement que le sol était sec, sinon il aurait fallu changer d'itinéraire! Après avoir longuement longé le Gabas à l'ombre de la forêt, il a fallu remonter par un chemin à la pente raisonnable, mais longue. Des bouteilles d'eau attendaient au sommet.
Une longue séquence de chemin plat, nouvelle descente, puis le groupe a décidé de raccourcir par la côte de "Mamou", sans longer à nouveau le lac.
De retour au foyer municipal, Mr le Maire a offert des rafraîchissements, Gérard Poublan et Josette Descac-Vives ont tour à tour présenté la commune et remercié les participants.
Les photos sont de Gaétan Carcano.
Le circuit de 10 km déterminé par Gérard a séduit les participants. Le château contourné par la ruelle aux rosiers, le groupe s'est vite retrouvé sur un chemin de terre en direction des "Trouns". Un premier raidillon dans un bois et voici le lac de la retenue collinaire, presque vide en cette fin de saison d'irrigation.
Bernard a exposé lors d'une première halte le fonctionnement du réseau d'arrosage des cultures qui utilise cette eau. Un bout de chemin empruntant l'ancienne voie ferrée mène près d'une vigne du même Bernard qui y a expliqué la production du Tursan. L'occasion était belle de grappiller quelques grains de raisin rouge!
Un peu de plat, et la troupe s'enfonçait dans la vallée du Gabas en sous-bois par un sentier assez sportif, très pentu. Des randonneurs à pied, à cheval, VTT, moto et quad viennent là s'y faire plaisir... Heureusement que le sol était sec, sinon il aurait fallu changer d'itinéraire! Après avoir longuement longé le Gabas à l'ombre de la forêt, il a fallu remonter par un chemin à la pente raisonnable, mais longue. Des bouteilles d'eau attendaient au sommet.
Une longue séquence de chemin plat, nouvelle descente, puis le groupe a décidé de raccourcir par la côte de "Mamou", sans longer à nouveau le lac.
De retour au foyer municipal, Mr le Maire a offert des rafraîchissements, Gérard Poublan et Josette Descac-Vives ont tour à tour présenté la commune et remercié les participants.
Les photos sont de Gaétan Carcano.
dimanche 6 septembre 2009
Séjour en Aragon (Sobrarbre)
Au club "Les rangs d'honneur du Tursan", c'est notre première sortie en Espagne, notre première excursion de deux jours, samedi et dimanche. La frontière traversée par le tunnel d'Arragnouet / Bielsa, nous voila 10 randonneurs en Aragon, à Puyarruego où trois (petits) chalets nous sont réservés dans un camping.
Possession rapidement prise de nos logements le samedi matin, nous ne nous y sommes installés que le soir, après la randonnée sur le Mondotò et les visites de l'ermitage de San Urbel et le village de Buerba.
Notre soirée a commencé à Ainsa par des emplettes pour le petit-déjeuner du lendemain. Nous aurions pu visiter la ville haute de l'ancienne capitale du royaume médiéval de Sobrarbe où se tenait la feria annuelle, mais renonçant à cette ascension, c'est à la terrasse d'un bar que nous avons passé un bon moment! La sangria semble magique pour émoustiller ces dames... Le restaurant de Labuerda nous a accueilli bizarrement, mais le repas fut plus chaleureux, généreux et les mets excellents, à commencer par le gaspacho. Le groupe de "francés" a mis un peu d'ambiance dans la salle!
Malgré un confort... de camping, pas besoin de somnifère pour une bonne nuit de sommeil. Calés par un bon petit-déjeuner, nous partions le dimanche matin vers Puértolas pour gravir le le Castillo Mayor où nous avons pris notre temps. Après, il nous a fallu reprendre le chemin du retour avec deux arrêts: le premier pour permettre à Guy de récupérer sa gourde fétiche, toute cabossée d'avoir roulé sa bosse, oubliée au camping; le second pour faire les indispensables emplettes de produits "typiquement espagnols" avant le passage de la frontière.
Photos et cartes: cliquez!
Possession rapidement prise de nos logements le samedi matin, nous ne nous y sommes installés que le soir, après la randonnée sur le Mondotò et les visites de l'ermitage de San Urbel et le village de Buerba.
Notre soirée a commencé à Ainsa par des emplettes pour le petit-déjeuner du lendemain. Nous aurions pu visiter la ville haute de l'ancienne capitale du royaume médiéval de Sobrarbe où se tenait la feria annuelle, mais renonçant à cette ascension, c'est à la terrasse d'un bar que nous avons passé un bon moment! La sangria semble magique pour émoustiller ces dames... Le restaurant de Labuerda nous a accueilli bizarrement, mais le repas fut plus chaleureux, généreux et les mets excellents, à commencer par le gaspacho. Le groupe de "francés" a mis un peu d'ambiance dans la salle!
Malgré un confort... de camping, pas besoin de somnifère pour une bonne nuit de sommeil. Calés par un bon petit-déjeuner, nous partions le dimanche matin vers Puértolas pour gravir le le Castillo Mayor où nous avons pris notre temps. Après, il nous a fallu reprendre le chemin du retour avec deux arrêts: le premier pour permettre à Guy de récupérer sa gourde fétiche, toute cabossée d'avoir roulé sa bosse, oubliée au camping; le second pour faire les indispensables emplettes de produits "typiquement espagnols" avant le passage de la frontière.
Photos et cartes: cliquez!
Castillo Mayor
Ce dimanche matin, après la mise-en-jambes de la veille et une nuit de repos, nous étions à pied d'œuvre, derrière le village de Puertolas sur la route de Bestué. Au menu du jour, un "synclinal perché" aux formes remarquables, comme son nom l'indique "un grand château" que nous aborderons par une sorte de défaut dans la muraille.
L'itinéraire commence par un chemin desservant des terrasses anciennement cultivées, entre des murs de pierre. Tout ceci est depuis maintes années abandonné, envahi par la végétation, surtout des buissons de buis entre lesquels il faut se faufiler, quelques ronces... Le sentier se file ensuite dans un taillis rocheux, tantôt pentu, tantôt plat, traverse des pâturages abandonnés eux aussi. En montant, des pauses permettent d'entrevoir au travers de la végétation: Puertolas et Bestué, chacun presque au sommet d'un piton, exposés au sud, le Sestrales et plus loin le piémont...
Pente plus raide et végétation plus clairsemée, nous atteignons la porte d'entrée du château: la crête qu'un saint-cyrien nomme "crête militaire". Nous découvrons un paisible pâturage, déserté par les troupeaux en cette fin d'été sèche, comme une cuvette haut-perchée.
Nous nous délestons là du casse-croûte pour grimper plus légers à la face nord. La prairie traversée, avec sa doline formant une mare pour les animaux, nous montons d'abord une zone de pierraille peu rassurante mis finalement assez stable, puis un lapiaz de roche calcaire plus grosse et plus chaotique, une pente exposée plein sud, sans ombre.
Heureusement que la température était agréable! Tandis qu'une Marie-Claire avait préféré attendre prudemment notre retour dans la prairie, l'autre Marie-Claire, après avoir renoncé au sommet, victime d'une indisposition, nous a rattrapés, requinquée par la potion magique de Guy...
Au sommet, sur la crête supérieure, nous voici au bord d'une falaise au-dessus d'un précipice: la gorge d'Escuain. Tel Leonardo Di Caprio à la proue du Titanic, Guy retient Kate Winslet! Comme la veille sur le Mondoto, nous admirons le centre de la chaîne pyrénéenne qui s'offre à notre vue. Admirez les en plein écran dans l'album de 135 photos!
Nous étions en face des montagnes dites "Las très sorores" dont Guy nous conté la légende.
Clic-clac, une photo de groupe, les pieds dans la crotte des biques qui résident ici, et nous redescendons par un secteur de rochers plus gros, sans pierraille. Casse-croûte à l'abri de la "crête militaire", petite sieste, puis retour au point de départ par le même itinéraire...
L'itinéraire commence par un chemin desservant des terrasses anciennement cultivées, entre des murs de pierre. Tout ceci est depuis maintes années abandonné, envahi par la végétation, surtout des buissons de buis entre lesquels il faut se faufiler, quelques ronces... Le sentier se file ensuite dans un taillis rocheux, tantôt pentu, tantôt plat, traverse des pâturages abandonnés eux aussi. En montant, des pauses permettent d'entrevoir au travers de la végétation: Puertolas et Bestué, chacun presque au sommet d'un piton, exposés au sud, le Sestrales et plus loin le piémont...
Pente plus raide et végétation plus clairsemée, nous atteignons la porte d'entrée du château: la crête qu'un saint-cyrien nomme "crête militaire". Nous découvrons un paisible pâturage, déserté par les troupeaux en cette fin d'été sèche, comme une cuvette haut-perchée.
Nous nous délestons là du casse-croûte pour grimper plus légers à la face nord. La prairie traversée, avec sa doline formant une mare pour les animaux, nous montons d'abord une zone de pierraille peu rassurante mis finalement assez stable, puis un lapiaz de roche calcaire plus grosse et plus chaotique, une pente exposée plein sud, sans ombre.
Heureusement que la température était agréable! Tandis qu'une Marie-Claire avait préféré attendre prudemment notre retour dans la prairie, l'autre Marie-Claire, après avoir renoncé au sommet, victime d'une indisposition, nous a rattrapés, requinquée par la potion magique de Guy...
Au sommet, sur la crête supérieure, nous voici au bord d'une falaise au-dessus d'un précipice: la gorge d'Escuain. Tel Leonardo Di Caprio à la proue du Titanic, Guy retient Kate Winslet! Comme la veille sur le Mondoto, nous admirons le centre de la chaîne pyrénéenne qui s'offre à notre vue. Admirez les en plein écran dans l'album de 135 photos!
Nous étions en face des montagnes dites "Las très sorores" dont Guy nous conté la légende.
Clic-clac, une photo de groupe, les pieds dans la crotte des biques qui résident ici, et nous redescendons par un secteur de rochers plus gros, sans pierraille. Casse-croûte à l'abri de la "crête militaire", petite sieste, puis retour au point de départ par le même itinéraire...
samedi 5 septembre 2009
Mondoto, Buerba
Après la visite de l'ermitage de San Urbez, la route nous mène à Nerin où nous garons nos voitures au bord d'une piste. Grand soleil, frais pour la saison, idéal. Nous sommes à 1250 mètres et visons le Mondoto à 1962 m. Pas de difficulté sur ce sentier rocheux, bien cairné, entouré de buis et d'une plante avec laquelle nous faisons connaissance: des "coussins de belle-mère" ou Echinospartum horridum (Genêt horrible). Nos chevilles et mollets en ont gardé de petites traces!
En s'élevant, on découvre plus loin Fanlo, autre village de la vallée de Vio, la Peña Montañesa... Arrivés à l'étage supérieur, c'est une pelouse qui recouvre la pente ouest du Mondotò, comme un pan incliné. Un abri de pierres sèches sert de protection aux bergers contre le soleil. Sa taille ne leur permet que de s'y installer couché... On découvre le Mont Perdu et les pics environnants que nous détaillerons au sommet.
Arrivés en haut, c'est un précipice: environ 1000 m. plus bas, la vallée d'Añisclo , un cañon très étroit où coule le rio Bellos.C'est face à ce panorama, expliqué par Guy, que nous avons cassé la coûte, suivi d'un bon moment de détente sur ce promontoire.
La vue côté sud laissait voir le lac au sud d'Ainsa dans la brume et le large piémont. A l'est, Guy nous a montré notre objectif du lendemain, le Castillo Mayor, un synclinal "ébréché"...
Comme nous ne pouvions pas revenir à Puyarruego par la route à sens unique, le retour par Buerba nous a permis de visiter ce village naguère abandonné, comme d'autres dans cette région pauvre, désormais restauré pour des résidences secondaires. Nous avons admiré les cheminées aragonaises typiques, et les anciennes aires de battage devant chaque ancienne ferme.131 images dans l'album, en plein écran!
En s'élevant, on découvre plus loin Fanlo, autre village de la vallée de Vio, la Peña Montañesa... Arrivés à l'étage supérieur, c'est une pelouse qui recouvre la pente ouest du Mondotò, comme un pan incliné. Un abri de pierres sèches sert de protection aux bergers contre le soleil. Sa taille ne leur permet que de s'y installer couché... On découvre le Mont Perdu et les pics environnants que nous détaillerons au sommet.
Arrivés en haut, c'est un précipice: environ 1000 m. plus bas, la vallée d'Añisclo , un cañon très étroit où coule le rio Bellos.C'est face à ce panorama, expliqué par Guy, que nous avons cassé la coûte, suivi d'un bon moment de détente sur ce promontoire.
La vue côté sud laissait voir le lac au sud d'Ainsa dans la brume et le large piémont. A l'est, Guy nous a montré notre objectif du lendemain, le Castillo Mayor, un synclinal "ébréché"...
Comme nous ne pouvions pas revenir à Puyarruego par la route à sens unique, le retour par Buerba nous a permis de visiter ce village naguère abandonné, comme d'autres dans cette région pauvre, désormais restauré pour des résidences secondaires. Nous avons admiré les cheminées aragonaises typiques, et les anciennes aires de battage devant chaque ancienne ferme.131 images dans l'album, en plein écran!
Ermitage de San Urbez
Première étape de notre séjour en Aragon, l'Ermitage de San Urbez est situé à l'entrée de la vallée d'Añisclo, un canyon taillé dans la roche calcaire par le rio Bello, profond à cet endroit d'une centaine de mètres.
Premier plaisir: passer sur un splendide pont roman au-dessus du rio à l'eau pure, bleue.
De l'ermitage, nous avons vu une chapelle à demi troglodyte.
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