dimanche 30 mars 2008
Histoires à la douzaine.
Le nom Fargues viendrait de forges: il en aurait existé dès l'époque romaine. Parmi les nombreux lieux-dits: le château, la maison, la porte, la fenêtre, l'enfant, le bonhomme, le rentier, le bourgeois…
Le long du chemin, Claude nous a montré:
- la fontaine de Boucou,
- le château de Bombardé qui fut une caverie, avec sa tour caractéristique. En 1567 y habita Pierre de Camon, gouverneur de Mont de Marsan. - Le moulin de Montfort, bâti en 1500, fortifié. Il fallait deux heures pour moudre un sac de 80 kilos. Au long du Bahus il y avait de très nombreux moulins, mais ils ne pouvaient pas être très puissants à cause du faible débit en été et en automne.
- Une source guérisseuse évoquant une série d'apparitions de la Vierge Marie, du 3 juillet au 28 décembre 1876, toujours vers minuit, qui provoquèrent une vive polémique. Le clergé, écoutant les témoignages de la fillette, Marie Ducla, et celui du prêtre, n'a pas reconnu ces apparitions, au grand dam de la population.
- Le petit "mausolée" de Michel Joie, un personnage atypique, auteur du livre "Sport en joie" et conseiller sportif très controversé. - L'église St Martin, ancienne chapelle seigneuriale de 1740 qui possède sur l'autel deux panneaux de bois sculpté polychromes représentant la vie du saint.
- Une grande maison ayant appartenu à Sosthène de Morland, commandant de zouaves à la bataille de Reichshoffen.
- Le château de Dade (une grande maison carrée) ayant appartenu à la famille De Lucmau de Classun.
- L'étable de Mr Ducom, qui gagna une médaille d'or au Concours général agricole avec son taureau de race blonde d'Aquitaine, Joko.
- La peyre (pierre) de Pithié. C'est une pierre qui présente à son sommet un trou dans lequel reste toujours un peu d'eau "miraculeuse". Une femme, se lavant les seins ou une autre partie du corps de 2 à 5 jours après la lune nouvelle avec cette eau, pourrait avoir un retour de flamme après le retour d'âge! On pourrait soupçonner Claude de guetter près de là… Cette pierre fait partie d'un ensemble mégalithique décrit dans un précédent billet. - C'est après le chemin Henri IV, jonché de pétales blancs, que Claude nous a conté que sa grand-mère était persuadée d'avoir entendu le juif errant.
- Passant près de la maison où avait habité "la piérroune", il nous conta que celle-ci fut tuée par un essaim d'abeilles, qui ont accompagné le cercueil jusqu'à l'église de Buanes!
- Le moulin de Classun, au loin, les deux moulins de Buanes,
- la fontaine de Piélet et ses salamandres, celle de Marcerin,
- le quartier de Boucou, partagé entre Buanes et Fargues,
- l'endroit où sont enterrés les deux soldats anglais, déjà contée dans un précédent billet.
Claude nous a raconté l'histoire du "Crabé": Celle d'un mort qui avait demandé que l'on fête son décès avec son vin. Ses voisins, ivres, pensant avoir entendu le défunt ressuscité, se sont assis sur le cercueil. Comme à ce moment ils ont senti le poids de lourdes cloches sur leurs épaules, ils ont gardé le silence sur cette journée. Seul Claude a reçu une confidence d'un des acteurs de ce "drame"…
Enfin, Claude nous a une nouvelle fois fait visiter son musée que la plupart des marcheurs ne connaissaient pas: voitures à cheval et automobiles, divers objets anciens, sacs de jute…
Le temps doux de la matinée s'est rafraîchi alors que Claude et Simone son épouse nous offraient chaleureusement pastis landais, Jurançon et floc maison…
Les autres photos sont dans la Galerie!
lundi 24 mars 2008
Comme un lundi... de Pâques!
Eh bien non, ce n'était pas le genre de conversation, ce matin à Arboucave, entre les 27 randonneurs! Pourtant après les repas de Pâques d'hier avec agneau, haricots et chocolats, ce lundi aurait dû être un peu lourd… Mais c'était férié, et après une nuit bien pluvieuse, les corps et les esprits étaient frais et dispos.
Michel nous emmenait sur un circuit court et facile, dans la vallée du Gabas, à l'aller par des chemins vers Lacajunte, au retour par les bandes enherbées au long du Gabas du moulin de Puyol au moulin d'Arboucave. Car il s'agissait tout juste d'une mise en appétit avant notre désormais traditionnelle omelette pascale! Trois amis Tour'hist du Vic-Bilh avaient à cette occasion fait le déplacement... C'est dire si c'est un évènement! Cette année pas de beignets, mais charcuteries, omelette aux patates et jambon, fromages, salade, tartes aux fruits, vin et café, le tout servi et resservi à volonté. Voilà un solide déjeuner. Déjeuner au sens où on l'entend dans notre campagne, c'est-à-dire casse-croûte du matin! Est-ce la raison pour laquelle il y avait aujourd'hui à peu près autant d'hommes que de femmes?
Cliquez 2 fois sur la flèche.
Après cela, avec ce temps, que faire? Une sieste? Pas pour dormir, après le café! Un autre genre de sieste? Certains sont partis chez eux rapidement…
D'autres, les busocs (du verbe gascon busocar: musarder) sont allés exercer leur curiosité en face de l'auberge de l'Eyre, au quiller. C'est probablement un des plus beaux endroits pour jouer aux quilles de 9: une ancienne grange aménagée par les amateurs du village avec beaucoup de goût, qui abrite deux plantiers (terrains de terre battue). Si autrefois les joueurs étaient des paysans "partis vendre leur veau au marché qui, dilapidant les sommes ainsi gagnées dans des paris inconsidérés, s'en retournaient « avec la corde »", était là un jeune amateur autochtone qui faisait le ménage! Il s'est fait un plaisir de nous initier au jeu, à ses règles. Claude, le seul parmi nous à être couvert d'un béret, s'est essayé le premier au lancer de boule, suivi par d'autres débutants. Avec ou sans béret, il faut de l'entraînement!
À 12h45 il était temps pour les busocs de rentrer à la maison… pour mettre les pieds sous la table? À chacun sa réponse.
Quelques photos...
lundi 17 mars 2008
Omelette pascale.
La pénitence va prendre fin, la chair réapparaître sur les tables, ce sont les " Pâques charnels", comme on les nommait joliment au Moyen Age. La table d'abondance est de mise, avec l'agneau pascal, de chair ou de pâte, le porc, et les œufs sous toutes les formes, omelettes, œufs durs colorés, gâteaux à base d'œufs et " soupes rousses". L'uniformité a englouti les variétés régionales, et il suffit d'un nid rempli d'œufs et de poussins pour transformer le moindre quatre-quarts en gâteau de Pâques. Peut-être est-ce une façon de perpétuer la tradition !
Les œufs, sous toutes leurs formes" Le lundi de Pâques, lou dilun de Pàsco, jour où l'on organise force parties de campagne, toute famille méridionale s'apprête à " faire l'oumeleto ", faire le repas dont l'omelette est le plat traditionnel. "Oumeleto, noù-melats, truytàda, pascàdo", l'omelette pascale se prépare aux fines herbes ou, plus délectable encore, avec des rouelles de saucisson coupées en petits dés. Par allusion au frémissement de l'omelette dans la poêle, si plaisant à entendre après la maigre chère de carême, rire de tout son cœur se dit "rire coume une pascàdo". Pas plus qu'il n'admet de Noël sans touron, le Catalan ne conçoit de Pâques sans omelette. " Comme Jean Poueigh, tout observateur régional du début du siècle aurait pu noter le même fait, l'omelette était partout le dimanche ou le lundi de Pâques. Elles étaient prétexte à des réunions ou à des jeux. En Seine-Maritime, le lundi de Pâques, se tenait une "assemblée " où chacun se rendait pour manger l'omelette. Il fallait la réaliser sur place et la retourner. Ce moment était attendu par tous et on se moquait des maladroits. Dans la Somme, jeunes gens et jeunes filles se réunissaient par groupes de huit ou dix, pour manger l'omelette de Pâques. Les garçons apportaient les œufs et, après le repas, garçons et filles jouaient à colin-maillard. Dans l'Aunis et la Saintonge, le repas de Pâques comprenait obligatoirement une omelette et des petits agneaux. Les œufs et les agneaux avaient été préalablement bénits, et on ne brûlait pas les coquilles des œufs, parce que saint Laurent avait été supplicié sur un gril chauffé aux coquilles d'œufs, et les ossements de l'agneau, " qui figuraient l'agneau pascal ", n'étaient pas jetés, mais enterrés. Dans les Pyrénées-Orientales, les familles assistaient à la première messe pour pouvoir manger l'omelette avant le lever du soleil ; en Gascogne, il fallait casser les œufs dès le Samedi saint, en compter six par personne, et la cuire de façon à ce que le couteau y tienne droit. Personne ne résistait à la tradition de l'omelette, même les mécréants, comme le raconte Marie Mauron dans Les Cigales de mon enfance: " Ainsi, lors d'un printemps qui s'annonçait pourri et décidé à tout pourrir aux champs, lui, le païen, ne croyant qu'à la terre, au soleil et aux éléments, nous emmena, le lendemain carillonné de Pâques, pèleriner, en jardinière, au minuscule sanctuaire de notre Crau : Notre-Dame-des-Œufs, de Vacquières.. L'aïeule se signait. L'omelette pascale, faite sur trois pierres, dehors, en allumant le feu au soleil, avec une loupe, à l'heure juste de l'astre à son zénith, cette tradition naturelle, ce symbole de renaissance universelle l'exaltait. Le Soleil-Roi ! Soli Deo ! L'aïeule se signait encore. "
Dans le dictionnaire de la Grande Lande, il est fait mention dans l'ancienne landes de l'omelette "peynude" (pieds nus), la bien nommée. une omelette d'oeufs, de seil et poivre, objet de retrouvailles des bergers et des meuniers. Notre société moderne, en quête de convivialité a gardé le rite: à la maison, en famille, au village, dans le quartier, l'omelette pascale reste d'actuailté. Tradition et particuliarisme des régions vont encore de pair, l'asperge est l'attribut de l'omelette landaise, le saucisson de la béarnaise, l'aillet de la girondine, la pipérade et le jambon de la basquaise, le lard de la provencale....
C'est orthodoxe!
Histoire d'oeufs
Frénésie printanière des poules...
dimanche 16 mars 2008
Pimbo: après l'effort, le réconfort!
Nous avons longé le Gabas à travers bois et roncier par le sentier ouvert au prix de grosses suées l'été dernier par des moines défricheurs et leur abbé Francis. Les ronces n'ont pas encore beaucoup repoussé, il faut en profiter! Hasard et surprise, le propriétaire du roncier était là devant nous avec son grand tracteur, faisant le tour de sa parcelle en écrasant les ronces…
À l'orée du bois, la silhouette de la collégiale se détachant du bourg de Pimbo, là, tout en haut, marquait notre objectif. Nous étions "au pied du mur". Oui, cette côte est comme un mur à escalader!
Il était à peine onze heures, aussi l'idée de visiter le conservatoire du coteau du Moulin, à mi-côte, a été émise, mais certaines jambes menaçant de flageoler nous avons terminé l'ascension "dans la foulée". Là haut, à la fontaine située en contrebas de l'église et du jardin botanique, nous attendaient les maris de nos amies randonneuses Pimbolaises. Avec de l'eau? Non. Un … Comment dire? Ravitaillement? Pique-nique? Buffet campagnard? Collation? Dégustation? Apéro? Cocktail? Des toasts au pâté de foie de canard, au cou de canard farci, au foie gras entier, le tout d'une merveilleuse qualité, de généreuses tranches servies à discrétion. Ces produits de Marinette et de Nathalie et J.Luc étaient accompagnés d'un excellent rosé et d'un délicieux Sauternes aussi généreusement servis par Monique et Monique, René et J.Luc! Pendant ce temps, dans l'église à côté, les fidèles célébraient les Rameaux et priaient peut-être pour nous, infidèles, qui faisions fi du Carême!
Après ceci, la fatigue de la randonnée était oubliée et les esprits chaud pour continuer la visite! Nathalie nous avait parlé d'un souterrain, un tunnel traversant la rue principale et sa maison "Voizé": Claude tenait à voir cette curiosité, tout le monde a suivi. C'est effectivement spectaculaire: tunnel, pont, caves, le tout en pierre permettant de relier les deux côtés de la rue sans la traverser. Il faut dire que le sommet du coteau est tellement étroit que les maisons qui paraissent n'avoir qu'un rez-de-chaussée ont en fait deux ou trois étages!
Encore un excellent souvenir de Pimbo. Cette fois, en matière d'accueil, la barre est placée très haut!
vendredi 14 mars 2008
Marcher à gauche ou à droite?
La circulation des piétons, et notamment des randonneurs hors agglomération ne doit s’effectuer qu’avec la plus grande prudence pour leur propre sécurité comme pour celle des autres usagers de la route. L’article R. 412-42 du code de la route impose la circulation des groupes de piétons sur le bord droit de la chaussée pour des raisons évidentes de sécurité. En effet, la circulation sur le bord gauche de la chaussée d’un ensemble de personnes de la taille d’un grand véhicule s’assimile à la circulation d’un véhicule à contresens. Ce groupe représente un danger pour les véhicules venant en sens inverse qui seront obligés de faire un écart important préjudiciable à leur sécurité et à celle des véhicules venant également en sens inverse, pour les membres mais aussi du groupe même qui, en cas de danger, ne pourront rapidement se réfugier sur l’accotement.
Ce n’est que dans le cas où les membres de ce groupe circulent en colonne par un que le Il de l’article R. 412-42 leur impose de se tenir sur le bord gauche de la chaussée dans le sens de leur marche, sauf si cela est de nature à compromettre leur sécurité ou sauf circonstances particulières Il est recommandé d’utiliser en priorité l’accotement quand celui-ci est praticable et d’encadrer le groupe en plaçant un responsable à l’avant et à l’arrière et de prévoir un éclaireur pour les virages.
Enfin, si la réglementation n’impose la signalisation que de chaque colonne ou élément de colonne empruntant la chaussée, la nuit ou le jour lorsque la visibilité est insuffisante [utilisation de feux), il ne peut qu’être recommandé à tous les randonneurs de se rendre visibles par le port de vêtements clairs ou de vêtements et accessoires (brassards par exemple] munis de bandes fluorescentes le jour et réfléchissantes la nuit.
jeudi 13 mars 2008
La vie d'un Président.
Où était il? à l'Assemblée générale du comité départemental de randonnée. Si l'on en croit le site des caminayres de Labatut, le repas semble le moment le plus important de cette réunion! On n'y apprend pas grand chose de l'ordre du jour, mais la menu est détaillé!
La preuve par l'image.
Je plaisante, mais le site des Caminayres est bien fait, les randonnées très bien racontées, l'état d'esprit de ce club semble excellent...
dimanche 9 mars 2008
Grenade sur l'Adour
À la suite de Jean-Claude, initiateur de cette sortie, nous avons rallié en voiture la ferme "Laborde", située sur le circuit balisé de Grenade, où son fils Laurent élève des vaches laitières avec son épouse Marie-Odile et leurs associés.
Cette fois, pas de côte! Le seul petit vallon que nous avons rencontré est aménagé avec le lac collinaire de Peyrot, commune de Maurrin. Comme nous avons marché sur la digue, nous sommes restés sur le plat!
Le lac de Peyrot, qui assure avec ses 800.000 m3 l'irrigation de terres agricoles, est entouré par une forêt communale de treize hectares. Lieu privilégié pour la promenade, la pêche et l'observation de la faune aquatique, il permet également la pratique de la planche à voile.
Comme le circuit de Cazères, celui-ci est fait de larges et beaux chemins de terre, bordés de talus décorés d'ajoncs en pleine floraison, plantés de chênes, entre champs et forêts, telle le bois de Bédouts. Une voie vraiment royale, puisqu'une partie porte le nom d'Henri IV, près du lac, comme d'autres chemins orientés sud – nord dans la région!
Le ciel était couvert et relativement doux, mais une pluie fine nous a accompagnés en fin de circuit.
Au retour à la ferme, nous avons eu droit à la visite de la salle de traite: point de fermière, mais deux robots s'activaient sous les mamelles des vaches. Les 120 vaches en lactation du troupeau (sans compter les génisses) sont traites par ces deux robots. Chaque vache, munie d'un "badge" fixé sur un collier, va volontairement vers le robot 2 ou 3 fois par jour, attirée par un peu de nourriture qu'il lui distribue. Le robot, guidé par une caméra et deux lasers, lave chaque trayon, puis trait la vache. Il mesure instantanément, pour chaque quartier de la mamelle, la quantité de lait, mais aussi sa qualité: la mesure de la conductivité permet de détecter les mammites et la couleur indique une éventuelle présence de sang. Le lait impropre est dérivé. Toutes ces données sont enregistrées et traitées informatiquement, ce qui permet notamment de détecter les maladies... Les incidents sont signalés à l'éleveur par radio sur un récepteur portable, une ou deux fois par semaine: par exemple si une vache pose un pied sur un tuyau… A la sortie, chaque vache est orientée par une porte automatique vers le lot correspondant à son niveau de production.
Regardez le film de cette page qui explique le fonctionnement des robots.
Un robot à la ferme
Le robot de traite: pour qui? Pourquoi?
Traite rock'n'roll
À la fin de la visite, à côté des grandes citernes de lait qui sont vidées tous les trois jours, du lait nous était offert sous forme de chocolat chaud, accompagné de pastis landais et de café.
Grand merci à nos hôtes.
dimanche 2 mars 2008
Miramont - Sensacq
Du stade, direction Jamboué pour les 27 marcheurs, puis le vieux lac sur le Bahus et son ancien moulin. C'est une retenue d'eau privée. De la digue le regard fait le tour des rives entièrement boisées. Les arbres et arbustes les pieds dans l'eau se penchent à la recherche de lumière. Le ciel se reflète sur l'eau calme. L'étape suivante c'est l'étage supérieur, le grand lac de 2 millions de m3. C'est une retenue publique de l'Institution interdépartementale de l'Adour, destiné à l'irrigation alentours, via le Bahus et au soutien de l'étiage de l'Adour, en complément d'autres stockages de la région. De la digue, la vue se perd du ciel à l'eau qui le reflète, en passant par l'horizon pyrénéen. Après la traversée du déversoir sur des pierres judicieusement disposées, on suit le sentier qui longe la rive ouest du lac, en débusquant canards et ragondins qui s'abritent dans la végétation lacustre. De la rive opposée se détachent quelques bosquets, le clocher de Garlin…
La traversée de la lande nous mène vers le "château" de Laulhé situé en Lauret à la limite d'un quartier de Miramont où subsistent quelques vignes et troupeaux de brebis qui ont fait, avec l'élevage bovin, la prospérité de ce quartier, avant le maïs. Par le chemin de Compostelle, un panorama vers Lauret et le château d'eau d'Arzacq avant de plonger dans la vallée du Bas où se niche la petite église de Sensacq. Personne n'a osé entrer visiter l'intérieur avec les chaussures garnie de la boue argileuse bien collante amassée en chemin!
Les chasseurs qui organisaient une battue ce matin avaient déterminé leurs positions en fonction de notre parcours. Une relation téléphonique au cours de notre progression nous assurait la sécurité. Il s'est trouvé qu'ils ont abattu un sanglier au bord de notre chemin, juste avant notre passage. Ils embarquaient la meute de chiens et le sanglier, que nous avons pu voir.
Un bout de macadam, et nous revoilà remontant la pente à travers bois jusqu'à la maison Du Bos. Dans la cour de ce magnifique ensemble maison et granges, restauré avec goût et talent, très bien situé, dominant la plaine face aux Pyrénées et accueillant les visiteurs dans ses gîtes et chambres, nous attendait le ravitaillement offert par nos charmantes randonneuses de Miramont. Dans ce cadre de charme, l'appétit creusé par l'effort, le pastis d'Amélie et le cidre ont été appréciés, savourés! Merci à nos hôtes.
Après un peu de route, nous retrouvions le bourg de Miramont. Sur la hauteur, à côté du château d'eau, l'église St Martin. Nous n'avons pas pu jouir du point de vue sur les Pyrénées, la couverture nuageuse ayant progressé vers le sud. Quelques maisons du bourg sont elles aussi très bien restaurées, telle celle de Christine qui nous quittait là, ainsi que l'Eden Pack", siège du club de rugby. Les joueurs partaient justement en car pour un match à l'extérieur.
Notre "match" étant terminé, sans coup de sifflet ni vaincu, chacun est reparti vers sa douche et son repas dominical!
samedi 1 mars 2008
Visiteurs du blog.
Dans une conversation, on voit son ou ses interlocuteurs, voire on entend leurs répliques au téléphone. On peut évaluer leur nombre, l'intérêt éprouvé, leur attention, leur acquiescement, leur disponibilité...
L'auteur de ce blog reçoit quelques félicitations, quelques marques d'intérêt qui lui font plaisir, mais se demande si ce ne sont que des marques de politesse, s'il peut généraliser à son public potentiel, quel est le nombre de lecteurs, s'ils sont satisfaits au point de le lire régulièrement...
Un blog est particulièrement fait pour que les lecteurs puissent écrire des commentaires! Or, ils sont plus que rares. L'auteur n'attend pas des flatteries, mais des répliques qui enrichissent le blog, le rendent "convivial". Des commentaires prouveraient l'intérêt des lecteurs pour ce blog, et en feraient réellement le blog du club!
Alors, l'auteur solitaire se rabat sur les chiffres que lui fournit BigBrother Google sur la fréquentation du blog! Ce ne sont que des chiffres, et ils méritent interprétation...
Il y a une contradiction entre ces deux tableaux: Le 1er donne seulement 366 visiteurs, le second beaucoup plus, puisque 363 auraient fait plus de 9 visites et autant n'en auraient fait qu'une!
La plupart des visites durent moins de 10 secondes (hasard, erreurs?), mais 359 ont duré plus d'une minute.
Parmi les voies de connexion, il y a le moteur de recherche (Google est seul!). Certains trouvent ce blog par hasard, par exemple en cherchant "Tursan" ou "Aramits fête des bergers", etc., mais beaucoup d'entre vous, plutôt que de taper l'adresse ou de cliquer sur un lien dans un de mes messages ou d'ajouter cette adresse dans leurs "favoris", demandent par exemple "randotursan" à Google!
J'ai aussi des statistiques sur l'origine géographique des lecteurs. 4 visites des Etats-Unis, 4 de Suède mais les visites suédoises ont duré en moyenne 8.25 mm!
La France fournit bien sûr l'écrasante majorité, surtout de la région (données imprécises), mais aussi de la région parisienne, Bordeaux, Lyon...
Ne vous inquiétez pas, chers visiteurs, vous restez anonymes tant que vous le désirez!
A bientôt!
Miramont-Sensacq
372 habitants: Miramontoises et miramontois.
Ø Tumulus néolithiques de l'âge du Bronze et de l'âge du Fer.
Ø Vestiges gaulois : poteries, bijoux, armes.
Ø Eglise St Martin de Miramont : clocher-pignon. Elle est située sur la butte qui domine le village et offre un vaste panorama, vers le Tursan et le béarn, juqu'aux Pyrénées
Ø Château des barons de Sensacq : portes et fenêtres à meneaux du VIIe siècle.
Ø Fermes anciennes : ferme de Perrou.
Ø Rattaché en 1844 à l'ancienne bastide anglaise de Miramont, le hameau de Sensacq fut jadis une baronnie dont le château conserve des fenêtres à meneaux et portes du 17ème.
Ø Plantier pour jeux de quilles de neuf. Démonstration!
Ø Une grande maison et ses dépendances, accueillante: la maison Du Bos
Ø Le lac de Miramont et son observatoire ornithologique (réserve pour oiseaux migrateurs), comporte des aires de jeu, de Pique nique et des Barbecues, un sentier botanique et un parcours de santé.
Eustache BRUIX (St-Domingue, 18°)… Cette famille landaise figure plusieurs fois dans l'"Armorial des Landes" du baron de Cauna. On y trouve :1) XVII° siècle : Jean-Louis de BRUIX x 2 3 1685 Jeanne de LALANDE, fille de Bernard, écuyer, baron de Magescq et autres lieux, et de Jeanne de LABADIE (II, 332).2) début XVIII° siècle : 22 5 1708 noble François de BRUIX, écuyer, seigneur baron de Miramont, habitant au dit Bruix; la baronnie de Miramont avait été achetée en 1686 à Messire Jean de PARDAILLAN, comte de Gondrin, marquis de Sévignac, et Marie-Josèphe de POYANNE son épouse, par le sieur de BRUIX (III, 22 et II, 360). 3) début XVIII° siècle : noble Pierre de BRUIX, écuyer, seigneur de Miramont (aujourd'hui Miramont Sensacq, près Geaune) x Marie DABADIE, fille de Jean, sieur de Bédoucat, capitaine au régiment du Roi, et de Françoise de PARRABèRE, demoiselle (Cm M° Garrelou 29 1 1693) (I, 215). 4) avant 1789, le baron de BRUIX vend la baronnie de Miramont à Joseph François de LARTIGUE, baron de Sorbets (II, 86 et 276).5) 25/06/1758 : Marie de BRUIX, demoiselle, veuve de Messire Joseph de GERMENAUT. 6) 5/12/1760 : Marguerite de BRUIX, sa soeur, créancière de 2.000 livres envers Messire Jean-Pierre de BARRY, écuyer, seigneur de Pujol, vicomte de Lanusse.7) 1789, assemblée de la noblesse des Landes : André de BRUIX, seigneur baron de Bruix (II, 60) et haut et puissant seigneur François de BRUIX, seigneur en partie de Poursingues (II, 32), maréchal des camps et armées du Roi, chevalier de Saint-Louis, président de l'ordre de lanoblesse des Landes (II, 60, 87 et 99). Dans l'Indemnité de St Domingue, on trouve par ailleurs, en 1829 : de BRUIX Gabrielle Thérèse Stéphanie et Théodore Emmanuel Eustache, petits-enfants et ayant-droits de Marie Madeleine CAVELIER de LA GARENNE, baronne de BRUIX, sur la sucrerie La Garenne et d'Osmond à Maribaroux, paroisse de Ouanaminthe. J. de Cauna
Photos de pélerin