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dimanche 22 février 2009

Aubagnan

Lever de soleil sur Aubagnan.A la recherche d'un circuit sans encombre, nous en avons trouvé un entre Aubagnan (Albaïa en 1070) et Coudures. Hélas, nos pistes habituelles comme par exemple le sentier longeant le lac de Coudures, étant encombrées d'arbres couchés, il nous a fallu arpenter le macadam plus que de coutume.
Partis par l'allée des bénévoles qui rend hommage aux constructeurs des coquettes arènes d'Aubagnan, passant devant l'église, nous sommes descendus dans la vallée du Gabas par la côte du château. Le déracinement d'un arbre a mis à nue la ruine d'un bâtiment caché par la végétation, au bord de la route. à côté, une plantation de pins dévastée témoigne de la violence de la tempête du mois dernier. Sur le chemin qui suit la vallée jusqu'à Coudures, le hangar du lieu-dit "la tuilerie" a été soufflé par le vent. Après Bussy et Brameloup, nous voici à la fontaine et lavoir restauré au pied du village de Coudures. Un chemin de travers mène près du château. A les un bois de chênes abrite les bazadaises de la famille Bergeras. Nous passons sur la digue du lac de l'estéla, légèrement embrumé. Nous le contournons par Laburthe, Péron, Chantegrit et revenons à Aubagnan par Darrichard. Après les avoir apercu deux fois au loin sur d'autres chemins, nous avons croisé nos alter-ego d'Hagetmau: les Trotte-sentiers de Chalosse!
12 marcheurs pour une balade facile de 158 arpents (11,3 km). Album photos

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dimanche 15 février 2009

Pécorade - Castelnau-Tursan

Ciel bleu et petite gelée. 12 marcheurs sur un circuit de 10 km évitant les traversées de bois, conformément à l'arrêté préfectoral consécutif à la tempête. En regardant autour de nous, nous n'avons pourtant vu que très peu de dégâts. Les chablis ont ils tous déjà été dégagés? Les palombes sont encore nombreuses sur les chênes!Traversée du "centre bourg" de Pécorade, son église, direction Castelnau par Jouan, descente, montée, descente, l'Escoulich et son ancien moulin, montée, ascension de la motte féodale de Castelnau-Tursan, traversée du bourg, détour par Monluc et retour à Pécorade par le château d'eau et l'église. Circuit plus court et plus goudronné qu'à l'habitude...Belles vues sur les coteaux et vallées du Tursan et sur la chaîne des Pyrénées, quoiqu'un peu voilée, ce matin...
Album photos.
Pécorade - Castelnau-Tursan

dimanche 8 février 2009

Toutes voiles Duhort

Il était décidé d'aller randonner à Duhort-Bachen. Encore faillait il trouver une boucle, tâche plus ardue après la tempête du 24 janvier laissant nombre d'arbres en travers des chemins et sentiers. Martine et Roger ont été les tâcherons. Après un repérage qui a valu à Martine de pousser la voiture de Roger embourbée, ils ont trouvé un itinéraire longeant l'Adour sur près d'un kilomètre. C'est là qu'ils ont dû bûcheronner à la tronçonneuse pour dégager des chablis un agréable sentier.
Sur la place de la bastide de Duhort, 17 randonneurs. Partis en direction d'Aire, nous sommes passés devant l'ancien moulin sur le Lourden, très romantique au fond de son plan d'eau. La montée de la côte sur la crête longeant la vallée de l'Adour s'est faite par un joli chemin à travers bois, bien dégagé. Sur la crête, à Jolibois (près de Jeanfile!) un tunnel d'élevage de canards avait souffert de la tempête. Comme sur tous les chemins menant aux élevages en plein air, la boue n'a pas épargné nos chaussures, celles de Ghislaine n'étaient plus aussi blanches...
La traversée de la plaine agricole nous a valu la rencontre d'un lièvre déguerpissant d'une touffe d'herbe presque sous nos pas, d'un écureuil traversant la route, d'un faisan... Le meilleur vint alors: le joli sentier, bien entretenu, au milieu d'un roncier à mûres, dégagé des chablis par Martine et Roger. Ce sentier longe des saligues. Originellement, on désignait ainsi les zones bordant le fleuve, où se développent des saules. C'est le lit majeur(glossaire), parsemé de bras morts, inondé lors des crues. Par extension on y assimile les excavations laissées par les gravières comme celle de Duhort, formant des réserves d'eau. L'Adour avait son gros débit hivernal, grondant au passage du seuil des Arrats, équipé d'une passe à poissons. Ce seuil permet la traversée d'un gazoduc.
Revenant par la route, nous avons longé l'ancienne abbaye St Jean de la Castelle, un très bel et imposant ensemble de bâtiments, devenue haras.Après un crochet par Choy nous avons suivi la route Cazères - Duhort pour franchir de nouveau la crête par le quartier du Castéra (château détruit). Des techniciens s'affairaient encore, en ce dimanche matin, à rétablir les lignes téléphoniques endommagées par les chutes d'arbres de la tempête.
Nous n'avons pas rencontré les majoraux de Duhort.

Nous avons marché 14,5 km. Le circuit sur Google Maps. Les photos.

Programme de randonnées


De nombreuses personnes, voulant connaître notre programme de randonnées, vont dans "A la carte" et cliquent sur "Au programme". Désolé, ce n'est plus là que ça se passe.
Désormais, le programme actualisé est accessible par le lien "Prochaines randonnées" situé en haut de la marge.

Vous pouvez aussi consulter "l'historique" de nos randonnées, sous forme de tableau. Dans ce tableau: des longueurs de circuits, dénivelées, des liens hypertexte vers les récits sur le blog, des liens vers les cartes Google Maps.

dimanche 1 février 2009

Sur le toit des Landes

L'Himalaya est le toit du Monde, l'Everest son faîte. Le Tursan est le toit des Landes, son point culminant est à Lauret: 234 mètres. Aujourd'hui nous en avons fait l'ascension! Journée mémorable. Les circonstances, il est vrai, nous ont aidés, car habituellement l'accès à ce sommet est particulièrement délicat: derrière une clôture électrifiée un troupeau de (vraies) blondes y paissent, gardées par un taureau dissuasif! Roger avait préparé cette expédition et pris contact avec une charmante sherpa: Sabine, détentrice de ce "haut lieu", qui nous a accompagnés.Huit jour après la tempête, on pouvait s'attendre à en trouver des stigmates en proportion de l'altitude, mais nous n'avons vu sur notre parcours que relativement peu de dégâts par rapport aux communes environnantes: ça et là les groupes électrogènes tournaient, les électriciens s'affairaient, quelques arbres gisaient, mais les trois chênes du point culminant restent victorieux, majestueux.Si par temps clair on peut observer de là, avec des jumelles, plus d'une vingtaine de clochers, le ciel brumeux ne nous l'a pas permis. Nous étions 12 à marcher 9 km à l'est du village. Nous avons aussi découvert le lieu-dit Beylehore et l'intérieur de l'église récemment restaurée avec simplicité et bon goût.
Quelques autres photos dans l'album du jour...

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