Ce dimanche de mai, une randonnée parmi tant d'autres en notre Tursan...
Une rando de routine? Non, car agrémentée d'une visite du moulin de Puyol-Cazalet, guidée par Jacques son propriétaire qui s'attache à conserver et faire revivre ce moulin.
Après l'histoire, les explications techniques, la démonstration!
Merci Jacques!
dimanche 30 mai 2010
jeudi 27 mai 2010
dimanche 16 mai 2010
Peña de Oroel
La Peña de OROEL (1789 m, rocher d'Aurelius) "ressemble à un grand bateau échoué sur les plateaux du Val Ancha" (sic: Alain Boyer et Jesus Pardina). Elle domine Jaca au sud, et offre un magnifique panorama du Pic d'Orhy (à l'ouest), jusqu'à l'Aneto (à l'Est). Dès la sortie du tunnel du Somport on la reconnaît. On comprend que les Aragonnais d'ici n'aient qu'une envie: y monter!
Le vent du nord pousse les nuages qui s'épanchent sur la face nord des Pyrénées. Versant sud les nuages sont allégés, il fait soleil. Nous laissons les voitures au pied du versant nord de la peña, au "parador" de Oroel, un illusoire château en Espagne, départ d'un sentier de parc naturel très bien aménagé. Le versant nord est très pentu mais les innombrables lacets du sentier rendent la progression facile sous les pins sylvestres. Le muguet n'y est pas encore fleuri. Peu avant le sommet des glaçons nous tombent sur la tête: le vent agite les branches, faisant chuter la neige accumulée les jours précédents.
Arrivés à la ligne de crête (collado de las Neveras), au-dessus des pins, nous découvrons le panorama sur la chaîne des Pyrénées, bien que les sommets soient encore un peu cachés par les nuages. Nous poursuivons sur la crête en direction du sommet où se dresse une grande croix métallique, par moments accrochant les nuages. Le vent commence à nous rafraîchir. A nos pieds, le val Ancha offre un beau damier de champs vers, jaunes et rouges. La terre d'ici est rouge. De l'autre côté de Jaca, la vallée de l'Aragon par laquelle nous sommes arrivés; au bout, le col du Somport. Nous progressons dans les arizones (coussins de belle-mère). Ça et là des narcisses.
Nous arrivons à la croix dans le vent et la brume. Un coup d'oeil, une pause photo, mais y pique-niquer serait un calvaire... Nous poussons quand même jusqu'à la pointe ouest de la Peña pour le panorama: on distingue l'embalse (lac) de Yesa.
Demi-tour jusqu'au collado (col), puis descente côté sud vers l'Ermita de la Cueva (ermitage de la grotte). Par endroits apparaît la roche, une sorte de béton des pierres et galets agrégés. La végétation est de type méditerranéen: "coussins de belle-mère" ou Echinospartum horridum (Genêt horrible)., buis, pins rabougris, narcisses...
Nous arrivons à l'ermitage, à flanc de montagne: une grotte où deux hommes s'affairent à faire un feu avec des branches fraîchement coupées, une chapelle troglodyte qu'on vient de laver à grande eau et fleurir, éclairée par un groupe électrogène, une construction de pierre récente où le groupe de paroissiens prépare son repas. Ils préparent la romeria (pélerinage) de Pentecôte, dimanche prochain.Sur une petite terrasse ensoleillée, face au sud, il fait bon. C'est ici que nous sortons nos casse-croûte des sacs.
Revenus sur la crête d'Oroel, Guy peut maintenant nous aider à distinguer les sommets pyrénéens maintenant dégagés, du pic d'Orhy au pic d'Aneto.
Descente par la même piste qu'à l'aller. Gâteries sorties des malles de voitures. Nous avons cumulé 780 mètres de montée (dénivelée positive) dans la facilité.
Alors que ce matin nous sommes passés par la vallée d'Aspe avec une pause café à Urdos, le tunnel du Somport et la vallée du rio Aragon jusqu'à Jaca, au retour nous passons à l'est par Biescas, la station El Formigal et la vallée d'Ossau avec une escale "obligatoire" dans les ventas du col du Portalet
Album des photos de Francine.
Album des photos de François.
Le vent du nord pousse les nuages qui s'épanchent sur la face nord des Pyrénées. Versant sud les nuages sont allégés, il fait soleil. Nous laissons les voitures au pied du versant nord de la peña, au "parador" de Oroel, un illusoire château en Espagne, départ d'un sentier de parc naturel très bien aménagé. Le versant nord est très pentu mais les innombrables lacets du sentier rendent la progression facile sous les pins sylvestres. Le muguet n'y est pas encore fleuri. Peu avant le sommet des glaçons nous tombent sur la tête: le vent agite les branches, faisant chuter la neige accumulée les jours précédents.
Arrivés à la ligne de crête (collado de las Neveras), au-dessus des pins, nous découvrons le panorama sur la chaîne des Pyrénées, bien que les sommets soient encore un peu cachés par les nuages. Nous poursuivons sur la crête en direction du sommet où se dresse une grande croix métallique, par moments accrochant les nuages. Le vent commence à nous rafraîchir. A nos pieds, le val Ancha offre un beau damier de champs vers, jaunes et rouges. La terre d'ici est rouge. De l'autre côté de Jaca, la vallée de l'Aragon par laquelle nous sommes arrivés; au bout, le col du Somport. Nous progressons dans les arizones (coussins de belle-mère). Ça et là des narcisses.
Nous arrivons à la croix dans le vent et la brume. Un coup d'oeil, une pause photo, mais y pique-niquer serait un calvaire... Nous poussons quand même jusqu'à la pointe ouest de la Peña pour le panorama: on distingue l'embalse (lac) de Yesa.
Demi-tour jusqu'au collado (col), puis descente côté sud vers l'Ermita de la Cueva (ermitage de la grotte). Par endroits apparaît la roche, une sorte de béton des pierres et galets agrégés. La végétation est de type méditerranéen: "coussins de belle-mère" ou Echinospartum horridum (Genêt horrible)., buis, pins rabougris, narcisses...
Nous arrivons à l'ermitage, à flanc de montagne: une grotte où deux hommes s'affairent à faire un feu avec des branches fraîchement coupées, une chapelle troglodyte qu'on vient de laver à grande eau et fleurir, éclairée par un groupe électrogène, une construction de pierre récente où le groupe de paroissiens prépare son repas. Ils préparent la romeria (pélerinage) de Pentecôte, dimanche prochain.Sur une petite terrasse ensoleillée, face au sud, il fait bon. C'est ici que nous sortons nos casse-croûte des sacs.
Alors que certains ont entamé une sieste, un des paroissiens autochtones boit à la bota, puis propose sa gourde à Jacques qui s'en sort bien, à Dédé, roi de la régalade, puis à Betty... Le plus difficile est de savoir s'arrêter! Le vino rancio était excellent.
Ces trois là dopés, nous rebroussons chemin. L'air plus limpide, nous voyons mieux, au sud, les petites montagnes de la sierra de Guara couvertes de forêt, quelque sommet enneigé, une rare vallée habitée et cultivée... Revenus sur la crête d'Oroel, Guy peut maintenant nous aider à distinguer les sommets pyrénéens maintenant dégagés, du pic d'Orhy au pic d'Aneto.
Descente par la même piste qu'à l'aller. Gâteries sorties des malles de voitures. Nous avons cumulé 780 mètres de montée (dénivelée positive) dans la facilité.
Alors que ce matin nous sommes passés par la vallée d'Aspe avec une pause café à Urdos, le tunnel du Somport et la vallée du rio Aragon jusqu'à Jaca, au retour nous passons à l'est par Biescas, la station El Formigal et la vallée d'Ossau avec une escale "obligatoire" dans les ventas du col du Portalet
Album des photos de Francine.
Album des photos de François.
jeudi 13 mai 2010
Fête du basket à Bats avec le TBC
Cinquante personnes se sont présentées à l'inscription de la randonnée de la fête du basket organisée par le TBC - Tursan Basket Chalosse - qui réunit quatre communes: Samadet, Aubagnan, Urgons et Bats. Accueil avec café, boissons et gâteau... Les responsables du TBC nous ont proposé de tracer et baliser le circuit. Au cours de la reconnaissance samedi dernier, le terrain était plutôt glissant dans les pentes du coteau boisé longeant le Gabas... Donc, à disposition des randonneurs dépourvus, un lot d'authentiques bâtons taillés
spécialement par Michel.
Après un départ groupé, la troupe s'étire progressivement, surtout dès l'entrée dans les bois du quartier Bidalons. Une cabane et des cuves à "sulfate" en béton témoignent qu'autrefois il y avait là de la vigne. A la première clairière on aperçoit l'église et le château d'eau de Samadet alignés. On verra plusieurs fois le bourg plus loin. Les acacias embaument, en fin de floraison.
Premier ravitaillement en bas de Belair, rien ne manque: boissons, fruits, fruits secs, gâteaux... C'est ici que se sépare le circuit de 7 km, mais il n'a pas de succès! Le terrain est moins humide que samedi, et il n'y a que des sportifs! Ici commence la partie la plus "technique", en sous-bois, faite de chemins, de sentiers et de pistes de quad, le tout à flanc de colline, en zig-zag, en devers, avec de petits raidillons.
Votre serviteur, muni de la trousse de secours, reste derrière. Tout le monde s'en sort bien. Un jeune garçon, désespéré, est à la peine, ni bien chaussé ni aguerri, lâché par son groupe. Il est récupéré par de bonnes âmes du peloton de queue.
Deuxième ravitaillement à la sortie du bois, aussi sympathique. On entre dans Urgons, d'abord sur du plat, suivant des chemins bordés de champs, puis le chemin de Paluet en sous-bois qui arrive en amont du lac. Là, le grupetto décide d'éviter la côte vers le bourg d'Urgons et de longer le lac par la piste au ras de l'eau. C'est très agréable... et plat!
Malgré ce raccourci nous sommes les derniers à traverser la digue et à remonter vers le bourg de Bats à travers la vigne.
Au bord de cette vigne, la fontaine vient d'être dégagée par des bénévoles. Nous ne l'avons jamais aussi bien vue, elle a du charme!
Quelques mètres plus haut, le hall des sports, l'arrivée. Chacun est content de la balade et de ses efforts. L'ambiance est joyeuse. Comme dans une cour de récré, les filles rient aux facéties du maître et de la maîtresse, raillent le dernier des attardés...
Le diaporama de toutes les photos? Clic!
Afficher Bats: fête du TBC sur une carte plus grande
Après un départ groupé, la troupe s'étire progressivement, surtout dès l'entrée dans les bois du quartier Bidalons. Une cabane et des cuves à "sulfate" en béton témoignent qu'autrefois il y avait là de la vigne. A la première clairière on aperçoit l'église et le château d'eau de Samadet alignés. On verra plusieurs fois le bourg plus loin. Les acacias embaument, en fin de floraison.
Premier ravitaillement en bas de Belair, rien ne manque: boissons, fruits, fruits secs, gâteaux... C'est ici que se sépare le circuit de 7 km, mais il n'a pas de succès! Le terrain est moins humide que samedi, et il n'y a que des sportifs! Ici commence la partie la plus "technique", en sous-bois, faite de chemins, de sentiers et de pistes de quad, le tout à flanc de colline, en zig-zag, en devers, avec de petits raidillons.
Votre serviteur, muni de la trousse de secours, reste derrière. Tout le monde s'en sort bien. Un jeune garçon, désespéré, est à la peine, ni bien chaussé ni aguerri, lâché par son groupe. Il est récupéré par de bonnes âmes du peloton de queue.
Deuxième ravitaillement à la sortie du bois, aussi sympathique. On entre dans Urgons, d'abord sur du plat, suivant des chemins bordés de champs, puis le chemin de Paluet en sous-bois qui arrive en amont du lac. Là, le grupetto décide d'éviter la côte vers le bourg d'Urgons et de longer le lac par la piste au ras de l'eau. C'est très agréable... et plat!
Malgré ce raccourci nous sommes les derniers à traverser la digue et à remonter vers le bourg de Bats à travers la vigne.
Au bord de cette vigne, la fontaine vient d'être dégagée par des bénévoles. Nous ne l'avons jamais aussi bien vue, elle a du charme!
Quelques mètres plus haut, le hall des sports, l'arrivée. Chacun est content de la balade et de ses efforts. L'ambiance est joyeuse. Comme dans une cour de récré, les filles rient aux facéties du maître et de la maîtresse, raillent le dernier des attardés...
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dimanche 9 mai 2010
Garos, en Soubestre
Nous voici aujourd'hui à Garos, ancien chef-lieu du Soubestre. 768 habitants en 1821, 190 en 1990. Depuis, la population augmente... Nous sommes douze pour découvrir le circuit balisé "Au cœur du Soubestre". Paulette l'a parcouru en reconnaissance: "Parcours testé cet après midi! Magnifique avec le soleil! Mais je pense vu les points de vue panoramiques et pas mal d'herbe haute sur des tronçons du parcours qu'il serait préférable d'y aller avec un temps dégagé et un peu de soleil ! Peut-on espérer cela pour dimanche?"
Pour le soleil et le temps clair, il faudra y revenir! Nous aurons du crachin et de la rosée presque toute la matinée, un peu de boue...
Malgré cela nous apercevons vaguement un bout de Pyrénées et profitons du paysage verdoyant et fleuri des collines, du parfum des acacias en fleurs.
Nous partons du bourg, le point le plus haut de la commune et du circuit à 233 m., traversons la vallée de la Rance (pas celle de l'usine marémotrice) et suivons sur 3,5 km une crête étroite, haute seulement de 150 à 130 m. mais avec de belles vues (embrumées aujourd'hui) notamment sur Cabidos.
Une table de pique-nique y est aménagée sur une pelouse parsemée d'orchidées (naturelles, sauvages) soigneusement évitées par la tondeuse.
Ici et là, à Garos, Cabidos ou Piets-Plasence-Moustrou, de belles fermes, maisons et granges anciennes, restaurées ou non... Une yourte, aussi!
Des chemins creux et humides, de belles fougères, des clairières, des panoramas, l'église de Piets, des vaches, des chevaux, des ânes, des âneries...
La randonnée se termine par une longue montée qui pourrait être fastidieuse sous le soleil, mais en haut de la côte, le repos vous attend au cimetière! Nous n'en avons pas besoin: nous sommes dopés par le café et le far aux pruneaux offerts par Paulette qui avait laissé sa voiture à mi-parcours. Le far a eu un grand succès mérité!
La cloche de l'église sonne longuement à notre retour, il est midi.
D'un clic voyez les 100 photos en diaporama, d'un autre clic le survol par Google Earth ou, pour voir le circuit sur une carte IGN, un clic ici!
Pour le soleil et le temps clair, il faudra y revenir! Nous aurons du crachin et de la rosée presque toute la matinée, un peu de boue...
Malgré cela nous apercevons vaguement un bout de Pyrénées et profitons du paysage verdoyant et fleuri des collines, du parfum des acacias en fleurs.
Nous partons du bourg, le point le plus haut de la commune et du circuit à 233 m., traversons la vallée de la Rance (pas celle de l'usine marémotrice) et suivons sur 3,5 km une crête étroite, haute seulement de 150 à 130 m. mais avec de belles vues (embrumées aujourd'hui) notamment sur Cabidos.
Une table de pique-nique y est aménagée sur une pelouse parsemée d'orchidées (naturelles, sauvages) soigneusement évitées par la tondeuse.
Ici et là, à Garos, Cabidos ou Piets-Plasence-Moustrou, de belles fermes, maisons et granges anciennes, restaurées ou non... Une yourte, aussi!
Des chemins creux et humides, de belles fougères, des clairières, des panoramas, l'église de Piets, des vaches, des chevaux, des ânes, des âneries...
La cloche de l'église sonne longuement à notre retour, il est midi.
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