Le nom Fargues viendrait de forges: il en aurait existé dès l'époque romaine. Parmi les nombreux lieux-dits: le château, la maison, la porte, la fenêtre, l'enfant, le bonhomme, le rentier, le bourgeois…
Le long du chemin, Claude nous a montré:
- la fontaine de Boucou,
- le château de Bombardé qui fut une caverie, avec sa tour caractéristique. En 1567 y habita Pierre de Camon, gouverneur de Mont de Marsan.
- Le moulin de Montfort, bâti en 1500, fortifié. Il fallait deux heures pour moudre un sac de 80 kilos. Au long du Bahus il y avait de très nombreux moulins, mais ils ne pouvaient pas être très puissants à cause du faible débit en été et en automne.- Une source guérisseuse évoquant une série d'apparitions de la Vierge Marie, du 3 juillet au 28 décembre 1876, toujours vers minuit, qui provoquèrent une vive polémique. Le clergé, écoutant les témoignages de la fillette, Marie Ducla, et celui du prêtre, n'a pas reconnu ces apparitions, au grand dam de la population.
- Le petit "mausolée" de Michel Joie, un personnage atypique, auteur du livre "Sport en joie" et conseiller sportif très controversé.
- L'église St Martin, ancienne chapelle seigneuriale de 1740 qui possède sur l'autel deux panneaux de bois sculpté polychromes représentant la vie du saint.- Une grande maison ayant appartenu à Sosthène de Morland, commandant de zouaves à la bataille de Reichshoffen.
- Le château de Dade (une grande maison carrée) ayant appartenu à la famille De Lucmau de Classun.
- L'étable de Mr Ducom, qui gagna une médaille d'or au Concours général agricole avec son taureau de race blonde d'Aquitaine, Joko.
- La peyre (pierre) de Pithié. C'est une pierre qui présente à son sommet un trou dans lequel reste toujours un peu d'eau "miraculeuse". Une femme, se lavant les seins ou une autre partie du corps de 2 à 5 jours après la lune nouvelle avec cette eau, pourrait avoir un retour de flamme après le retour d'âge! On pourrait soupçonner Claude de guetter près de là… Cette pierre fait partie d'un ensemble mégalithique décrit dans un précédent billet.
- C'est après le chemin Henri IV, jonché de pétales blancs, que Claude nous a conté que sa grand-mère était persuadée d'avoir entendu le juif errant.- Passant près de la maison où avait habité "la piérroune", il nous conta que celle-ci fut tuée par un essaim d'abeilles, qui ont accompagné le cercueil jusqu'à l'église de Buanes!
- Le moulin de Classun, au loin, les deux moulins de Buanes,
- la fontaine de Piélet et ses salamandres, celle de Marcerin,
- le quartier de Boucou, partagé entre Buanes et Fargues,
- l'endroit où sont enterrés les deux soldats anglais, déjà contée dans un précédent billet.
Claude nous a raconté l'histoire du "Crabé": Celle d'un mort qui avait demandé que l'on fête son décès avec son vin. Ses voisins, ivres, pensant avoir entendu le défunt ressuscité, se sont assis sur le cercueil. Comme à ce moment ils ont senti le poids de lourdes cloches sur leurs épaules, ils ont gardé le silence sur cette journée. Seul Claude a reçu une confidence d'un des acteurs de ce "drame"…Enfin, Claude nous a une nouvelle fois fait visiter son musée que la plupart des marcheurs ne connaissaient pas: voitures à cheval et automobiles, divers objets anciens, sacs de jute…
Le temps doux de la matinée s'est rafraîchi alors que Claude et Simone son épouse nous offraient chaleureusement pastis landais, Jurançon et floc maison…Les autres photos sont dans la Galerie!
Car il s'agissait tout juste d'une mise en appétit avant notre désormais traditionnelle
Claude, le seul parmi nous à être couvert d'un béret, s'est essayé le premier au lancer de boule, suivi par d'autres débutants. Avec ou sans béret, il faut de l'entraînement!

Une averse dans la nuit avait rendu un peu boueuses et glissantes certaines parties du circuit, à commencer par le sentier du GR 65 qui relie Pimbo à Sensacq. Le temps était assez doux, avec éclaircies et nuages menaçants. Un légère averse a fait regretter aux étourdi (es) l'oubli d'une veste à capuche, mais le vent et le soleil les a vite séchés.
Après un peu de macadam à Sensacq, nous voici à travers champs et prés, franchissant un gué sur le Petit Bas, des clôtures de barbelés et de fils électrifiés malgré l'absence apparente de bétail. Désolé pour Christine qui a testé la clôture électrifiée! Revenus au sommet de la colline à Descomps, nous sommes descendus dans la vallée du Gabas par Lamoulère, jusqu'à la digue à moitié détruite du canal du moulin. Ces dames, confiantes en leurs guides, étaient prêtes à franchir le gué, bien qu'il fût plus hasardeux que le précédent sur le Petit Bas!
Là haut, à la fontaine située en contrebas de l'église et du jardin botanique, nous attendaient les maris de nos amies randonneuses Pimbolaises. Avec de l'eau? Non. Un … Comment dire? Ravitaillement? Pique-nique? Buffet campagnard? Collation? Dégustation? Apéro? Cocktail?
Ces produits de
Encore un excellent souvenir de Pimbo. Cette fois, en matière d'accueil, la barre est placée très haut!
À la suite de Jean-Claude, initiateur de cette sortie, nous avons rallié en voiture la ferme "Laborde", située sur le 
Au retour à la ferme, nous avons eu droit à la visite de la salle de traite: point de fermière, mais deux robots s'activaient sous les mamelles des vaches. Les 120 vaches en lactation du troupeau (sans compter les génisses) sont traites par ces deux robots. Chaque vache, munie d'un "badge" fixé sur un collier, va volontairement vers le robot 2 ou 3 fois par jour, attirée par un peu de nourriture qu'il lui distribue. Le robot, guidé par une caméra et deux lasers, lave chaque trayon, puis trait la vache. Il mesure instantanément, pour chaque quartier de la mamelle, la quantité de lait, mais aussi sa qualité: la mesure de la conductivité permet de détecter les mammites et la couleur indique une éventuelle présence de sang. Le lait impropre est dérivé. Toutes ces données sont enregistrées et traitées informatiquement, ce qui permet notamment de détecter les maladies... Les incidents sont signalés à l'éleveur par radio sur un récepteur portable, une ou deux fois par semaine: par exemple si une vache pose un pied sur un tuyau… A la sortie, chaque vache est orientée par une porte automatique vers le lot correspondant à son niveau de production.
L'étape suivante c'est l'étage supérieur,
La traversée de la lande nous mène vers le "château" de Laulhé situé en Lauret à la limite d'un quartier de Miramont où subsistent quelques vignes et troupeaux de brebis qui ont fait, avec l'élevage bovin, la prospérité de ce quartier, avant le maïs. Par le chemin de Compostelle, un panorama vers Lauret et le château d'eau d'Arzacq avant de plonger dans la vallée du Bas où se niche la petite église de Sensacq. Personne n'a osé entrer visiter l'intérieur avec les chaussures garnie de la boue argileuse bien collante amassée en chemin!
Les chasseurs qui organisaient une battue ce matin avaient déterminé leurs positions en fonction de notre parcours. Une relation téléphonique au cours de notre progression nous assurait la sécurité. Il s'est trouvé qu'ils ont abattu un sanglier au bord de notre chemin, juste avant notre passage. Ils embarquaient la meute de chiens et le sanglier, que nous avons pu voir.
Après un peu de route, nous retrouvions le bourg de Miramont. Sur la hauteur, à côté du château d'eau, l'église St Martin. Nous n'avons pas pu jouir du point de vue sur les Pyrénées, la couverture nuageuse ayant progressé vers le sud. Quelques maisons du bourg sont elles aussi très bien restaurées, telle celle de Christine qui nous quittait là, ainsi que l'Eden Pack", siège du club de rugby. Les joueurs partaient justement en car pour un match à l'extérieur.





Ø Eglise St Martin de Miramont : clocher-pignon. Elle est située sur la butte qui domine le village et offre un vaste panorama, vers le Tursan et le béarn, juqu'aux Pyrénées
Ø Eglise romane du XIe siècle Saint-Jacques de Sensacq, bâtie sur l'emplacement d'un établissement antique dont elle remploie les matériaux, au pittoresque clocher-mur percé de deux baies avec une cloche du XIIIe. L'abside et les deux absidioles qui la flanquent sont romanes, la charpente en carène de bateau avec un chevet roman, des fonds baptismaux par immersion carolingiens; le cimetière attenant est protégé par les Monuments Historiques. Sa situation isolée en rase campagne étonne. Elle est le vestige d'un ensemble plus vaste, comme son patronage le laisse supposer mais aussi des marques de tâcheron du
Ø Randonnées pédestres : La boucle du plan d'eau, qui permet d'atteindre la retenue collinaire barrant le cours d'eau du Bahus pour l'alimentation de l'Adour en période d'étiage. Distance : 8,8 km, environ 3 heures. La boucle de Saint Jacques : agréable avec un chemin qui serpente entre bois et forêt jusqu'au vallon du Grand Bas où gîte la chapelle romane de Sensacq. Le parcours permet d'apercevoir ensuite l'ancien château des barons de Sensacq. Distance : 8,1 km, environ 3 heures