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samedi 25 août 2007

Pimbo, samedi soir de fête


À dix neuf heures avec un soleil voilé et une température douce, vingt trois marcheurs ont entrepris le circuit. Nous étions peu nombreux des "Rangs d'honneur", davantage des "Trotte sentiers", des béarnais et me semble t'il peu de locaux… Les cavaliers qui empruntaient partiellement le même circuit, dans l'autre sens, étaient aussi près de vingt.
Ce parcours de 10,5 km (2h30) a été apprécié par les marcheurs, même par ceux qui ne sont pas habitués à sortir ainsi des chemins. La troupe s'est plusieurs fois étirée à la faveur des diverses difficultés…
Le soleil avait disparu au moment de traverser les bois le long du Gabas dans la "galerie" ouverte en début de semaine. C'était en quelque sorte la soirée inaugurale de cette galerie, sans accrochage! Quelques lampes de poche ont été allumées, mais elles n'étaient pas indispensables. La forêt était bien sombre mais personne n'a paniqué! Çette semi obscurité donnait l'occasion de sensations particulières.

Nous avons dû sortir du bois plus tôt que prévu: des barbelés, joliment habillés de branchages, avaient fleuri à chaque entrée d'une parcelle de forêt que nous avions prévu de traverser! Un chemin (non officiel) était pourtant déjà tracé, dégagé. Nous n'avions que nettoyé très légèrement et mis deux ou trois rubans. Nous n'allions gêner personne, il n'y a pas de palombière, le propriétaire habite Arzacq…
Heureusement ce bois est longé par une bande enherbée bordant un champ du Maire de Pimbo, fraîchement tondue pour nous. Ainsi, vue dégagée, nous avons pu apercevoir le bourg et son église éclairés, là haut!

Avec le crépuscule restait à grimper la côte du moulin! Quel pourcentage? Je ne sais vous dire l'état de tous les participants à l'arrivée… Les uns sont repartis directement chez eux, d'autres ont bu une bière avant, très peu sont restés au repas sur la place de l'église, animé par les chanteurs basques Ozenki.
Irène Theux (de Pimbo, membre des Trotte-sentiers) avait amené son cabas garni d'apéritifs pour les randonneurs. Il faisait bon mais nous avons dû quitter la table pour la laisser aux retardataires, tant l'affluence était grande.

Une sortie qui change des habitudes. Un parcours à refaire.

François

mercredi 22 août 2007

Hommage à Francis Stakhanov


Ce qui fait l'intérêt, le charme des randonnées de notre club, c'est, outre la convivialité, le dévouement de bénévoles organisateurs, le dévouement et la connaissance de notre campagne par Francis et René.

C'est ainsi que nous pouvons sortir des routes asphaltées, "cheminer sur des chemins" de terre, crapahuter à travers champs, prés et bois… Et tout cela sur des parcours renouvelés.

Cette semaine Francis Stakhanov est allé au charbon. Il a encore fait un exploit pour la prochaine randonnée à Pimbo: nous emprunterons – en première mondiale – une galerie taillée à travers bois, taillis et ronciers, le long du Gabas sur plus d'un kilomètre de long!
Notre moine défricheur a bien mérité le Paradis socialiste!

dimanche 19 août 2007

Cazères sur l'Adour


Matin de fête ce dimanche à Cazères. À 8h30 des bénévoles, balais et pelles en main, nettoyaient la rue des "reliefs" de la nuit. Les mêmes, après la messe au cours de laquelle a retenti une musique sacrée locale – la Cazérienne –, munis de gilets fluo, assuraient la sécurité du défilé de chars sur la grand route.
Si vous voulez vous entraîner à l'escalade, ne franchissez pas l'Adour. Si vous recherchez un circuit facile sur des chemins propres, enherbés, bordés de chênes et de mûres courtoises (*), que ce soit dans les magnifiques bois ou entre les champs, c'est à Cazères que vous trouverez votre bonheur! Une voie ferrée et de multiples ruisseaux sont franchis par un gué, des passerelles et ponts, dessus et dessous. Quelques portions asphaltées permettent un coup d'œil à divers types de maisons…
Dans l'élan, Liliane nous offert en supplément les bords de l'Adour sur le site de l'ancienne gravière réaménagée, ainsi que la visite des ruelles et sentiers charmants autour du bourg.
Comme les fleurs en papier des chars nous avons senti l'humidité de quelques gouttes, mais échappé à quelque ondée menaçante.

Le plus beau des "jardins de ville" de Cazères est certainement celui de Liliane (Étymologie hébraïque :"El-Yah-Beth", maison de Dieu –d'où aussi Elisabeth…-). Mieux qu'un jardin de curé: Les plantes d'ornement très diverses et prospères sont bien ordonnancées, le potager fournit sa jardinière en légumes bio. Nous avons d'ailleurs pu apprécier la salade assaisonnée au purin d'ortie!
Eh oui, la Maîtresse de maison nous a reçus avec son entrain habituel, sa générosité naturelle, sa facilité à animer la conversation! Liliane nous avait préparé du punch, un cocktail vert (bio?) et tout un repas excellent et surtout sympathique, avec Francis au barbecue.

Ce devait être l'heure du paseo quand nous lui avons dit Au revoir et Merci! ☺

P.S. Si vous vous demandez comment des mûres peuvent elles être courtoises, etc., c'est normal! Essayez de deviner…

François

dimanche 12 août 2007

Arboucave

Ce dimanche à Arboucave nous n'étions que six! Dont trois en petite forme, qui par manque d'entraînement, qui par excès…Alors, petite boucle! Après avoir traversé le bourg en avant-première de l'encierro, gravi le coteau de St Germain par ses beaux chemins et sentiers, nous avons longé le Gabas dans la vallée en traversant des champs de maïs jusqu'au moulin de Puyol, puis marché sur la rive droite du Gabas et du canal jusqu'au moulin d'Arboucave.Nous avons pu admirer au passage quelques magnifiques chevaux et leurs cavalières (ers) participant à la randonnée équestre des Cavaliers de la vallée du Gabas, à Samadet.
À bientôt…

samedi 11 août 2007

Miramont-Sensacq


Ce samedi matin nous participions à la randonnée organisée par le comité des fêtes de Miramont-Sensacq. A part nous étaient là surtout des (jeunes) femmes de Miramont et quelques marcheurs des alentours (Garlin, Arzacq, Clèdes) dont certains pourraient à l'avenir se joindre aux "Rangs d'honneur du Tursan".
Surprise: nous n'avions pas prévu les trois euros d'inscription... Mais l'accueil était très chaleureux, les trois ravitaillements bien conçus (quarts d'oranges et de pommes excellentes, bouteilles d'eau individuelles) et l'apéritif offert à l'arrivée!
Nous sommes partis vers le lac, hélas sans le longer, puis nous avons rejoint le sentier des pélerins jusqu'à l'église de Sensacq, ensuite nous sommes remontés à travers bois jusqu'à la belle maison du Bos avant de rallier le bourg.
J'ai pris peu de photos, occupé à bavarder et surtout parce que ces paysages nous sont déjà familiers.

dimanche 5 août 2007

Eyres Moncube


En ce dimanche, nous n'étions que cinq marcheurs. La journée était annoncée chaude…
Nous avons entamé la boucle communale par la vallée. Au long du Gabas, sur la terrasse entre la digue et un talus, est aménagé un sentier très agréable, ombragé, avec de nombreuses espèces végétales. Ensuite, remontée du Bas jusqu'à l'ancien moulin de Constance, passage à Artigole où les "jeunes filles" ont vu le loup, puis rencontre avec des chasseurs postés pour une battue au renard. Nous avons failli voir… la mort! Un renard a été tiré 40 mètres devant nous, sur notre chemin, derrière un virage: nous avons vu la poussière soulevée!
La suite du parcours est composée de chemins et de routes, qui se sont avérées chaudes en fin de matinée, mais alors nous descendions.
Au Pouy de Montsoué (168 m.), à côté de l'antenne-relais de 35 m., visible de loin, est une ancienne motte féodale occupé par une petite chapelle à la Vierge et des stations de calvaire.
Sur le plateau, beaux points de vue sur les coteaux vallonnés.
Passage devant la chapelle funéraire du Général Lamarque, illustre combattant des troupes napoléoniennes, puis descente vers le bourg où nous avons étanché notre soif au bar.

jeudi 2 août 2007

Pic d'Anie (2504 m.)


Pour ce jeudi, René Pujos avait eu de l'ambition: une belle ascension: Nous partîmes dix, trois parvinrent au sommet.
Un nouveau participant: Mr Lafitte de Fargues, cycliste émérite et bon marcheur.
Le pic d'Anie est le plus haut sommet du cirque de Lescun. Les Basques l'appelle Auñamendi, le pic des Chèvres, il domine un vaste paysage calcaire qui va des Arres d'Anie (lapiaz ou zone calcaire fissurée) à l'Anialarra et l'Añabarcardia à l'Ouest.
Pointe crétacée dressée à l'avant de la zone axiale des Pyrénées, il est nettement situé en territoire français; la frontière, allant du sommet de l'Arlas à celui des Trois Rois, passe à son pied sud, au col d'Anaye (2 086 m), situation confirmée par le nom même de Table et de Pic des Trois Rois, qui indique la confrontation en ce point de la Navarre, de l'Aragon et du Béarn.Néanmoins, à moins de trois kilomètres à vol d'oiseau, par sa position dominante à la fois sur les arres de la Pierre-Saint-Martin, sur le cirque de
Lescun et sur la haute vallée de Roncal, le Pic d'Anie est bien le signal symbolique commun aux montagnards de ces trois nations.
La légende aspoise situait à son sommet un jardin magique, gardé par le Diable; cela dissuadait d'y aller voir.
Blancheur du lapiaz et bleu du ciel composent ce paysage lunaire, tellement étrange qu'il fait rêver le promeneur. La montée par le refuge de L'abérouat est variée: bois du Braca d'Azuns, pâturages, falaises des Orgues de Camplong, du Soum Couy, ressauts du pic de Countendé, le tout piqueté de nombreuses fleurs sauvages.L'arrivée au pied du pic d'Anie, près d'un tout petit lac, fait déjà découvrir un panorama magnifique. Le dernier tiers de la balade, dans le haut des Arres, nous fait parcourir le lapiaz dans une lumière intense qui nous accompagne jusqu'au sommet.
Il est possible d'accéder au pic d'Anie depuis Arette-La Pierre S'Martin. Nous l'avons approché par Lescun, en stationnant au refuge de l'Abérouat (propriété de la F.OL. 64 en travaux depuis…1998!).
Si le brouillard s'était légèrement dissipé au retour, nous permettant d'apercevoir ce merveilleux paysage bocager du cirque de Lescun, nous avons accompli une grande partie du parcours avec un paysage très limité!
La traversée du Bois du Braca d'Azuns était quasi magique, surtout avec le brouillard du matin: des hêtres hauts et majestueux, d'autres rabougris et tortueux, des rochers recouverts de mousse composaient un paysage de conte, de dessin animé de Disney… Au retour les racines de hêtres étaient glissantes.
La cabane du Cap de la Baïtch est utilisée par un éleveur, son père "retraité" et un berger. Ils élèvent des brebis et des vaches (pour produire des fromages), des chiens, des cochons noirs qui boivent du petit lait, des poules qui font le ménage et des œufs, des ânes pour descendre les fromages et monter les provisions. La traite, manuelle, dure jusqu'à dix heures par jour. Le père reste à la cabane presque en permanence, les deux autres descendent deux fois par semaine à pied avec les ânes et les fromages: ils ont des femmes plus jeunes!

Un peu plus haut, quatre d'entre nous ont préféré en rester là. Les six autres se sont séparés en deux groupes au "lac" d'Anie, en désaccord (courtois) sur l'itinéraire.
Trois ont choisi l'itinéraire "classique", le plus court et se sont arrêtés avant le dernier "raidillon" du sommet. Pour des retraités, dont un nouveau participant, c'était méritoire. Ils sont revenus presque aussi frais qu'au départ.
Les trois autres on voulu faire une boucle en accédant au pic par un itinéraire plus long, dans une grande zone de lapiaz ou arres: du calcaire fissuré aux crevasses parfois profondes creusées par le gel et l'acidité naturelle de l'eau: comme un immense puzzle, plus ou moins en ordre! Encore un paysage magique à contempler, mais pour avancer il faut regarder où poser les pieds… Après une halte repas au bord d'un précipice, nous avons attaqué la crête: Bernard avec aisance et brio, Francis avec enthousiasme et opiniâtreté, Bibi, non dopé au Buzet, avec grand peine. Me revenait en tête cette rengaine: "Si j'aurais su j'aurais pas venu."
Là haut, au dessus des nuages: vue panoramique sur les sommets alentours. Nous sommes les rois du monde! Un "totem" rappelle la mort de quatre espagnols, ici, en hélicoptère.
Nous sommes descendus par la piste empruntée par les trois autres, plus rapide, avec un passage de "cheminée" en rappel… Retour au parking où nous attendait du réconfort avec fruits, merveilles, cake, café, armagnac et chaleur humaine!
Une bonne journée. Le brouillard nous a partiellement caché le paysage, mais heureusement qu'il ne faisait pas chaud, qu'il n'y avait pas de vent, sauf au sommet.
Finalement, bonne idée René!

Distance: 15 kms aller - retour
Denivelé +: 1078 m


Photos: http://picasaweb.google.fr/RandoTursan/PicDAnieDepuisLabRouat

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pic_d%27Anie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lapiaz
http://cal64.club.fr/html/pageb08ht.htm
http://p.gourinel.free.fr/Pyrenees/ViewRando.php3?filename=Anie.txt
http://www.jpdugene.com/fiches_rando/anie.htm