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dimanche 24 février 2008

Pécorade: un émirat riche en eau!

Altitude: 95 à 175 m. Superficie: 4.17 km². 164 habitants en 1999: Pécoradais et pécoradaises.

L'église est isolée au sommet du coteau. Cette église, à l'écart du bourg actuel, appartenait à une commanderie des hospitaliers de Malte qui disparut lors des guerres de Religion. Elle était située sur une variante de la voie du Puy vers Compostelle allant d'Aire à Pimbo par Pécorade et Geaune.
Fête patronale en octobre.

Dans la banlieue de Pécorade, on trouve une discothèque fréquentée par les people!



Du sous-sol de Pécorade jaillissent des richesses: l'eau, le pétrole et le gaz.


Le Syndicat des eaux du Tursan puise son eau dans la nappe aquifère du Tursan, appelée nappe Eocène. Cette nappe ancienne, de l’âge Eocène (-55 millions d’années), contient une eau fossile d’environ 20 000 ans, protégée par une épaisse couche imperméable. Elle est alimentée à partir des zones d’affleurements, au pied des Pyrénées.

Le débit d’exploitation des forages, afin de garantir la pérennité des ouvrages, a été limité à 300 m3/heure, soit 18 000 m3/jour. En situation de crise, ils peuvent produire 400 m3/heure. Pour information, le volume d’eau capté lors des journées caniculaires de 2003 a été de l’ordre de 15 000 m3/jour.
Le Réseau d’Eau Potable du Syndicat des Eaux du Tursan alimente 42 communes des Landes, situées dans la région du Tursan et de la Chalosse orientale, et vend de l'eau à des syndicats voisins, notamment celui d'Arzacq. Il représente 1000 km de canalisations.


Un "champ" de pétrole a déjà été découvert en 1974 sur la commune de Pécorade.
Actuellement en petit débit de croisière,le gisement de pétrole de Pécorade, comme celui du Vic-Bilh, fournit également du gaz.
En 2007 il a produit 35.800 T soit 4% de la production française de pétrole et 63.000.000 m3 soit 4% de la production francaise de gaz.


L'installation de premier traitement est située sur la commune de Sorbets. Le groupe TOTAL étudie la possibilité de réutiliser le gisement pétrolier de PECORADE pour du. stockage de gaz. ...


Statistiques de la production française

Un nouveau forage à Bahus!

L'émirat de Pécorade est il un paradis fiscal?

Cliquez sur les liens pour (presque) tout savoir!

Multirando à Pécorade

Un avant-goût du printemps.

Notre Tursan est devenu un formidable terrain de jeu, de découverte… A l'instar des "bobos", de nombreux paysans (gens du pays) se sont mis à parcourir notre campagne à cheval, à moto, à vélo, à VTT, à pied. Au hasard de nos randonnées nous croisons fréquemment d'autres amateurs de loisirs sportifs en pleine "nature". Certains qui comme Francis pratiquent plusieurs de ces activités, tissent des liens, favorisent échanges et synergies. Les uns profitent des sentiers ouverts ou entretenus par les autres et réciproquement. Nous nous retrouvons régulièrement dans des multirando, à Samadet, à Clèdes, à St Sever…

Cette fois, c'est à Pécorade que nous étions conviés. L'organisateur principal, Jean-Marc Loche, est un "Cavalier de la vallée du Gabas" qui a des copains motards au "Moto club du Tursan". Nous avons donc côtoyé pour la première fois 25 amateurs d'enduro, mais seulement au départ, alors que nous avons partagé une partie de notre circuit avec les 34 cavaliers.
Avec le renfort de conjointes de motards de Castelnau, nous étions 27 marcheurs au départ d'un circuit de 11 km. Chacun a apprécié la diversité des paysages, notamment les sous-bois au creux des vallons étroits et ombragés, encore humides malgré le temps sec et très doux des derniers jours qui nous vaut un printemps fleuri avant l'heure. Ils abritent une profusion de magnifiques fougères au vert lumineux, dans un décor de mousse recouvrant le sol, les souches et les enchevêtrements d'arbres morts. Des touffes de fleurs violettes, à ras du sol nous intriguaient. On les trouve souvent en bord de ruisseau. Evelyne nous a indiqué: c'est la lathrée clandestine , une plante vivace à tiges souterraines, sans feuille, parasite du peuplier, de l'aulne, du saule…Ce type de décor est dans le vallon boisé à la limite de Geaune et de Castelnau, mais aussi en Sorbets du côté du ruisseau de Marcusse. Nous avons traversé Geaune, les hauteurs de Bourdos, approché le centre de traitement du pétrole et du gaz du gisement de Pécorade et sa torchère, situé dans la commune de Sorbets, puis rallié les lacs de Pécorade / Sorbets. Ce lieu est toujours aussi magique.
Dans ce vallon étroit, un petit et un "grand" lacs collinaires offrent de merveilleux reflets, des arbres et du ciel. Là des chevaux en sueur se reposaient, attachés aux arbres par leurs cavaliers qui se restauraient autour de la plancha des organisateurs. Nous aussi avons profité des sandwiches de saucisses, côtes et autres cochonnailles, gâteaux et Tursan, avant de repartir d'un bon pied en longeant le lac pour rallier le point de départ, la salle des fêtes de Pécorade, où on préparait le repas d'une soixantaine de convives…

Les photos sont dans la galerie!

dimanche 17 février 2008

Un tour à Lacajunte.

Nos sorties pédestres se suivent mais ne se ressemblent pas. Seulement 17 à Lacajunte ce dimanche! Hasard des circonstances, manque d'attrait, digestion difficile du sanglier?
Notre circuit du jour était court et facile: partis à 8h30, nous sommes revenus au point de départ à 11h00. Nous nous sommes contentés du circuit l'an dernier, mais nos nouveaux membres l'ont découvert. Alors que le soleil se levait derrière le clocher à pignon, nous sommes partis au nord vers Matot, puis en passant par Bouheben nous avons atteint les landes de Cazaou. Là, Mr Dumartin installait les appeaux dans sa magnifique palombière, avec un grand espace dégagé dans les pins, de longs tunnels et de nombreux aménagements pour la chasse et la bonne vie… Dédé T., connaissant les lieux et leur maître, ne pouvait manquer de le saluer. Après une première traversée du Louts, une traversée de "la lane" vers le sud, sur ce vaste plateau fertile consacré à la culture du maïs, nous a permis d'apercevoir quelques chevreuils et palombes. Une traversée de fossé a été aménagée avec une ancienne dalle tombale en béton: insolite! Après la traversée d'une deuxième palombière, celle de "Calès", il fallait franchir le ruisseau "l'Arblech" et de nouveau le Louts, sur des poteaux d'EDF reconvertis en passerelles. Une petite épreuve pour certaines personnes sujettes au vertige! Une occasion de galanterie pour certains, un sujet de photos… Retour vers la vallée du Gabas par "Hardit" jusqu'à "Auga", un ensemble maison, granges et pigeonnier original et bien restauré.
Deux maisons d'une même propriété, en cours de restauration, sont de style béarnais, témoignant de la proximité du Béarn. L'une possède un linteau gravé de nombreux signes énigmatiques pour un profane!
Une visite à la petite église St Michel: extrême sobriété, des voûtes romanes, un bas-côté.
À notre retour au parking, les bénévoles de Lacajunte nettoyaient la salle municipale après la représentation du groupe vocal du village, Ré-Création, dont notre amie Marie-Claire est un fleuron.

Lacajunte

Altitude: de 94 m à 174 m. Superficie: 5,63 km²
140 habitants.
Important habitat préhistorique: Nombreux tumulus. Sépultures de l'âge du Fer ; forge préhistorique ; bijoux, armes, cendres et scories.
Église Saint Michel, rustique : clocher pignon à arcades.
Fête : dernier dimanche de septembre.
Groupe vocal: Ré-Création.
Visitez l'excellent site web de Lacajunte qui laisse à penser qu'avec son dynamisme, son enthousiasme et sa qualité de vie, la population va cesser de décliner:
http://www.e-monsite.com/lacajunte/accueil.html

vendredi 15 février 2008

Soirée des randonneurs

Il ne fallait pas laisser passer l'hiver sans la soirée annuelle des randonneurs du Tursan! Soixante quatre marcheurs, conjoints, amis et participants à la sortie d'Aramits se sont retrouvés au foyer rural d'Urgons ce vendredi soir.


Le couvert avait été installé le matin. Bernard, ordonnateur de la cuisine, avait préparé l'entrée, le fromage et le dessert fournis par un traiteur, assisté par quelques dames pour le service. René avait amené sa plancha, Frédéric installé son matériel d'animation karaoké…
Après un passage devant Marie-José préposée au guichet, l'apéritif au comptoir était servi avec le sourire par Anne, accompagnant les premières chaleureuses conversations de la soirée. De ce moment jusqu'à la fin du repas, les photos de 2007 de François, Evelyne, Liliane et René, les vidéos de René étaient projetées pour ceux qui ne les avaient pas déjà vues sur l'Internet.

D'avis unanime, nous avons eu un excellent repas. Aussi bien les entrées que le fromage des Pyrénées, la salade, le gâteau tropézien, et bien sûr le sanglier. La daube, préparée par Denis "Papin" était mijotée et parfumée à souhait, séduisant même les personnes rétives au gibier et aux sauces. Les côtes cuites à la plancha par René, assisté de Denis et de Bernard, étaient on ne peut plus tendres et savoureuses, mystérieusement assaisonnées.
Hélas vous ne saurez pas le secret: Losque le photographe est arrivé, les cuistots ont prestement jeté des glaçons sur la plancha! C'est à n'y rien comprendre!À partir du dessert, Frédéric a animé la soirée avec son karaoké. De nombreuses chansons ont été reprises en chœur, certaines par des solistes, telles Joe, Marie-Claire P., Chantal…
Pendant ce temps, Marie Jo, Betty, Anne, faisaient la vaisselle, de telle manière qu'en fin de soirée il a suffi que quelques attardés prennent les balais et serpillières pendant que les cuistots et cuisinières rangeaient le matériel, pour que la salle soit rendue propre.

Au final, ce fut une soirée chaleureuse, et bon enfant, à l'image de notre club et de son président Gérard que nous remercions de coordonner tout cela.

dimanche 10 février 2008

Les thermes de Saint Loubouer, "Au pintre".

L'air printanier de ces derniers jours a dû attirer à la balade campagnarde. Les belles plantes étaient de sortie! Nous étions 29 ce matin au départ. Le charme d'Eugénie les bains et le mystère de la découverte du jour y sont peut-être aussi pour quelque chose…Après 2,5 km sur la route de Nicolas qui longe le Bahus en direction de Classun, nous avons bifurqué à gauche vers Chicoy puis, après une jolie traversée de bois et une première grimpette, à Péhayet. Un bout de route plus loin, nous passions au Nan, dans la commune de Buanes, avant de plonger dans la vallée du Baziou et atteindre St Loubouer de l'autre côté. En remontant, passage en revue des poulets, puis des vaches, et au sommet l'éleveur nous attend: c'est Mr Dufau, le propriétaire des "thermes du Pintre"!

Nos amis d'Eugénie avaient généreusement apporté là du bon "pastis bourrit" et des boissons.

Après cette restauration, Mr Dufau nous a raconté l'histoire de l'activité thermale et l'hôtelière de sa famille.

Ses aïeux exploitaient une source d'eau ferrugineuse (sulfureuse, selon David Chabas). L'eau était chauffée dans une chaudière, puis utilisée pour les bains dans six baignoires en zinc, dans autant de cabines. Les cures duraient trois semaines, les curistes éloignés logeaient dans la maison familiale. D'après "Panorama de la France" de 1839, cité par David Chabas, l'établissement thermal aurait été "reconstruit à neuf en 1820". Mr Dufau parle d'avant 1900 (env.1890)… L'activité a cessé en 1914 lorsque le grand-père de Mr Dufau a dû partir à la guerre. À son retour il était très malade, il est décédé peu après. Sa veuve et son gendre n'étant pas dans la meilleure harmonie, le gendre (grand-père de notre hôte), abandonna l'établissement thermal. Ironie du sort, alors qu'il souffrait d'une "sciatique", il se fit faire des bains de cette source et en guérit!

Mr Dufau nous a montré un registre familial de l'époque qui répertorie, outre les activités agricoles, l'activité de l'hôtel thermal, la liste des clients et leurs notes. La clientèle était principalement locale. Nous avons aussi pu voir un projet architectural de 1908 montrant le plan et la façade de l'établissement thermal. Merci à la famille Dufau.

Nous avons pu voir ensuite ce qu'il reste de cet établissement, dont on peut avoir du mal à imaginer la prospérité passée…

Il était temps de revenir vers Eugénie. Nous nous faufilons dans le dédale bocager des petites parcelles abruptes de champs, prés et vignes qui entourent le bourg de St Loubouer, puis remontons le Baziou. Pour éviter une battue au renard prévue vers Saubanère, nous changeons d'itinéraire en remontant vers la route de Buanes… Pour y retrouver, sans inconvénient, les chasseurs qui avaient changé de zone de chasse! Ce changement d'itinéraire nous a fait parcourir un peu plus de macadam que prévu, mais nous avons pu longer une sapinière, une bambouseraie et une série de magnifiques pins parasols, à chaque maison. Descente vers Eugénie par le quartier des baignots.

Parmi les photos publiées dans la galerie, certaines (aux anciens thermes du Pintre)datent de décembre, quand un petit groupe a exploré ce circuit.

dimanche 3 février 2008

Bise à Mauries !

Un beau matin d'hiver, certes, mais frisquet, sur les hauteurs de Mauries! Bonnets et capuchons étaient de sortie, sur les 20 têtes de randonneurs… À notre arrivée, on allumait le chauffage de la petite église St Laurent.

Après être passés derrière Pédousclaous par un beau chemin, on atteint un ancien cimetière. Au vu des chênes qui ont poussé là, il est abandonné depuis longtemps. La plupart des tombes ont été déménagées, laissant des excavations, mais il reste quelques sépultures témoignant du passé. Y avait il aussi une église, un village?


Humide, le chemin parallèle à la route Mauries – Miramont de Pouquéou à Charitole a gardé son charme d'antan. Ensuite nous avons emprunté le GR65, la voie du Puy en Velay. L'endroit le plus charmant est entre la traversée du Bahus et le quartier Matot.

Nous avons bifurqué vers Mauries en passant par Tutou, puis fait un petit crochet par "André" avant de regagner le bourg de Mauries. Mr le curé arrivait pour dire la messe aux paroissiens réfugiés dans l'église chauffée.

Après ce parcours de 13 km, chacun regagnait son foyer à l'abri de la bise.

Passez donc par la galerie!

Mauries

L'origine du nom "Mauries" est énigmatique. Il semble qu'il faille écarter un rapprochement avec les Maures (arabes).René Cuzacq émet deux hypothèses: moura (marais) ou Maurinus (nom d'un homme latin).

Population: 63 habitants en 1999

Superficie: 5,5 km²
Altitude: de 103 à 221 mètres

Mauries était compris dans le bailliage de Geaune au 13ème.
Au 17ème, la paroisse relevait du marquisat de Geaune.
Motte féodale.
Église Saint Laurent isolée : clocher - pignon à arcades, contreforts, porte romane.
Un des points les plus élevés des Landes (218 m).
Panorama de Beaulieu sur les Pyrénées, la Chalosse et les confins du Gers.
Fête : patronale : dim. suivant le 10/8

Budget municipal en 2006: Le détail du budget!