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jeudi 31 décembre 2009

Bilan 2009

Le 18 décembre à Urgons notre association a réuni son Assemblée générale.
Le président Gérard Poublan a remercié les 25 participants, dont 20 membres de l’association et 5 futurs membres, sur les 53 licenciés de 2009.
« Après la tempête Klaus de janvier, il a bien fallu se remettre en marche. Les premières sorties ont donc eu lieu sur le bitume et quelques chemins dégagés. Beaucoup de circuits sont restés encombrés tout au long de l’année. Le mérite est d’autant plus grand pour les personnes qui nous ont préparé quelques boucles.
Quelques découvertes cette année : la boulangerie de Fargues qui attend notre jambon lors d’une prochaine visite, Malaussanne (chez Paulette), Renung…
Les marches du jeudi sont bien établies, très conviviales .Leur succès est renouvelé depuis le retour de René, proposant des itinéraires différents qui parfois servent de reconnaissance pour le dimanche.
Les randos en montagne ont connu un bel essor cette année avec l’arrivée de Guy qui a eu plaisir à nous guider malgré notre indiscipline. En dépit de quelques intempéries (vent fort) ou autres péripéties (neige, boue, malaise), ces dix randonnées nous laissent de bons souvenirs.
Nouveautés cette année : une sortie de deux jours en Espagne (Aragon) et une sortie de 1jour ½ près de Saint Lary.
Trois sorties en autobus : Petite participation au Pic d’Orhy et gorges de Kakuetta, succès à La Rhune avec repas dans une « venta » de montagne, grand succès, véritable fête à Hélette avec l’appoint de non-marcheurs.
En résumé, un bon programme, malgré des dates à mieux caler et l’été toujours très calme ! »


Les organisateurs de ces sorties, les débroussailleurs de circuits et autres bénévoles sont chaleureusement remerciés et applaudis.
À la demande du Comité départemental de randonnée et du conseil général, des personnes se sont portées volontaires pour « parrainer » les circuits balisés dans notre Tursan.
Une dizaine de personne étant intéressées par une initiation au secourisme, nous organiserons une formation avec la Croix Rouge.

Perspectives :
Une sortie en Lot-et-Garonne à l’époque de la floraison des pruniers.
René essaiera de trouver un équivalent à la journée d’Hélette ! Il a quelque idée…
Guy ne manque pas de belles randonnées à nous proposer dans les Pyrénées… Avec une nuit en refuge en juin ou septembre !

Nous avons prolongé cette soirée conviviale avec la délicieuse « Tourtière d’Eugénie ».
Le mois de janvier a été programmé. Consultez l’agenda colonne de droite.
Carte des randonnées de fin de semaine (celles du jeudi ne sont pas répertoriées) en 2009: Zoomez!

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dimanche 20 décembre 2009

Larrivière Saint-Savin




8h30, le soleil se lève à Larrivière à côté du pont qui franchit l'Adour, face à l'église de Grenade. Mais le soleil ne réchauffera pas le village tout de suite car il est à l'ombre du coteau qui longe le fleuve. C'est en montant ce coteau orienté au nord que nous nous réchauffons vite. Ça et là subsistent quelques plaques de la neige tombée quelques jours plus tôt. Ce sera notre seule montée aujourd'hui.

Sur le plateau, le soleil rasant dore d'abord la cime des arbres, puis nos visages... Nos regards, comme le soleil, entre par un grand portail ouvert sur un parc et la grande maison Durrieu.

Nous marchons sur de petites routes vicinales face au soleil, un gendarme passe et repasse comme s'il nous surveillait, nous traversons un petit bois encore en vrac depuis la tempête Klaus, un chemin de terre, puis nous dirigeons vers Saint-Savin. Roger nous demande si nous voulons faire un petit crochet pour voir les vestiges d'un camp romain: Eh, bien sûr que oui! Un champ enherbé, presque rectangulaire, est entouré de bois. Il est situé tout au bord du plateau, comme un promontoire au-dessus de l'Adour, entouré de bois. Dans ce bois, du moins sur un ou deux côtés, s'élève un grand talus sur lequel les arbres ont poussé.

Y a t'il eu des fouilles? La carte IGN indique un camp romain, tandis que Wikipedia, indique "Le camp de Thun : castrum avec motte castrale et rempart de terre bordée de ravins ". Pourquoi pas romain et médiéval, successivement?

Il aurait pu y avoir un château, ensuite, à côté?Sinon comment expliquer la chapelle voisine, reliquat de l'oratoire de Saint Savin?



Nous revoyons donc la chapelle "Notre Dame du Rugby". Dans cette chapelle de nombreux maillots de clubs de France, mais aussi de l'étranger sont visibles, protégés dans des vitrines. De nombreux souvenirs et trophées sont laissés sur place par des joueurs et des équipes de toute la France. René, grand amateur de rugby devant l'éternel, appuyé sur l'autel, semble lire les écritures saintes...


De ce promontoire, à travers les branchages dénudés, nous apercevons l'Adour, tout en bas, le Marsan, jusqu'à Haut-Mauco... En descendant la côte particulièrement raide on redécouvre Larrivière sous le soleil, ses belles maisons...

Très haut dans un arbre est accroché un grand nid de frelons, probablement frelons asiatiques...

Avant de rentrer, on pose pour une photo de groupe devant l'Adour et le pont: nous sommes 17. Exceptionnellement davantage d'hommes que de femmes!


Les 54 photos plein écran en cliquant ici!


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samedi 12 décembre 2009

De Bordaberria à Hélette. Massif du Baïgura


Avec l'excellente initiative de René et sa capacité de conviction, c'est un car de 59 personnes qui a quitté Samadet ce matin pour le Pays basque. Avant de poursuivre sa route avec les non-randonneurs vers Dancharia et ses ventas, le car dépose 23 marcheurs à la Base de loisirs du Baïgura, dans le brouillard. Nous avons à peine le temps de nous échauffer sur un très joli chemin que nous nous trouvons au pied d'une forte pente, le long d'une clôture de barbelés délimitant une prairie taillée au cordeau.


A moitié pente, le sentier est aménagé en escalier, des contre-marches en bois retenant la terre. Une bonne pause, le plus dur est passé. Quelques bouts de pistes bordées d'ajoncs commençant à fleurir, des sentiers, et nous nous élevons progressivement, voyant apparaître quelques sommets au-dessus de la mer de brouillard, dont l'Ursuya qui semble flotter

. Si ce brouillard nous empêche d'admirer le panorama des alentours comme ont pu en bénéficier les nos éclaireurs le 26 novembre, nous bénéficions du ciel bleu, des couleurs automnales des fougères sur fond d'herbe toujours verte... Ça et là, quelques pottoks paissent près du sentier, tandis que passent les dernières grues de la saison.

Nous suivons (à l'envers) le "sentier de découverte" équipé de bornes explicatives sur la géologie, la flore, la faune, les panoramas plus ou moins visibles aujourd'hui... Nous traversons un bout de hêtraie aux arbres autrefois étêtés, ce qui leur donne un très étrange allure. Plus bas, c'est autour d'un châtaigner étêté, lui aussi, avec un tronc énorme, que nous avons posé pour la photo et dansé une ronde magique.




Comme nous longeons le massif face nord, nous n'apercevons la chaîne pyrénéenne qu'à la faveur de notre passage par des cols. Nous dérangeons des vautours près du Soylandottipi où n'a pu s'empêcher de grimper Francis. En descendant nous retrouvons le brouillard qui s'élève et a dégagé la vallée.


Le soleil commence à éclairer le blanc lumineux des maisons et de l'église de Hélette. Une visite de ce petit village impeccable, et nous attendons sur la place de la foire aux chevaux, entourée de plusieurs auberges, le car qui va ramener  les clients des ventas...
Cartes et photos (110) sont dans l'album à regarder "plein écran"!.
A la  trace GPS ci-dessous manquent 400 m. au départ et autant à la fin...



A Hélette avec Michel Etcheverry

Les uns mis en appétit par une bonne petite randonnée, les autres peut-être par un apéro à Dancharia, nous sommes 59 venus du Tursan, alléchés par la proposition de René!
A l'entrée de l'Auberge Aguerria de Hélette, nous sommes accueillis par le patron, connu aussi par son élevage de vaches Blondes d'Aquitaine (ou des Pyrénées) et par son frère Michel Etcheverry, le célèbre chanteur basque. Plusieurs d'entre nous ont déjà eu l'occasion de l'entendre, évidemment, mais aussi de le côtoyer en diverses occasions, et même de l'héberger! Nul doute qu'il est la principale attraction de notre journée.

Vite installés à table, vite et bien servis, nous avons droit à un "déjeuner-concert" copieux et gourmand, un régal pour les papilles et surtout pour les tympans! Michel Etcheverry nous régale d'un festival de chansons d'opérettes et régionales. Sa belle voix semble produire un effet magique pour ces dames, sous le charme. Il sait faire plaisir à son auditoire, animer le public, et son accompagnateur Michel Launay n'est pas en reste.
Le chanteur étant attendu à Paris, il nous laisse avec son musicien, excellent animateur, pour une après-midi dansante. Le répertoire des danses populaires a beaucoup de succès, sauf les plus récentes évidemment! La piste ne désemplit pas! Comme d'autres convives sont attendus ce soir, on nous met quasiment dehors à 17h30!
Un bien belle fête pour notre club, avec l'appoint d'amis du Tursan en goguette, comme en témoignent les images de ce petit film.
Regardez l'album photo en cliquant ici.
Vous verrez d'autres images filmées par Francine en cliquant ICI.

samedi 5 décembre 2009

Rando du téléthon à Castelnau-Tursan

Si, pour le Téléthon des clubs de randonnée pédestre organisent des manifestations publiques, nous avons participé aux initiatives d'autres associations du Tursan: on marchait en même temps à Eugénie les bains, à Samadet et à Castelnau-Tursan. Le "reporter" de RandoTursan que je suis a limité les frais de déplacement en allant au plus près, à Castelnau.
Le programme était particulièrement complet: circuits pour marcheurs, pour VTT, pour moto enduro, pour mini-moto, pour quads, pour chevaux, le tout quasiment sans macadam, mais avec du relief! Et puis deux repas dont celui du soir avec la chorale Récréation de Lacajunte. Le tout organisé par le Comité des fêtes, le club de retraités, l'ACCA et Tursan'duro (enduro moto). Qualité d'accueil de de circuits garantie, succès assuré: près de 80 motards, 25 marcheurs, 17 cavaliers, une douzaine de VTT... 


Échauffement en partant par la route descendant dans la vallée de l'Escoulis, puis première montée à Labesque dans un vieux chemin en sous-bois, les jambes écartées de chaque côté d'un sillon creusé par des deux-roues. Nous croisons des VTTistes. La première glissade dans la boue s'est produite plus loin, dans la descente vers le lac de Maouhum, sur un chemin en sous-bois, plutôt boueux. Ce ne sera pas la dernière... Au niveau (qui est bas) du lac collinaire, les cavaliers sont arrivés au trot juste derrière nous. Heureusement qu'ils n'étaient pas passés avant nous sur ce chemin: il y aurait eu encore plus de boue! Enfin, on dit ça, mais on aime bien patauger...


Un long épisode nous a permis de sécher les chaussures sur le chemin qui longe le Bas en fond de vallée, passant par le moulin de Castenau, dominé par le village d'Urgons gentiment éclairé par ce soleil hivernal. Il fallait maintenant monter la côte de Mané, aussi ardue que les autres, avec la même terre argileuse qui a tendance à coller aux chaussures, mais ici avec des affleurements de pierre calcaire qui drainent l'eau et accrochent les crampons. Arrivés au pied de la motte féodale, Joëlle, qui menait cette randonnée, a proposé le choix à chacun: les personnes fatiguées ou pressées regagnent directement le bourg, les autres continuent...


Continuons à travers des prés en descendant, puis en montant, par le "Fiocq" et le "Fit", re-descente, re-montée dans les vignes du "Brac", chemin de Jaudet. Cette fois, ce sont des motards qui arrivent derrière nous sur le chemin jute quand nous le quittons... enfin... sauf un grupetto féminin légèrement éclaboussé, mais pas trop fâché!



On nous avait annoncé qu'une corde avait été placée en guise de main courante pour sécuriser la descente du raidillon au-dessus du lac de Lannepoudenx... Malgré deux cordes, nous avons eu le plaisir d'assister à quelques glissades, amorties par le tapis de feuilles cachant le sol. Si certaines avançaient à reculons, ce n'était pas par peur du vide, non, non, mais pour descendre en rappel, comme les alpinistes!
Il nous restait à regagner l'arrivée au bourg. Oui, re-gagner, en montant par l'ancien chemin qui menait vers Saint-Loubouer, bien raide, en sous-bois, bien boueux... et emprunté par deux motards dont un qui, en voulant ralentir pour nous épargner a calé, puis fait patiner sa roue en redémarrant... Arrivés en haut fourbus mais contents, nous avons vu que nous n'étions pas les plus sales: des motos et surtout des quads, des combinaisons et casques recouverts de boue...


Ce sera un excellent souvenir. Merci et bravo aux organisateurs.
Les 80 photos plein écran sont dans l'album.
Et maintenant, le film: 


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dimanche 29 novembre 2009

Renung, château du Laü, Lourden, la main dans la main

Il est des coups de vent qui chassent les nuages... Ce matin à l'aube un coup d'air doux a... amené des nuages chargés de pluie. Eh! Surprise, ce sont deux douzaines de têtes sympathiques et joyeuses qui se sont retrouvées à Renung, couvertes de capuches et parapluies, sous la pluie. Le même temps qu'au mois de mai dernier pour suivre le même circuit tracé par Martine et Roger, mais cette fois-ci avec de nouveaux marcheurs. Reportez vous au billet de mai pour une description plus complète.


La pluie s'estompait déjà en passant au bord du lac où un seul pêcheur communiait à sa façon avec la nature, dans le calme complet. Après la rive du lac nous avons affronté la traversée du bois encombré d'arbres abattus pas la tempête de janvier. Ce n'est pas le parcours du combattant, juste parfois délicat pour certains, mais amusant, et une occasion de se donner la main.

Même itinéraire par la lande cultivée, le  château du Lau (Duhort) et retour par la vallée du Lourden. Cette fois, Roger a bien insisté pour nous faire passer sur la rive du Lourden, il a eu bien raison car elle est très agréable, boisée et nettoyée. Les bandes enherbées désormais obligatoires, si elles sont contraignantes pour les cultivateurs qui perdent ainsi de la récolte, sont bienvenues pour les promeneurs!

Pour rejoindre la rive, il fallait traverser un ru. S'il n'était aussi amoureux de la nature, on pourrait soupçonner Roger de nous avoir fait passer là pour se donner l'occasion d'aider les dames à franchir ce fossé! Jambes bien écartées un pied sur chaque rive, tel un rocker faisant voltiger ses cavalières, il a fait traverser chacune avec aisance.


Par contre, quand est venu le tour de René, c'est René qui lui a joué un bon tour en le désarçonnant!

Nous avions quitté le village en dévalant une côté particulièrement raide, il était fatal de rejoindre l'église par une bonne grimpette. Ouf! Ça fait du bien!
Toutes les photos sont à voir dans l'album.


Afficher Renung - château du Laü sur une carte plus grande

jeudi 26 novembre 2009

Opération secrète...mystérieuse!

René voulait faire une reconnaissance du circuit envisagé pour la "grande" sortie prévue le 12 décembre à Hélette. Ce jeudi il a donc emmené un commando de 11 fantassins aguerris. Les véhicules laissés au camp de base (Base de loisirs Baïgura), ils ont dû aussitôt faire face à une difficulté ardue: monter une forte pente, équipée de marches et d'une main courante. Un long escalier! En haut, ils étaient à découvert, en plein soleil, visibles de très-très loin... Au lieu de se camoufler en maquillage, ils se sont rincé l'œil face à la Basse-Navarre et au Labourd. Un prudente progression les a conduits à découvrir... un sentier de découverte traversant une hêtraie.. Et là, autour d'un arbre multi-séculaire, notre troupe s'est livrée frénétiquement à une sorte de rite inconnu à Basajaun et Basajaune (illustration), probablement d'une mythologie basque particulièrement trouble. En effet, mes recherches en donnent deux versions: celle-ci et celle-là (cliquez). Je soupçonne René, en réalité, d'avoir monté cette expédition dans ce but...
Comme le révèlent les photographies exclusives de Frans.

dimanche 22 novembre 2009

Petite balade à Lauret

Beau temps, un air limpide et belle affluence ce matin à Lauret! Cela fait bien longtemps que nous n'avons pas été si nombreux: 25!


Nous avons pris la direction de la lande. Une inattention du guide nous a fait louper le petit détour par le chemin de Beylehore. Plus loin, la lecture de la carte IGN l'a décontenancé car elle n'est pas à jour. Un chemin modifié nous a fait passer de l'autre côté du Bahus sur 500m., en territoire de Boueilh. Le retour s'est fait à la limite de Miramont, par le château au lieu-dit Laulhé. L'aulhé, en gascon, c'est le berger. Est-ce un château de berger? Bizarre!


Après tout ce plat, il nous fallait bien une petite côte! Nous l'avons eue en traversant la petite vallée du "Grand Bas" qui, ici près de sa source, n'est qu'un grand fossé...
Au terme de cette boucle de seulement 9.4 km avec 183 m de dénivelée, des ardeurs randonneuses étant encore vives, quelques velléités se sont manifestées pour prolonger le circuit, mais nous en sommes restés là...
11 photos dans l'album du jour.


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dimanche 15 novembre 2009

Soum de Quiala en coup de vent

Si le ciel est noir à Samadet, c'est qu'il fait nuit. Il est 6h30. Nous ne sommes que six à partir marcher en montagne. Ces derniers jours la douceur du temps a dû faire fondre la neige tombée précédemment, et puis nous n'allons pas bien haut: à 1645 mètres au Soum de Quiala, un des premiers sommets dominant le piémont béarnais. A Pau il faut allumer les essuie-glaces... A l'entrée de la vallée d'Ossau on tourne à Castet, on grimpe en voiture au Port de Castet. C'est un hameau pastoral à 800 m. d'altitude dans une haute-vallée. Le crachin nous oblige à mettre vestes à capuches ou ponchos, mais rien de rédhibitoire...


Nous montons d'abord sur une moraine latérale. C'est comme une dune faite de rochers déposés par le glacier qui a jadis creusé cette vallée. Du haut de la moraine, c'est une belle vue sur le bocage du hameau qui s'offre à nous. Un bout de chemin, et à nouveau sur les sentiers de vaches, puis dans une forêt. Le glacier a laissé là des pierres de toutes tailles, des rochers qu'il faut contourner. Les hêtres ont perdu leurs feuilles, le vent les a accumulées dans les creux entre les rochers, sur le sentier, jusqu'à cinquante centimètres. C'est très agréable de s'enfoncer dans ces feuilles sèches, légères, mais on y chute car on ne sait pas ce qu'il y a dessous! Les premières plaques de neige font la joie de Monique qui ne peut jamais s'empêcher d'y mettre les pieds et les mains!


La cabane de Couscouilla, dans l'estive de l'Ouste, est l'occasion d'une petite pause. Près le la cabane, une réserve d'eau comme une immense gourde, alimente des abreuvoirs. Si la pluie s'estompe, le vent commence à se faire sentir... Notre objectif, le Soum de Quiala est en vue.

Après avoir traversé l'herbage, nous voici sur le versant du soum. Le vent de sud forcit, nous pousse. Il est doux par sa température, mais doit approcher les 100 km/h, "à décorner les bœufs"! Avec son poncho, Gérard a du vent dans les voiles! Les derniers mètres sont gravis dans un équilibre chancelant. G.., en tombant, met la main sur les fesses de P... (c.f. vidéo). Arrivés sur la crête personne ne reste debout longtemps, c'est à quatre pattes que nous contemplons le paysage du piémont légèrement embrumé.

Nous voyons quand même Pau... A l'est nous reconnaissons tous le Pic du midi de Bigorre, Guy nous montre les autres sommets.
Bon... c'est bien beau, mais le temps n'est pas favorable au pique-nique et à la sieste au sommet! Nous redescendons face sud, face au vent qui s'engouffre dans les bouches ouvertes... Ça décoiffe! Afin d'éviter le vent nous descendons plus bas, dans un bois au creux de la vallée. Il est encore enneigé mais la marche est facile.

Revenus à l'estive de l'Ouste, nous nous asseyons contre le refuge de Couscouilla pour casser la croûte face au paysage et face au soleil. Brièvement car, sans bouger, le vent qui semble avoir tourné nous incite à nous réfugier... dans le refuge pour bavarder tranquillement en lisant le "livre d'or" sur lequel nous gravons le souvenir de notre passage. Nous laissons la place à un groupe de sympathiques randonneurs palois.
Cette randonnée s'est terminée avec un temps bien plus clément et propice aux photos. Marie-Claire et Paulette font provision de belles boules de houx. Les éclaircies éclairent magnifiquement le port de Castet et plus loin son alter-ego le plateau du Bénou à l'herbe encore bien verte, le turon de la Técouère et les montagnes avoisinantes avec leurs sommets enneigés et leurs flancs couverts de fougères et d'ajoncs joliment brunis par les premières gelées. Là encore, Guy est ravi de nous nommer les sommets, dont le Soum de Coumée et le Pic Barsaut que nous avons gravis en avril.


Arrivés aux voitures bien secs et satisfaits de notre petite aventure, nous faisons halte à une sympathique auberge de Louvie-Juzon. Un groupe de randonneurs palois du CAF qui y fait lui aussi halte, n'a pas eu de vent...
Ce sont donc trois filles et trois gars "dans le vent" qui ont pris un grand bol d'air en visitant "en coup de vent" le Soum de Quiala, contre vents et marées.
Une centaine de photos par là
...Une vidéo en musique par ici:



dimanche 8 novembre 2009

Colombe de l'a pied... mouillée!


Une matinée sous les averses, à la suite d'une semaine de pluies. La météo l'avait prévu. Et pourtant: surprise! Nous étions quand même 12 au départ à Sainte Colombe. Était-ce l'attrait de l'invitation par Patricia et Francis d'un réconfort chez eux après la rando?
Munis de capuches, ponchos et parapluies, nous avons pris la direction des landes de Serres. Des chasseurs étaient en poste à leur palombière mais notre passage ne les a pas gênés. Michel a fait provision de rosés des près. Plus loin, c'est Marie-Claire et Paulette qui ont trouvé des cèpes au bord du chemin.
Après avoir approché le bourg de Serres-Gaston, nous avons suivi le chemin vers Hagetmau, tout plat, puis bifurqué vers Ste Colombe en passant à "Pétoche" et "Muraille". La randonnée a fini avec un temps plus clément.
Patricia avait confectionné pizza, quiche et gâteaux, Francis avait mis au frais du jus de raisin "bourru"... Comme nous étions attendus dans nos foyers respectifs pour le repas dominical, nous n'avons pas pu tout consommer! Merci pour cet aimable accueil.
Cliquez sur le diaporama pour voir les 30 photos et cartes en plus grand format

dimanche 25 octobre 2009

Quatuor à Samadet

Il y a des jours sans... Une randonnée en montagne annulée au dernier moment, un temps maussade, etc.: nous nous sommes retrouvés quatre marcheurs. Paulette a improvisé un circuit quasiment plat vers la lande, essayant d'éviter les palombières en effervescence en cette saison. Il nous a quand même fallu traverser un champ pour en éviter une, mais le maïs est récolté, la végétation broyée, c'est donc aisé. Ce paysage dégagé nous a permis d'apercevoir des chevreuils...
Une petite rando agréable et vivifiante.

dimanche 18 octobre 2009

Vendanges de l'Amour en Tursan




La coopérative "Les vignerons du Tursan" a cette année été chargée par la Communauté de communes du Tursan d'organiser la randonnée "Sur le chemin des vignes en Tursan" dans le cadre du Salon du livre. Comme parmi les organisateurs il y a des amateurs de randonnée, qui à pied, qui à moto, ils ont préparé un beau circuit. Comme les vignerons savent mettre en valeur leur vigne et leur vin, nous avons été bien reçus.
Accueil à la Maison des vignerons avec café et gâteaux. Gilles présente la matinée à une trentaine de marcheurs et quelques vététistes et entraine le départ un peu avant l'heure prévue..

C'est une belle journée ensoleillée d'automne. On se réchauffe vite en montant la côte qui mène "au Père" où les VTTistes nous dépassent. Descente dans un bois où un sentier a été tracé pour l'occasion. Il nous reste toutefois quelques obstacles à franchir avec amusement: troncs d'arbres, fossés, talus... Le peloton s'est étiré, disloqué! Au creux de ce vallon nous découvrons le lac du Guirat, une retenue collinaire d'irrigation, presque vide en cette fin d'été particulièrement sec. Par terre, de nombreux coquillages vides, comme de très grosses moules...


On remonte à travers près et champs, jusqu'à découvrir tout un versant de coteau exposé plein sud, couvert de vigne. Et là, pas loin, une très attirante tablée bien garnie...


Déjà le réconfort? Mais non! dit Gilles... Il faudra faire tout un détour pour la mériter. Certaines parcelles de ce coteau sont vendangées, mais il en reste plusieurs avec de beaux raisins, dorés ou pourpres selon les cépages. Le début d'automne a lui aussi été très beau. Le feuillage aurait été particulièrement splendide ce jour, s'il n'y avait pas eu une gelée quelques jours plus tôt, grillant les feuilles du haut. Vu de près, les raisins dorés sont encore sur fond de feuilles vertes.



Du haut du coteau, les vignes s'étalent devant nous, en arrière-plan les coteaux du Tursan, à l'horizon la chaîne des Pyrénées embrumée. Il nous faut encore faire quelques détours entre les différentes vignes du "Brac" et de "Ramoun", traverser un roncier (ouvert), avant d'arriver à la tablée convoitée.


Tursan rouge et rillettes d'oie, Bourret, fruits secs et gâteaux... Mais aussi ciseaux et seaux pour les nostalgiques de la vendange manuelle! Il semble que de nombreuses femmes aiment soupeser les grappes... avant de les couper et y goûter! Elles ont rempli leurs baquets et vidé dans des comportes anciennes.

Le circuit reprend dans les coteaux de Castelnau, puis de Pécorade. Nous passons près le l'église isolée parmi les vignes, près d'un derrick pétrolier, puis regagnons Geaune. Sous les arcades des libraires exposent. Des lecteurs furètent de stand en stand, embarrassés par tant de choix. Le thème cette année est l'Amour, mais la production régionaliste domine tout de même...


Le centre de la place est occupé par une cuisine sous chapiteau et de longues tables destinées aux agapes: le pot-au feu a chaque année un grand succès. Dans une rue adjacente exposent les différents producteurs de Tursan et autres spécialités. Un attroupement se fait au coin de la place: la vendange des randonneurs (un peu aidés) est là. Les vinerons la font passer dans un petit fouloir, puis dans un mini pressoir... Le jus coule! Des gobelets permettent de déguster le nectar!


Toutes nos photos (une centaine) en diaporama plein écran: suivez ce lien et ensuite cliquez sur "Diaporama"!


Et en prime un petit film, en musique:

Voici le grand circuit tel que prévu. Il a été légèrement modifié dans les vignes...

jeudi 15 octobre 2009

Marche, convivialite, gastronomie !

Correspondance de Francine:
Voilà un jeudi exceptionnel comme il en faudrait de temps en temps. Nous étions assez nombreux (ses) et avons pris la direction de Serres-Gaston. Le mot d'ordre de René : regardez les talus et non la route... et Nadou "œil de lynx" voit un petit trésor. Un beau chapeau rond bien brun. Ni une, ni deux, elle saute le fossé et youpi... un cèpe. Là j'ai compris pourquoi René avait insisté pour je prenne le bâton, mais je n'ai pris que le numérique. Le reste du groupe a contourné un chemin et ils sont rentrés dans ce petit bois, je ne peux pas appeler ça un bois car il y avait en tout et pour tout 4/5 chênes, mais rempli de cèpes.

Tout le monde est revenu sur la route avec ce petit délice, pour les yeux tout d'abord. Mais le hic... qui a une poche ? Bien entendu, personne... Janine a sorti son K-way et nous avons mis les cèpes dedans. Pendant ce temps-là René téléphone à Josiane pour la prévenir et surtout pour qu'elle se procure des œufs.... Elle lui a répondu : j'ai pas le temps d'en "pondre" autant... Fort heureusement j'ai compris la situation et proposé d'aller chercher ceux que j'avais à la maison (mes poules sont généreuses en ce moment) et je suis rentrée les chercher pendant que le groupe s'affairait à installer tables, nettoyer les cèpes, mettre le couvert, etc... J'ai eu l'idée pour accompagner ce festin d'y ajouter quelques boites de foie [gras], d'autres ont apporté du pâté, de "bonnes" bouteilles, des noix, et nous avons mis tout cela en commun dans une très très bonne ambiance.

Que c'est bon pour le moral! Nous étions tous joyeux pas comme tu peux l'imaginer car nous avons bu avec "modération"...
Donc nous avons bien repris tous nos calories que nous avions perdues pendant la marche.
Les 42 photos de Francine.

dimanche 11 octobre 2009

Lac d'Aule sous la pluie

Nous voici au parking de Bious-Oumette, avant les derniers lacets de la route qui mène au barrage de Bious-Artigue, au-dessus de Gabas (Laruns). Les nuages ne m'ont pas laissé le temps de saisir le sommet du Pic du midi d'Ossau! Notre objectif est de monter au Pic de Gaziès en passant par le lac d'Aule. Nous sommes 12.


Le sentier a tout de suite une forte pente en sous-bois au-dessus de l'arrec d'Aule. A la sortie du bois c'est un pâturage, moins pentu. Nous traversons le ruisseau. Le temps est menaçant mais agréable. Dans le paysage, les hêtres commencent à prendre les couleurs de l'automne. A mi-chemin du lac nous passons par la cabane d'Aule. Alors que la progression est aisée, agréable, nous arrivons dans une zone qui a dû subir une avalanche, un glissement de terrain: nous devons marcher en devers de pente sur un sol terreux, sans herbe et humide, sans que le sentier soit marqué. Les bâtons sont bien utiles! Un crachin arrive, suivi d'une pluie fine.



Le lac d'Aule, tout embué, a beaucoup de charme, mais pas question de s'asseoir sur l'herbe! Renonçant à monter au pic de Gazies, nous rebroussons chemin, inquiets pour la traversée de l'éboulis terreux que nous craignons encore plus glissant avec cette pluie... Avec les conseils de Guy et moult précautions nous traversons avec soulagement cette épreuve!


Il est encore tôt, mais nous profitons de la cabane d'Aule pour notre casse-croûte, qui assis, qui debout, à l'intérieur dans la pénombre ou sur le banc face à la vallée embrumée. Un berger y a séjourné cet été, divers objets laissés là en témoignent.


Faute de sieste allongés sur l'herbe, nous sommes bien vite redescendus par le même itinéraire qu'à l'aller... Le pluie a cessé. Allons voir au col de Portalet s'il fait beau...

Eh oui, bien sur! Des nuages versant nord, ciel bleu côté espagnol! Bon... Un verre ou une tasse de réconfort, et razzia dans les ventas!
Nettes ou embuées, les soixante photos sont dans l'album...