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jeudi 20 décembre 2007

Fargues nous est conté...

Surprise pour Claude Lafitte qui n’attendait pas autant de monde à son invitation ! Le bruit avait couru que cette randonnée à Fargues nous donnerait l’occasion de voir ses collections.
Surprises pour les 15 participants qui ont beaucoup vu et appris.

Partis du quartier Boucou vers la vallée du Bahus aux nombreux moulins par un joli chemin, nous sommes remontés sur le plateau et avons emprunté l’un des nombreux (il y en a jusqu’en Limousin) "Chemin Henri IV". Celui-ci a été parcouru par le roi de Navarrre de Pau à l’Albret, et peut-être Paris… Après une nouvelle traversée de bois aux essences variées, nous avons découvert sur son tumulus l’Allée couverte de Fargues.
Les allées couvertes étaient des monuments funéraires du néolithique où plusieurs dizaines de corps étaient inhumés. Il s'agissait de sortes de caveaux d'une tribu ou d'un village. A la différence des dolmens, les allées couvertes, bien que mégalithiques, se composaient d'une seule galerie allongée, aux parois parallèles et supportant une série de dalles de couvertures. L'allée couverte de Fargues n'a conservé que la galerie allongée.
C’est une sorte de cromlech Un cromlech est un monument mégalithique préhistorique ou protohistorique constitué par un alignement de monolithes verticaux (menhirs), formant une enceinte de pierres levées
Autres mégalithes des Landes.

Les cartes et certains sites qualifient ce monument de vestige romain, ce qui surprend !
Claude nous a raconté la légende liée au nom de Pithié : Ce serait en référence au nom patois d’un type de récipient. Une des pierres est creusée d'un trou qui se remplit d’eau (et de feuilles…) qui aurait des vertus bienfaisantes contre les verrues et autres maladies de peau…
Au quartier Boucou, Claude nous a montré l’endroit où seraient enterrés deux soldats anglais de l’armée de Wellington, en lutte contre celle de Napoléon 1er. Ces deux soldats ayant volé des oies auraient été tués à coups de bâton par les fermiers, teigneux paysans de Boucou!
L’école de la République ne nous ayant pas appris l’histoire locale, voici quelques éléments du contexte :
La guerre d'Espagne - celle de Napoléon Ier - est parmi les épisodes les moins glorieux de la période napoléonienne. La défaite des troupes françaises, en 1813, face à une coalition anglo-hispano-portugaise amène celle-ci à pénétrer au Pays basque et en Béarn.
Début 1814, alors que Napoléon 1er se bat dans l'Est de la France contre les Prussiens, les Russes et les Autrichiens, l'une des dernières aventures de l'Empire est en train de se jouer dans le Midi, où s'affrontent deux chefs de guerres, aussi rusés et ambitieux l'un que l'autre. A la tête de la coalition, le marquis de Wellington vient de chasser de la péninsule ibérique le maréchal Soult et son "armée d'Espagne" qui reflue de Bayonne à Orthez, Aire-sur-l'Adour, Tarbes et finalement Toulouse. Les "Alliées" et les Français vont encore s'y affronter durant une longue et sanglante journée, dans l'une des dernières bataille de l'Empire avant Ligny et Waterloo, plusieurs jours après la chute de Paris et l'abdication de l'empereur.

Wellington, chef des alliés, bloqués sur Bayonne, va tenter de franchir la ligne du gave de Pau, en aval d'Orthez. Il va se heurter là à ce qui reste de l'armée d'Espagne (armée du Midi), commandée par le maréchal Soult, duc de Dalmatie. Des faubourgs du Pont Vieux d'Orthez jusqu'aux hauteurs de Saint-Boès, en direction de Dax, va se dérouler le 27 février 1814 une
bataille - mineure certes - mais qui fera plusieurs milliers de morts et blessés dans les deux camps.

Février 1814. L'armée du maréchal Soult a été battue aux batailles d'Orthez et d'Aire; ses officiers ont perdu confiance, ses conscrits ont fui l'armée, ses vétérans ont été dispersés, et ses magasins ont été capturés. Soult se dirige alors vers Toulouse pour opérer une jonction avec l'armée de Suchet en provenance de Catalogne.
Le combat d'Aire sur l'Adour : Après sa défaite à Orthez, Soult se replie sur Aire-sur-l’Adour. Le 2 mars, il est sur la rive sud de l’Adour, tandis que les Anglais remontent le long de la rive droite. Alors qu’il les surveille, il est surpris par la colonne de Wellington arrivant sur la rive gauche et doit faire retraite en hâte.
En mars 1814
le duc de Wellington avait établi son quartier général à Aire sur l'Adour à la poursuite de l’Armée du Midi commandée par le maréchal Soult
Cette campagne de Gascogne du futur vainqueur de Waterloo, après une nouvelle victoire à Toulouse, s'achève lorsque Napoléon Ier abdique, en avril 1814.

Autres sources:
Campagne de Soult
Campagnes 1814 - 1815
Un résumé de la campagne de l'armée des Pyrénées 1914 - 1915
Nicolas_Jean-de-Dieu_Soult , Soult


Vous connaissez probablement des musées qui promettent énormément par leur bâtiment et leur publicité… Les granges de Claude Lafitte ne paient pas de mine, mais recèlent des trésors.
Claude, la retraite venue, s’est épris de voitures anciennes, à chevaux et à moteur. Il a chiné, réparé et restauré de nombreuses voitures à cheval. Nous avons pu en voir une dizaine. En automobile, il est plutôt spécialisé en Citroën et possède plusieurs 2CV dont certaines roulent régulièrement. D’autres attendent une restauration ou fournissent des pièces. La plus belle est une
C4 (modèle de 1928) qui sort pour les grandes occasions. Je ne saurais vous citer tous les modèles, de plusieurs marques...
La visite du grenier et de l’atelier est aussi époustouflante d’accumulations, de projets. Elle donne une idée du travail nécessaire à une telle œuvre.
Aux murs sont accrochés une multitude d’objets anciens : accessoires d’attelages, outils, lanternes et maintes choses. La collection la plus originale et la plus poussée est celle de sacs de jute ayant contenu toutes sortes de denrées (blé, farine, riz, engrais, etc.) imprimés aux marques des moulins d’ici et d’ailleurs, de divers continents !

Un objet énigmatique nous a laissés dubitatifs, comme le maître des lieux: il ressemble un peu à une pompe à vin sur chariot, avec un petit moteur à essence, un piston, mais aussi une sorte de bombonne en verre agitée par le mécanisme… Avis aux amateurs !

Noël émerveille les enfants, nous avons été émerveillés avant l’heure !
Avant de nous quitter et remercier chaleureusement notre hôte, Marie-Claude et Danielle nous ont fait déguster en avant-première leurs confiseries de fêtes.
Si le maître des lieux le veut bien, nous y reviendrons un dimanche pour que tous nos randonneurs jaloux voient ces trésors…


L'album photo!

dimanche 16 décembre 2007

Castelner, dans le brouillard givrant


Au programme était prévu Peyre, René a préféré nous emmener à Castelner. Ce village culmine à 202 mètres, et offre une vue sur « plus de trente clochers » de la Chalosse et du Béarn, ainsi que sur les Pyrénées.
Hélas, le brouillard givrant nous a privés de ce panorama !
À notre arrivée, les chasseurs de Castelner partaient faire une battue au chevreuil vers Bassercles. Il nous a donc fallu les éviter, contraignant René à raccourcir le circuit prévu. Les 20 marcheurs ont donc parcouru 10,1 km seulement. Nous avons eu plus de macadam qu’à notre habitude, mais sans l’effet torride du soleil d’été, et les chemins de terre et de gravier sont magnifiques.
La boucle bouclée à 11 h., nous avons visité l’église St Catherine, restaurée avec goût, sur son oppidum. Pour qui était intrigué par la roue brisée au pied de la statue de Ste Catherine d’ Alexandrie, Google m’a aidé à trouver l’explication : La demoiselle, ne voulant abjurer son amour de Jésus, fut soumise à la torture mortelle de « quatre roues garnies de scies de fer et de clous très aigus ». Elle pria, et un ange brisa cette machine… Pour plus de détails : cliquez ici !
Les photos... brumeuses!

Les photos de 2006 (moins brumeuses) en bas de la galerie.

Pas de trêve des confiseurs pour les marcheurs du jeudi. Si vous êtes en congés, profitez en ! Rendez-vous tous les jeudis à 14h30 à Samadet.
Prochaine rando dominicale le 6 janvier à Hontanx.

Castelner


Habitants : 103 Castelnois et Castelnoises
Superficie : 573 ha - Altitude : 74 m / 202 m


Castelner vient des termes « castel » et « noir ». Ils qualifiaient le château du seigneur.
De nombreux vestiges préhistoriques ont été retrouvés grâce aux labours. A l’époque romaine, un oppidum fut érigé. En 1310, Bernard de Poudenx était seigneur de Castelner. Des vestiges des fossés du château subsistent, il a été détruit à la révolution et n’a jamais été reconstruit.


Juchée sur l’oppidum, l’église Sainte Catherine possède un clocher datant du 15ème siècle. Il a été rénové en 1903. L’intérieur de l’église a été rénové récemment avec le concours bénévole de la population. Sur le porche de l’église, il existe une dalle où l’on peut lire « sépulture de la famille Claverie d’Augereau », sans doute seigneurs des lieux à une époque. Curieusement, l’église d’Aubagnan en a une autre au même nom.


Castelner est l’un des plus hauts villages des Landes. Construit sur le sommet d’une colline, il domine les vallées du Luy de France et du Luy de Béarn. On peut admirer – avec de la chance et une bonne vue - plus de trente clochers de Chalosse et du Béarn, et cent kilomètres de la chaîne des Pyrénées. Depuis 1985, Castelner obtient un prix chaque année pour son fleurissement. Il est classé 2 fleurs au niveau national.


Fronton de pala, terrain de basket, tennis.
Club détente de Castelner

samedi 15 décembre 2007

Palmes


Les clubs ordinaires fêtent des évènements ordinaires, par exemple les anniversaires, les jours de l'an, qui ne sont même pas de vrais évènements. Les distinctions républicaines, ça, c'est autre chose!


Institué en 1808 par Napoléon et modifié en 1955 par le Président René Coty, l’ordre des Palmes Académiques récompense les personnalités éminentes qui apportent une contribution exceptionnelle à l’enrichissement du patrimoine culturel, dans les domaines relevant du Ministère de l’Education Nationale. Les Palmes Académiques sont la plus ancienne des distinctions décernées à titre civil.

Marie-Claude Tastet a été promue Chevalier dans l'ordre des Palmes académiques.

Félicitations!

Bravo. Respect. La tête et les jambes!
Nous avons pu constater qu'elle n'a pas de palmes pour marcher! 15 km. à près de 8 km/h!

dimanche 9 décembre 2007

Téléthon, en coup de vent!



Samadet, un Téléthon en coup de vent !

Hier, Francis, à grands coups de croissant, nous dégageait dans les bois du coteau de Samadet un itinéraire inédit, mais apte à recevoir la foule des marcheurs du dimanche de Téléthon. Lorsqu’il s’est aperçu que le vent violent qui commençait à souffler faisait tomber autant de branches derrière et autour de lui qu’il n’en avait sorti, il a abandonné! Nous aurions risqué, comme Francis, recevoir quelques coups de bûches sur la tête…
Ce dimanche, les rafales accompagnant les averses se sont abattues régulièrement sur la région. Évitant les itinéraires boisés et boueux, Francis a emmené la quinzaine de téméraires sur le plateau bien dégagé… et venteux. Il fallait un bon équipement. L’air était vivifiant, mais ce n’était pas un temps à flâner! Après avoir essuyé plusieurs averses, nous avons quand même fait un « estanquet » sous un abri dans les champs, attendus par les bénévoles de l’ADMR. Ils ne se contentent donc plus d’apporter une aide à domicile aux personnes en difficulté, mais vont au secours des aventuriers rescapés ! Leur chocolat chaud a été très apprécié, accompagné d’une excellente galette. Désormais les rois n’attendant plus le petit Jésus, c’est Pierre Labarthe qui a été couronné.
Au retour à la salle municipale, un deuxième buffet nous attendait, agrémenté de chocolats et autres friandises offerts par l’ADMR. René avait exposé les photos souvenirs des précédentes marches du Téléthon, en 2005 et 2006. Madame le Maire, après avoir marché avec nous, a apporté l’urne pour recueillir nos dons, et donné un CD de l’Union musicale samadétoise à chacun.
Merci et bravo aux courageux marcheurs, aux généreux bénévoles et donateurs.

dimanche 2 décembre 2007

Samadet, toujours!


Samadet a un territoire étendu et de nombreux chemins. René en a une connaissance encore plus étendue!

Ce dimanche, il a mené 17 marcheuses et marcheurs, depuis la place de la faïencerie, jusqu'aux confins des landes de Samadet, en passant par les communes de Mant et Monségur, et à la limite d'Hagetmau. Au passage sur les hauteurs des landes du moulin à vent un très beau panorama nous attendait, avec les Pyrénées en arrière-plan. Hélas, mes photos ne valent pas la réalité.

Mine de rien, en 3h30, nous avons parcouru une vingtaine de kilomètres! Soit, près de 6 km/h en moyenne. Il est vrai que ce circuit est facile, plat... Après la pluie de la veille, le temps était au beau. Notre guide a estimé que la troupe, gaillarde, avait des ressources. Seule la montée en fin de parcours du sentier des Embarats qui mène au Cap dou pourtaou (extrémité du bourg de Samadet) a donné un peu de peine…

Notre passage à proximité du lac d'Agès a donné des envies de balades à certaines… Nous aurons l'occasion d'y revenir.

Les photos, la carte!

jeudi 29 novembre 2007

Samadet encore!



Encore un circuit inédit improvisé par René. Pas des plus orthodoxes, certes, puisque passant à travers champs – récoltés ou récemment semés – mais avec de nouvelles découvertes.

Zigzags à travers les ruelles de Samadet, descente en Soutane, un bout de l'ancienne voie ferrée vers Bidalon, puis un autre bout, magnifique, vers le Pelle, traversée du Louts à côté d'Augé… La partie du circuit dans les grands champs de maïs de la lande serait à priori moins intéressante, mais il faisait si beau, et l'apparition de quelques chevreuils et le ballet de nuées de palombes nous ont ravis. Retour au bourg par le Peuple, Martinot et Clacazaou.

Ce jeudi, les 17 marcheurs ont parcouru 11,6 km. en 2h30.

Les photos!

dimanche 25 novembre 2007

Samadet

Trente cinq partants ce dimanche! La crème (des randonneurs) monte en Chantilly, sans fouet! Notre club prend de l'ampleur, et de la légèreté, en rajeunissant avec l'arrivée d'un groupe de jeunes femmes!

René, notre "Guide Suprême", nous a encore concocté un circuit partiellement inédit.
Après la perspective sur le bourg depuis le chemin Calaout, direction la fontaine sainte Rose que plusieurs marcheurs ne connaissaient que de réputation.
Descente vers la ruine de l'ancien moulin à eau, puis remontée vers le bourg par l'ancien chemin qui y montait tout droit. Actuellement on a tendance à redresser les virages, mais à une époque, au contraire, nos aïeux ont adouci les pentes pour les véhicules poussifs en zigzaguant!
Arrivés à la pointe du bourg, nous l'avons contourné par le chemin périphérique qui nous a permis de découvrir le "côté jardin" de l'ancien hôtel (18e) du baron abbé de Roquépine, fondateur de la faïencerie de Samadet en 1732. Peu d'entre nous le connaissaient ainsi, avec deux tours… Plus récemment, ce magnifique bâtiment a servi d'école, puis de musée de la faïence jusqu'au déménagement route d'Hagetmau.
Le bois de St Julien est un haut lieu d'habitat de renards: les terriers se touchent! Mais il faut se garder des ronces…
Le sentier qui borde le Gabas est très agréable, bien nettoyé. Pour une photo sur la passerelle qui mène au moulin de Bats, tous les randonneurs n'ont pas osé poser, peu rassurés par les balancements…
Passage par Pédelaïl, Berdoule, un coup d'œil à la grande maison Duvignau (à vendre?).
Du camp romain, nous n'avons vu et parcouru que le fossé, mais il donne une idée de son étendue... Avant le retour place de la faïencerie en passant par Clacazaou.

C'était une randonnée de 10,5 km. et une dénivelée (somme des montées) de 230 m.
Partis avec une belle gelée blanche, le soleil nous a accompagné. Belle matinée d'hiver.
Bipèdes ravis, mis en appétit pour le rôti dominical!

jeudi 22 novembre 2007

Mant, du moulin à vent au moulin à eau.



Nous étions quinze retraités (sauf un!), avec deux licenciées qui n'étaient pas venues depuis longtemps, et un nouveau couple anglais. Nous avons appris à cette occasion que Mme et Mr Hawks sont des randonneurs de longue date: il ont été membres d'un groupe local de l'association http://www.ramblers.org.uk/, l'équivalent de notre fédération française de randonnée, mais avec me semble t'il davantage d'ancienneté et d'influence. Ils ont rallié à pied la mer d'Irlande et la mer du Nord…

Partis avec un temps doux, se couvrant progressivement, nous avons profité, grâce à l'itinéraire de René, de paysages très variés: Les panoramas très légèrement brumeux depuis les hauteurs, les sous-bois aux feuillages d'automne parfois illuminés de soleil, un parfum de plante aromatique dans une jachère (serpolet?), la belle perspective du moulin de Baillé au fond de son lac …
À la sortie de la dernière côte qui nous a fait transpirer, nous avons dû affronter la bise annonçant la pluie, du château d'eau aux voitures, sur le plateau venté. Nous avons traversé le site du "moulin à vent" sans le voir, puisqu'il est démoli depuis longtemps, mais avons constaté qu'il était bien placé!
Distance parcourue, environ 10 km. Dénivelée: ±270 m.

Allez voir les photos: picasaweb.

lundi 19 novembre 2007

Votre blog!

Désormais, notre club a son site sur l'Internet: un blog.
Je vous invite à le consulter: Je l'ai créé la semaine dernière, avec l'accord de Gérard, président de notre association. Il aura lui aussi la possibilité d'y intervenir directement.
Un blog se présente comme une suite de billets, écrits au jour le jour (Menus du jour). On classe aussi ces billets par catégories (À la carte).
L'intérêt, c'est qu'il est très facile pour les lecteurs de laisser des commentaires, soit de manière anonyme, soit en donnant son nom ou pseudonyme. Ce blog, n'étant pas politique ni religieux, ni en aucune manière compromettant, je vous encourage à vous exprimer en donnant votre nom ou au minimum prénom + initiale (François B.) si vous voulez éviter qu'on puisse retrouver votre trace par un moteur de recherche. Ecrivez des commentaires!

Pour donner d'emblée de la substance à ce blog, j'ai triché un peu en y recopiant un grand nombre (pas tous) des courriels que j'ai envoyés ces derniers mois, notamment des comptes-rendus de randos. Une compilation, en quelque sorte! Les possibilités de présentations de ce blog (gratuit), ne sont pas aussi riches que Word dont je me servais pour éditer mes courriels… Progressivement, j'essaierai d'améliorer ce site, avec vos suggestions.
Le blog est illustré de quelques photos, mais l'essentiel reste sur le site picasaweb.

Les personnes qui ne sont pas familières des blogs devraient en comprendre rapidement le fonctionnement, mais je suis à leur disposition pour des conseils. Par exemple, les mots ou bouts de phrase en bleu et soulignés sont des liens hypertexte: si on clique dessus, une autre page s'affiche. Si on a Internet Explorer 7, en cliquant avec la roulette ou le touche centrale, cette page s'ouvre dans une nouvelle fenêtre...

N'oubliez pas de répondre au sondage, dans la colonne de gauche: c'est facile et rapide!

François

Lexique du blogging

L'automne

Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature
Convient à la douleur et plaît à mes regards !


Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire,
J'aime à revoir encor, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois !


Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire,
A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits,
C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire
Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !


Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie,
Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui,
Je me retourne encore, et d'un regard d'envie
Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui !


Terre, soleil, vallons, belle et douce nature,
Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ;
L'air est si parfumé ! la lumière est si pure !
Aux regards d'un mourant le soleil est si beau !


Je voudrais maintenant vider jusqu'à la lie
Ce calice mêlé de nectar et de fiel !
Au fond de cette coupe où je buvais la vie,
Peut-être restait-il une goutte de miel ?


Peut-être l'avenir me gardait-il encore
Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ?
Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore
Aurait compris mon âme, et m'aurait répondu ? ...


La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ;
A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ;
Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu'elle expire,
S'exhale comme un son triste et mélodieux.


Alphonse de Lamartine

dimanche 18 novembre 2007

Clèdes, jour de fête

Cliquez sur l'image pour l'agrandir!
Clèdes fête la St Martin, à la mi-novembre. L'expression "l'été de la St Martin est parfois de mise, mais on n'échappe pas à la saison! Or cet automne est particulièrement frais. Plusieurs jours de forte gelée dans la semaine avaient fini de griller les feuilles de chêne, et fait tomber la plupart des feuillages de châtaigniers et autres espèces qui ponctuent les paysages d'automne de leurs feuillages colorés.
Ce dimanche matin, c'est par une petite gelée que nous avons été accueillis par Anne qui nous a servi café et gâteau offerts par le comité des fêtes. Le temps sec, clair, ensoleillé et sans vent a été très agréable.
Ce qui nous a réchauffé, aussi, c'est la chaleur humaine: Nous étions 48 participants. De nombreuses personnes, ayant vu l'annonce de cette randonnée sur le programme de la fête, se sont jointes aux habitués et ont semblé l'apprécier. Plusieurs, intéressées par notre activité, vont revenir avec nous. Bienvenue au club!

C'est dans l'autre sens que nous avons emprunté un circuit habituel. Bien qu'ayant la carte en poche, absorbé par une conversation, j'ai oublié un petit détour par Fougère, Daubouns…
Nous nous sommes dirigés, passant par Tauzia, vers le pont "du curé" sur le Petit Bas à la limite de Puyol, puis le lac d'irrigation, le chalet et le parc aux cerfs, le gué du "Grand" Bas, Ménicoun et l'ancien cimetière du quartier de Bourdos. Ensuite, nous avons longé la vallée du "Grand" Bas jusqu'au puits d'injection d'eau – pour l'exploitation des hydrocarbures. La remontée vers Clèdes offrait un beau point de vue sur Geaune, ainsi que sur le clocher de l'église et la tour du château de Clèdes.

C'était encore une randonnée offrant une belle diversité de paysages, reliefs, routes, chemins, sentiers… Et de conversations!

Comme je n'ai pas fait beaucoup de photos, Evelyne et surtout Bernard m'ont donné les leurs pour vous les faire partager. Après avoir travaillé à les réunir et essayé de les classer en ordre chronologique, trahi par l'informatique et ma fatigue, j'en ai perdu quelques unes, et j'ai renoncé à les classer dans un ordre parfait! Veuillez m'en excuser. Elles sont visibles ici: http://picasaweb.google.fr/RandoTursan

François

samedi 17 novembre 2007

Les honneurs de la presse!

Voici l'article paru dans Sud-Ouest cette semaine, relatant notre randonnée du 7 octobre, organisée dans le cadre su salon du livre de Geaune.
Il semble qu'il ait été écrit par le correspondant de Sud-Ouest pour le canton de Geaune: Alain Dulucq! C'est lui qui nous a reçus dans son chai...
Qu'en pensez vous?

jeudi 15 novembre 2007

Les Rangs d'honneur du Tursan.


NOTA: Pour des renseignements mis à jour, cliquez sur l'onglet "Notre club" situé en haut de la page!

Ce club est une association exclusivement consacrée à la (petite) randonnée pédestre, affilié à la Fédération française de randonnée pédestre.
L'adhésion à cette association "sportive" se concrétise par le paiement d'une cotisation sous forme de licence (27 € avec une assurance), mais avant de devenir membre, on peut venir participer à quelques randonnées à l'essai!
Le siège de l'association est actuellement à Urgons, chez son président, mais elle est destinée à rassembler tous les habitants du Tursan et des environs qui désirent marcher en groupe.

Notre club a été créé à l'initiative de pratiquants de la "gymnastique volontaire" de Samadet et d'Urgons qui avaient pris l'habitude de marcher, en plus des séances de gymnastique en salle.

Nous essayons de marcher le moins possible sur les routes, préférant les chemins, les sentiers, voire à travers champs, prés et bois. Il nous arrive donc de marcher un peu dans la boue, la rosée… Parmi nos membres, certains connaissent très bien les beaux coins et recoins de notre campagne du Tursan et la font découvrir aux autres. Ils aiment aussi réouvrir d'anciens chemins abandonnés… Nos itinéraires empruntent parfois les sentiers balisés, mais pas toujours.
Nous avons l'habitude de marcher relativement vite, mais les plus rapides attendent toujours les moins véloces, les moins entraînés!
La moyenne d'âge des membres adhérents (46 actuellement) est de 55 ans (de 37 à 81 ans), avec, selon les randonnées, des proportions différentes de femmes et d'hommes, mais globalement équilibrées... De nombreuses autres personnes ont participé à nos randonnées.

Nous établissons un programme tous les 3 mois environ.

Nous marchons généralement le dimanche matin, en nous donnant rendez-vous dans un village du Tursan. Nos circuits font généralement entre 11 et 14 kilomètres, parfois plats, souvent vallonnés. Parfois, c'est le samedi après-midi que nous marchons, par exemple lors de fêtes de villages.
Au printemps et en automne surtout, nous partons aussi toute la journée pour une balade plus lointaine dans les Pyrénées ou ailleurs dans la région. Généralement nous nous déplaçons en voiture en nous regroupant, mais il nous arrive d'organiser une sortie en autocar, avec conjoints et amis non membres du club qui ne marchent pas, comme cette année à l'occasion de la fête des bergers à Aramits…

Le programme actualisé est ici.
Il y a aussi une marche chaque jeudi. Aucun programme n'est établi, mais le rendez-vous est fixe, sur la place de la faïencerie à Samadet à 8h30 (14h00 l'hiver). Les personnes présentes improvisent un itinéraire selon leur souhait.

J'essaie de faire un compte-rendu des randonnées auxquelles je participe et je publie mes photos et celles que l'on m'envoie sur le site http://picasaweb.google.fr/RandoTursan
Allez voir les photos pour vous faire une idée de nos randos!
Les vidéos:
-->http://fr.youtube.com/user/RandoTursan
François B. webmestre (administrateur du blog)
Contact courriel: RandoTursan
Président du club: Gérard Poublan - "Luc" - 40320 Urgons
06 32 45 67 17, 05 58 44 57 57 Contact courriel: Gérard Poublan

Voir les photos: Picasa Albums Web




Nos photos sont publiées sur le site de Google Picasa Albums Web à l'adresse: http://picasaweb.google.fr/RandoTursan. Elles sont assemblées en albums. En cliquant sur un album, il s'ouvre et vous en avez un aperçu. En mode d'affichage "plein écran" vous le verrez mieux, plus confortablement.


  • Vous pouvez cliquer sur la 1ère photo, par exemple, et les faire défiler une par une en cliquant sur les flèches au dessus. Ce n'est pas le plus bel affichage, mais vous faites ainsi défiler les photos à votre rythme, et vous pouvez facilement laisser des commentaires sur telle ou telle photo. Comme vous le verrez, il vous est possible de télécharger les photos, d'envoyer un lien à vos amis pour une photo en particulier...

  • Si vous cliquez sur "Diaporama" et que vous ne bougez pas la souris, les photos s'affichent en grand et défilent toutes les 4 secondes (si le débit de communication le permet). Il est possible de modifier ce rythme, de cliquer sur la touche II (pause), de reprendre, de faire défiler les photos une à une en cliquant sur les flèches... Si on ne bouge pas la souris le paneau de commandes disparaît, si on la bouge aà nouveau il réapparaît. Pour sortir du diaporama: cliquez sur la commande X ou sur "page précédente" du navigateur.

Une nouveauté: Google offre désormais la possibilité de localiser les photos sur une carte ou photo satellite: J'ai essayé d'en situer quelques unes…

Parmi les photos, il y a quelques séquences vidéo. La qualité est moindre, et l'affichage pâtit d'une connexion pas assez rapide...

Je vous rappelle la possibilité pour vous de laisser des commentaires à chaque photo, par exemple pour donner une précision: nom de lieu, de plante, anecdote, etc…
Le "Webmaster" ne participe pas à toutes les randos et ne capte pas tout! Envoyez lui vos photos pour les faire partager à tous! RandoTursan[arobase]gmail.com

dimanche 11 novembre 2007

Automne


Depuis les temps anciens, l'arrivée de l'Automne

Semble apporter toujours tristesse monotone ;

Mais pour moi le soleil de l'automne, éclatant

Surpasse sans conteste un matin de Printemps.

Ciel serein; une grue, par dessus les nuages

Lance au ciel, dans l'azur, sa poétique image.

Liu YuXi

dimanche 4 novembre 2007

Puyol-Cazalet, le 4 nov.2007

Puyol-Cazalet, le dimanche 4 novembre 2007

Après la gelée précoce du 21 octobre, les couleurs automnales avaient embrasé notre Tursan. Le ciel couvert, la légère brume matinale nous ont privé d'un paysage flamboyant, mais le brasier des feuillages diffusait la chaude lumière d'un feu couvant.
En parcourant les coteaux, les sous-bois, nous n'étions pas simples spectateurs: nous étions dans le paysage!

Michel Proères, notre guide local - qui dit être fatigué (?) - nous a fait cheminer durant 3 heures1/2 à bon rythme, mais sans difficulté. Même le raidillon qui nous avait fait souffrir en d'autres occasions nous a paru "facile". La terre était sèche, mais pas poussiéreuse... Aucun des 24 participants, dont 3 nouveaux, n'a semblé souffrir! Peut-être, quelque arrêt aurait-il été bienvenu pour se délecter du paysage, notamment dans le coteau calcaire, face à la vallée du Gabas. La photo ne vaut pas l'impression de la rétine et les sensations in situ...

vendredi 2 novembre 2007

Artouste et corniche basque





J'ai loupé deux grandes et belles randonnées, mais j'en ai eu quelques échos et des photos.

Dimanche 14 octobre, dix courageux sont allés se mesurer à la montagne, vers le lac d'Artouste. René Pujos, qui avait proposé l'ascension du pic de Chérue (au programme), a estimé que l'humidité du terrain ce jour là risquait de rendre glissante une partie de cet itinéraire et que la présence d'herbe haute serait gênante avec la rosée…
Alors, il a emmené la petite troupe sur un autre itinéraire de la vallée d'Ossau qu'il avait partiellement reconnu.

Ils sont partis de la cabane du caillou de Soques (env. 1400 m.) en amont du lac de Fabrèges sur la route du Pourtalet, sont montés au col d'Arrious (2343 m.), puis ont cassé la croûte près du lac d'Arrious.
Comme vous pourrez le voir sur les photos, nos randonneurs ont trouvé des plaques de neige, souvent verglacées, prétexte à jeux ... Ils ont aussi rencontré d'intrépides VTTistes.
Après la pause, ils sont descendus vers le lac d'Artouste qu'ils ont longé, puis, à défaut pour certains de pouvoir rentrer par le train (à l'arrêt hivernal), René a entraîné les téméraires randonneurs vers le col du Lurien, à 2343 mètres!

Ensuite, descente vers le lac de Fabrèges où était garée une voiture.
C'est ainsi que, partis de Samadet à 6h30, ils sont rentrés à 22h. fourbus, moulus, mais heureux. C'était un record de dénivelée pour notre club:
- Un parcours de 15 km en montagne, entre 1274 et 2343 m.
- Et surtout une dénivelée positive (somme des ascensions) de 1471 m. et une dénivelée négative (somme des descentes) de 1598 m.
Toutefois, cet itinéraire a été parcouru à allure modérée, avec de nombreuses pauses. Les participants qui marchaient pour la première fois en montagne ont apprécié favorablement.


Dimanche 28 octobre, direction Côte Basque. Il était prévu de découvrir la portion du sentier du littoral que nous n'avions pas parcouru l'an dernier, soit Bidart – St Jean de Luz, aller et retour à pied. Les quatorze participants ont préféré suivre la totalité du sentier, de Bidart à Hendaye, et revenir aux voitures en bus. Ça leur a valu d'attendre "un certain temps" (1h30) le bus à Hendaye, mais face à la magnifique baie! Ils ont profité de la plus belle partie du sentier: la corniche entre Socoa et Hendaye! Le plus éprouvant, selon René a été les montées d'escaliers sur les dunes de Bidart et Guéthary…
Le temps magnifique, l'air doux, le paysage avenant et la convivialité ont fait de cette journée une réussite.


--> Dimanche prochain 4 novembre, rendez-vous à Puyol-Cazalet à 8h30 pour une rando plus ordinaire, dans nos coteaux du Tursan aux couleurs de l'Automne…

François

dimanche 21 octobre 2007

Geaune – Payros ◊ Salon du livre



La tête, les jambes et le gosier.

Était-ce la publicité du Salon du livre par les plaquettes et dans le journal, était-ce le thème de cette édition, à savoir le sport, était-ce l'appât d'une visite de chai avec dégustation? Il semblerait que les amateurs de lecture soient aussi amateurs de randonnée campagnarde… Nous étions environ 62 au départ! Les Dulucq, selon le pronostic de Gérard, avaient généreusement prévu bourret, châtaignes et petits gâteaux pour recevoir dans leur chai de Payros pour une quinzaine de personnes…
Nous n'étions pas habitués à un tel succès à Geaune.

Après une semaine de temps sec, pas la moindre boue dans les chemins où nous avions plusieurs fois pataugé! Même la rosée était gelée pour garder nos chaussures quasiment sèches! Malgré quelques petites chutes et une personne qui a voulu rebrousser chemin, les nombreux participants étaient ravis. La découverte de l'ancienne église de Payros a suscité étonnement et questions.
Alain Dulucq a raconté l'histoire de cette église après avoir présenté le chai familial et ses vins, entre cuves et pressoir, embaumé par l'odeur du jus de raisin en fermentation: le bourret!
À la sortie du chai, une grande partie de la troupe a préféré regagner Geaune directement par la route, de crainte peut-être de louper la poule au pot, à moins que ce ne soit par fatigue…
Nous sommes redescendus vers Perchade avant de remonter par le beau sentier à travers bois que nous connaissions, puis avons regagné Geaune par le puits de Clèdes…
Dans ce groupe de téméraires, plusieurs futurs membres du club…

Sur la place de la bastide de Geaune, l'affluence était plus importante autour du chapiteau central d'où s'échappaient des effluves de poule au pot, qu'autour des stands de libraires et auteurs sous les arcades… C'était l'heure!

◊◊◊

Jeudi dernier, au hasard de leur randonnée, nos amis ont trouvé des cèpes!

◊◊◊

dimanche 7 octobre 2007

Saint Sever, rando annuelle du club VTT


Environ 350 participants, en majorité cyclistes, attendaient salle Laloubère les départs échelonnés après l'inscription et un premier verre. Le temps était incertain, laissant craindre bruine ou pluie comme la veille, annoncée. Finalement, les vestes nous ont encombrés, même s'il ne faisait pas très chaud.
À part Anne et Bernard qui ont attaqué le circuit de 18 km, la douzaine de membres ou futurs membres des Rangs d'honneur du Tursan ont choisi les 13 km.
Les organisateurs ont visiblement eu du mal à élaborer à St Sever des itinéraires évitant l'asphalte, mais ils ont obtenu des autorisations provisoires de passage en terrains privés, avec le souci de l'agrément pour les marcheurs. Au début surtout, il nous tardait de sortir des routes. Après un passage en bord de champ, une descente dans un bois constituait une difficulté pour les VTTistes en herbe… La deuxième descente, raide, était rendue glissante par la pluie de la veille. J.Claude est tombé, mais avant de l'aborder! Après un nouveau tronçon de route, nous avons emprunté la très belle digue-terrasse du Bahus jusqu'au confluent, puis longé l'Adour jusqu'à la plaine des sports. En fin de parcours, une première: l'escalade du Montadour par l'escalier! Pour traverser la ville, les organisateurs nous ont fait emprunter les vielles ruelles étroites que beaucoup ont découvertes à cette occasion.
Les lieux de ravitaillement – fournis - étaient bien choisis. Le premier dans une prairie, sur un promontoire face au panorama de la vallée de l'Adour, du Marsan et de la forêt landaise… Hélas, la brume nous a privé de ce panorama! Un autre ravitaillement nous attendait place du Tour du Sol, face à l'abbatiale avec, cette fois du bourret et d'excellentes rillettes. Mais où était le foie gras promis? À l'arrivée... en mousse!

samedi 29 septembre 2007

Étang de Léon



Ce samedi nous sommes partis à six de Samadet. À Léon nous avons retrouvé J.Claude avec des Eugénois. Il y avait aussi nombre de Geaunois… Environ 300 participants, avec les VTTistes.
Une Léonnaise nous a guidés le long de la rive de l’étang, en direction de Vielle. Le ciel voilé, le temps calme, c’était idéal pour profiter des reflets du ciel et du paysage sur l’eau limpide de l’étang et des canaux.
La passion de la chasse aux canards a conduit les chasseurs à "en faire des tonnes". Ces tonnes sont nombreuses. Notre guide a aussi expliqué la lutte contre l'envahissement de plantes aquatiques exotiques, telles que la jussie et le myriophylle. L'étang de Léon est alimenté par la Palue, rivière qui apporte du sable. Alors on a creusé un bassin décanteur en amont de l'étang qui piège le sable.
Il est possible de suivre l'étang jusqu'à Vielle, mais la troupe a bifurqué dans la forêt vers Escalus, puis retour vers Léon par le bitume, avec une humidité croissante. À l'heure de l'apéritif sous chapiteau, les premières gouttes de pluie fine n'ont pas dissuadé les affamés de se précipiter sur cacahouètes, olives et sangria. À la fin du copieux repas servi par des bénévoles locaux, un T shirt a été gagné par J. Francis et par Nadou (XXL).
L'après-midi était prévue une balade en barque vers la réserve naturelle et le courant d'Huchet. La pluie persistant, cette activité est tombée à l'eau! Repli vers notre Tursan où la pluie avait cessé.
Nous saurons où aller en famille ou en amoureux, à mi-saison!
François

dimanche 23 septembre 2007

Pimbo


En ce premier jour de l'automne, nous n'étions que trois au rendez-vous! Était-ce la perspective de partir pour la journée en Armagnac qui avait rebuté certains? L'incertitude du programme?
Comme prévu au programme et que sur les trois nous n'étions que deux disponibles toute la journée, nous sommes allés marcher à Pimbo.

Le temps était couvert, sans vent, doux: idéal. Nous avons refait le circuit ouvert à l'occasion de la fête de Pimbo, avec une variante pour descendre vers Sensacq. Les quatre ou cinq fils de clôture électrique que nous avons rencontré ne nous ont posé aucun problème, le taureau était loin… Nous avons croisé des marcheurs de la voie de Compostelle, mais aussi trois cavaliers au bord du Gabas dans le taillis. Il y a des traces de nombreux passages de chevaux: Francis doit faire de la publicité pour ce parcours!
Marie-Claire qui découvrait ce circuit, et Gérard qui y avait travaillé sans en profiter, en étaient tous deux satisfaits. La dernière côte est particulièrement rude, mais il faisait bon et une halte à mi-côte face au paysage dégagé de la vallée du Gabas est une belle récompense!
Comme il était à peine onze heures, nous nous sommes attardés au joli jardin botanique derrière l'église.

Quelques photos:
en cliquant ici!

P.S.: Nos amis randonneurs d'Eugénie et Cazères sont allés à la randonnée du pays de Juliac!


  • Gérard confirme que samedi prochain 29 nous irons à Léon, en voiture, en partant de Samadet à 7h30, à l'invitation de l'UFOLEP. Une dizaine de repas (à 10 euros) nous sont réservés. Il essaiera d'en savoir plus sur le programme et nous informera aussitôt. Quoi qu'il en soit, nous trouverons bien à marcher, ne serait-ce que le long du célèbre courant d'Huchet!

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Courant_landais

dimanche 16 septembre 2007

Aramits: Fête des bergers


À 7h30 l'autocar embarquait 45 personnes, direction Aramits. Commencait une magnifique journée.
Le programme commençait par la messe en plein air. Je ne saurai vous résumer l'homélie, étant parti avec 17 autres marcheurs par les chemins alentours, tandis que Jeannot B. était abandonné sur le trottoir
Avec pour objectif un retour à 11h30, nous ne sommes pas allés bien loin. Gérard, consciencieux, était venu en reconnaissance quelques jours avant. Il nous a guidés vers de beaux chemins qui serpentent cette petite montagne, dans les bois, les prés et les "touyas" (fougères et bruyère), avec de belles vues sur la vallée et les échos de la messe, du spectacle folklorique… Nous avons pu apprécier le courage et l'abnégation joyeuse d'un paysan récoltant les fougères pour la litière dans une pente abrupte, avec un tracteur normal!

Au retour à Aramits, au milieu des stands de fromages, vins et divers forains, dansaient des échassiers. Certaines on profité du vin d'honneur offert: Jurançon et fromage. Et plutôt deux fois qu'une!
À 12 h. départ en car vers une auberge à Lanne. Les commentaires gastronomiques étant toujours subjectifs et contreversés, je m'en abstiens. Il nous a fallu nous hâter pour retourner à 15h. au stade pour assister au concours de chiens de bergers. Pour éviter la syncope sur les gradins face au soleil brûlant, nous avons recherché ombre, et fraîcheur de l'herbe!

Plus qu'à la course landaise, le spectacle m'a fait penser au rejôn: L'homme travaille avec un animal complice pour en maîtriser un autre. Les chasseurs ont comparé à la chasse au chien d'arrêt, en admettant une complexité, un nombre d'ordres, une maîtrise supérieurs ici.
Les meilleurs bergers commandent leur chien au sifflet, en modulant. Les meilleurs chiens obéissent instantanément. Il s'agissait d'aller chercher un lot de dix brebis, de les faire passer par des "barrières" étroites… La finale consistait à ramener successivement deux lots de brebis, à les rassembler, puis à les faire passer dans un enclos et enfin à les faire sortir d'une manière précise. Le couple champion de France n'a pas ce titre par hasard!
Les chiens border collie sont les meilleurs à ce jeu. Participaient aussi un chien basque, petit et vif, et un chien "à moitié dingo" puisque croisé de chien sauvage d'Australie (le dingo) et de berger (allemand?). Habitué aux grands espaces et aux grands troupeaux, peut-être pas encore parfaitement dressé, ce dernier a été bien plus spectaculaire en vitesse qu'en précision!

À 18h, remise des prix et retour au car, direction Samadet en Tursan, après une très belle journée qui restera parmi les meilleurs souvenirs de tous ceux qui voyaient ce spectacle pour la première fois.

Les photos sont visibles sur le site Picasa / RandoTursan: http://picasaweb.google.fr/RandoTursan/AramitsFTeDesBergers
Je vous engage à exercer votre possibilité de laisser des commentaires sur les photos (en les visionnant image par image).
À Aramits, j'ai filmé quelques séquences vidéo: Certaines sont visibles, mais je crains qu'il faille un débit de connexion très élevé pour bien les voir… Dites moi.

dimanche 2 septembre 2007

Pic du Pibeste



La journée était on ne peut plus belle: soleil, légère brume, doux zéphyr, température clémente de saison. La randonnée était annoncée facile, avec seulement 774 mètres de dénivelé et 3h.45 de marche. Oui mais…
Partis de Samadet à six urgonnais, nous devions retrouver Jean-Claude, Liliane et Francis au camping des trois vallées à Argelès-Gazost. Le temps que Liliane et surtout Francis sortent des limbes du sommeil, Claudie nous a offert café, chocolat et cake.
Jean-Claude avait prévu de partir à pied du camping, ce que nous fîmes… En ajoutant ainsi 120 m. de dénivelé et 4 ou 5 km. de rabiot! Sa bonne idée a été de nous faire un circuit nous faisant monter à l'ombre des sous-bois et descendre au soleil.

Nous avons d'abord longé et traversé des routes, en prenant des chemins de traverse. La première partie de cette montée est un chemin jusqu'à la grange foraine (grange à foin). Ensuite c'est un sentier sans difficulté particulière, sauf qu'on ne cesse quasiment jamais de monter. Francis nous annonçait un plateau, mais le Pibeste n'est pas vraiment" servi sur un plateau"! Heureusement, nous avons fait de nombreuses pauses, au prétexte d'attendre une retardataire… C'était une bonne idée de monter par cet itinéraire essentiellement forestier, donc ombragé. Selon les altitudes, les sols et expositions, les essences forestières varient. Le paysage est donc constamment renouvelé, avec aussi un peu de prairie et quelques vues sur la vallée.
Juste en dessous du sommet, l'ancienne gare de téléphérique, qui maintenant supporte une antenne relais offre des terrasses d'où on peut confortablement admirer le paysage. La vue est dégagée sur la vallée d'Argelès-Gazost, le massif des Pyrénées vers l'est, le sud et un peu vers l'ouest, du pic du Ger au Gabizos. On voit par exemple l'Ardiden, le Vignemale et le Balaïtous. De ce magnifique belvédère, le regard porte aussi sur Lourdes, Tarbes et le piémont bigourdan. Par temps très clair (l'hiver) on peut voir jusqu'à Pau et St Gaudens!
Le sommet est légèrement au dessus, dégagé lui aussi.
À quelques mètres la forêt offre son ombre et ses rochers pour le pique-nique, face au panorama. Nous avons profité de ce cadre majestueux pendant une heure! Tandis que Liliane suivait les vautours fauves aux jumelles, Betty repérait les sommets et nos deux retraités, qui s'y connaissent en art de vivre, esquissaient une sieste!

Nous sommes descendus par le sentier menant à Ouzous, en majeure partie ensoleillé, avec une vue dégagée sur la vallée moins embrumée que le matin. La végétation est par endroits méditerranéenne, avec notamment un taillis de buis, de la bruyère à profusion, etc. Nous n'avons pas aperçu de mouflons qui, paraît-il, habitent les lieux. La célèbre ourse Franska a hiberné dans le massif l'hiver dernier… Le maire d'Ouzous préfère que les moutons et vaches puissent nettoyer paisiblement la montagne! Il nous a reçus avec son épouse, nièce de Betty, dans leur maison (une ancienne grange) située au bord du chemin, au dessus du village. Son père, ancien paysan et apiculteur, nous a raconté l'évolution du village. Merci pour l'accueil et les rafraîchissements.
Nous avons regagné Argelès par un agréable chemin traversant une châtaigneraie aux très vieux arbres.
Au camping nous attendaient les douches dont ont profité les deux conducteurs, et le goûter offert par Claudie que nous remercions.

Partis à 9 h, nous sommes revenus au camping à 17 h., mais avec 1 h. au sommet, de très nombreux arrêts en montée, des arrêts en descente, dont un important à Ouzous. D'après le podomètre de Pierre nous avons marché 4 h.25 aller-retour.

Ce fut une très belle balade, une magnifique journée.

François
P.S. Je ne garantis pas l'exactitude de la carte, surtout pour le départ!

samedi 25 août 2007

Pimbo, samedi soir de fête


À dix neuf heures avec un soleil voilé et une température douce, vingt trois marcheurs ont entrepris le circuit. Nous étions peu nombreux des "Rangs d'honneur", davantage des "Trotte sentiers", des béarnais et me semble t'il peu de locaux… Les cavaliers qui empruntaient partiellement le même circuit, dans l'autre sens, étaient aussi près de vingt.
Ce parcours de 10,5 km (2h30) a été apprécié par les marcheurs, même par ceux qui ne sont pas habitués à sortir ainsi des chemins. La troupe s'est plusieurs fois étirée à la faveur des diverses difficultés…
Le soleil avait disparu au moment de traverser les bois le long du Gabas dans la "galerie" ouverte en début de semaine. C'était en quelque sorte la soirée inaugurale de cette galerie, sans accrochage! Quelques lampes de poche ont été allumées, mais elles n'étaient pas indispensables. La forêt était bien sombre mais personne n'a paniqué! Çette semi obscurité donnait l'occasion de sensations particulières.

Nous avons dû sortir du bois plus tôt que prévu: des barbelés, joliment habillés de branchages, avaient fleuri à chaque entrée d'une parcelle de forêt que nous avions prévu de traverser! Un chemin (non officiel) était pourtant déjà tracé, dégagé. Nous n'avions que nettoyé très légèrement et mis deux ou trois rubans. Nous n'allions gêner personne, il n'y a pas de palombière, le propriétaire habite Arzacq…
Heureusement ce bois est longé par une bande enherbée bordant un champ du Maire de Pimbo, fraîchement tondue pour nous. Ainsi, vue dégagée, nous avons pu apercevoir le bourg et son église éclairés, là haut!

Avec le crépuscule restait à grimper la côte du moulin! Quel pourcentage? Je ne sais vous dire l'état de tous les participants à l'arrivée… Les uns sont repartis directement chez eux, d'autres ont bu une bière avant, très peu sont restés au repas sur la place de l'église, animé par les chanteurs basques Ozenki.
Irène Theux (de Pimbo, membre des Trotte-sentiers) avait amené son cabas garni d'apéritifs pour les randonneurs. Il faisait bon mais nous avons dû quitter la table pour la laisser aux retardataires, tant l'affluence était grande.

Une sortie qui change des habitudes. Un parcours à refaire.

François

mercredi 22 août 2007

Hommage à Francis Stakhanov


Ce qui fait l'intérêt, le charme des randonnées de notre club, c'est, outre la convivialité, le dévouement de bénévoles organisateurs, le dévouement et la connaissance de notre campagne par Francis et René.

C'est ainsi que nous pouvons sortir des routes asphaltées, "cheminer sur des chemins" de terre, crapahuter à travers champs, prés et bois… Et tout cela sur des parcours renouvelés.

Cette semaine Francis Stakhanov est allé au charbon. Il a encore fait un exploit pour la prochaine randonnée à Pimbo: nous emprunterons – en première mondiale – une galerie taillée à travers bois, taillis et ronciers, le long du Gabas sur plus d'un kilomètre de long!
Notre moine défricheur a bien mérité le Paradis socialiste!

dimanche 19 août 2007

Cazères sur l'Adour


Matin de fête ce dimanche à Cazères. À 8h30 des bénévoles, balais et pelles en main, nettoyaient la rue des "reliefs" de la nuit. Les mêmes, après la messe au cours de laquelle a retenti une musique sacrée locale – la Cazérienne –, munis de gilets fluo, assuraient la sécurité du défilé de chars sur la grand route.
Si vous voulez vous entraîner à l'escalade, ne franchissez pas l'Adour. Si vous recherchez un circuit facile sur des chemins propres, enherbés, bordés de chênes et de mûres courtoises (*), que ce soit dans les magnifiques bois ou entre les champs, c'est à Cazères que vous trouverez votre bonheur! Une voie ferrée et de multiples ruisseaux sont franchis par un gué, des passerelles et ponts, dessus et dessous. Quelques portions asphaltées permettent un coup d'œil à divers types de maisons…
Dans l'élan, Liliane nous offert en supplément les bords de l'Adour sur le site de l'ancienne gravière réaménagée, ainsi que la visite des ruelles et sentiers charmants autour du bourg.
Comme les fleurs en papier des chars nous avons senti l'humidité de quelques gouttes, mais échappé à quelque ondée menaçante.

Le plus beau des "jardins de ville" de Cazères est certainement celui de Liliane (Étymologie hébraïque :"El-Yah-Beth", maison de Dieu –d'où aussi Elisabeth…-). Mieux qu'un jardin de curé: Les plantes d'ornement très diverses et prospères sont bien ordonnancées, le potager fournit sa jardinière en légumes bio. Nous avons d'ailleurs pu apprécier la salade assaisonnée au purin d'ortie!
Eh oui, la Maîtresse de maison nous a reçus avec son entrain habituel, sa générosité naturelle, sa facilité à animer la conversation! Liliane nous avait préparé du punch, un cocktail vert (bio?) et tout un repas excellent et surtout sympathique, avec Francis au barbecue.

Ce devait être l'heure du paseo quand nous lui avons dit Au revoir et Merci! ☺

P.S. Si vous vous demandez comment des mûres peuvent elles être courtoises, etc., c'est normal! Essayez de deviner…

François

dimanche 12 août 2007

Arboucave

Ce dimanche à Arboucave nous n'étions que six! Dont trois en petite forme, qui par manque d'entraînement, qui par excès…Alors, petite boucle! Après avoir traversé le bourg en avant-première de l'encierro, gravi le coteau de St Germain par ses beaux chemins et sentiers, nous avons longé le Gabas dans la vallée en traversant des champs de maïs jusqu'au moulin de Puyol, puis marché sur la rive droite du Gabas et du canal jusqu'au moulin d'Arboucave.Nous avons pu admirer au passage quelques magnifiques chevaux et leurs cavalières (ers) participant à la randonnée équestre des Cavaliers de la vallée du Gabas, à Samadet.
À bientôt…

samedi 11 août 2007

Miramont-Sensacq


Ce samedi matin nous participions à la randonnée organisée par le comité des fêtes de Miramont-Sensacq. A part nous étaient là surtout des (jeunes) femmes de Miramont et quelques marcheurs des alentours (Garlin, Arzacq, Clèdes) dont certains pourraient à l'avenir se joindre aux "Rangs d'honneur du Tursan".
Surprise: nous n'avions pas prévu les trois euros d'inscription... Mais l'accueil était très chaleureux, les trois ravitaillements bien conçus (quarts d'oranges et de pommes excellentes, bouteilles d'eau individuelles) et l'apéritif offert à l'arrivée!
Nous sommes partis vers le lac, hélas sans le longer, puis nous avons rejoint le sentier des pélerins jusqu'à l'église de Sensacq, ensuite nous sommes remontés à travers bois jusqu'à la belle maison du Bos avant de rallier le bourg.
J'ai pris peu de photos, occupé à bavarder et surtout parce que ces paysages nous sont déjà familiers.

dimanche 5 août 2007

Eyres Moncube


En ce dimanche, nous n'étions que cinq marcheurs. La journée était annoncée chaude…
Nous avons entamé la boucle communale par la vallée. Au long du Gabas, sur la terrasse entre la digue et un talus, est aménagé un sentier très agréable, ombragé, avec de nombreuses espèces végétales. Ensuite, remontée du Bas jusqu'à l'ancien moulin de Constance, passage à Artigole où les "jeunes filles" ont vu le loup, puis rencontre avec des chasseurs postés pour une battue au renard. Nous avons failli voir… la mort! Un renard a été tiré 40 mètres devant nous, sur notre chemin, derrière un virage: nous avons vu la poussière soulevée!
La suite du parcours est composée de chemins et de routes, qui se sont avérées chaudes en fin de matinée, mais alors nous descendions.
Au Pouy de Montsoué (168 m.), à côté de l'antenne-relais de 35 m., visible de loin, est une ancienne motte féodale occupé par une petite chapelle à la Vierge et des stations de calvaire.
Sur le plateau, beaux points de vue sur les coteaux vallonnés.
Passage devant la chapelle funéraire du Général Lamarque, illustre combattant des troupes napoléoniennes, puis descente vers le bourg où nous avons étanché notre soif au bar.

jeudi 2 août 2007

Pic d'Anie (2504 m.)


Pour ce jeudi, René Pujos avait eu de l'ambition: une belle ascension: Nous partîmes dix, trois parvinrent au sommet.
Un nouveau participant: Mr Lafitte de Fargues, cycliste émérite et bon marcheur.
Le pic d'Anie est le plus haut sommet du cirque de Lescun. Les Basques l'appelle Auñamendi, le pic des Chèvres, il domine un vaste paysage calcaire qui va des Arres d'Anie (lapiaz ou zone calcaire fissurée) à l'Anialarra et l'Añabarcardia à l'Ouest.
Pointe crétacée dressée à l'avant de la zone axiale des Pyrénées, il est nettement situé en territoire français; la frontière, allant du sommet de l'Arlas à celui des Trois Rois, passe à son pied sud, au col d'Anaye (2 086 m), situation confirmée par le nom même de Table et de Pic des Trois Rois, qui indique la confrontation en ce point de la Navarre, de l'Aragon et du Béarn.Néanmoins, à moins de trois kilomètres à vol d'oiseau, par sa position dominante à la fois sur les arres de la Pierre-Saint-Martin, sur le cirque de
Lescun et sur la haute vallée de Roncal, le Pic d'Anie est bien le signal symbolique commun aux montagnards de ces trois nations.
La légende aspoise situait à son sommet un jardin magique, gardé par le Diable; cela dissuadait d'y aller voir.
Blancheur du lapiaz et bleu du ciel composent ce paysage lunaire, tellement étrange qu'il fait rêver le promeneur. La montée par le refuge de L'abérouat est variée: bois du Braca d'Azuns, pâturages, falaises des Orgues de Camplong, du Soum Couy, ressauts du pic de Countendé, le tout piqueté de nombreuses fleurs sauvages.L'arrivée au pied du pic d'Anie, près d'un tout petit lac, fait déjà découvrir un panorama magnifique. Le dernier tiers de la balade, dans le haut des Arres, nous fait parcourir le lapiaz dans une lumière intense qui nous accompagne jusqu'au sommet.
Il est possible d'accéder au pic d'Anie depuis Arette-La Pierre S'Martin. Nous l'avons approché par Lescun, en stationnant au refuge de l'Abérouat (propriété de la F.OL. 64 en travaux depuis…1998!).
Si le brouillard s'était légèrement dissipé au retour, nous permettant d'apercevoir ce merveilleux paysage bocager du cirque de Lescun, nous avons accompli une grande partie du parcours avec un paysage très limité!
La traversée du Bois du Braca d'Azuns était quasi magique, surtout avec le brouillard du matin: des hêtres hauts et majestueux, d'autres rabougris et tortueux, des rochers recouverts de mousse composaient un paysage de conte, de dessin animé de Disney… Au retour les racines de hêtres étaient glissantes.
La cabane du Cap de la Baïtch est utilisée par un éleveur, son père "retraité" et un berger. Ils élèvent des brebis et des vaches (pour produire des fromages), des chiens, des cochons noirs qui boivent du petit lait, des poules qui font le ménage et des œufs, des ânes pour descendre les fromages et monter les provisions. La traite, manuelle, dure jusqu'à dix heures par jour. Le père reste à la cabane presque en permanence, les deux autres descendent deux fois par semaine à pied avec les ânes et les fromages: ils ont des femmes plus jeunes!

Un peu plus haut, quatre d'entre nous ont préféré en rester là. Les six autres se sont séparés en deux groupes au "lac" d'Anie, en désaccord (courtois) sur l'itinéraire.
Trois ont choisi l'itinéraire "classique", le plus court et se sont arrêtés avant le dernier "raidillon" du sommet. Pour des retraités, dont un nouveau participant, c'était méritoire. Ils sont revenus presque aussi frais qu'au départ.
Les trois autres on voulu faire une boucle en accédant au pic par un itinéraire plus long, dans une grande zone de lapiaz ou arres: du calcaire fissuré aux crevasses parfois profondes creusées par le gel et l'acidité naturelle de l'eau: comme un immense puzzle, plus ou moins en ordre! Encore un paysage magique à contempler, mais pour avancer il faut regarder où poser les pieds… Après une halte repas au bord d'un précipice, nous avons attaqué la crête: Bernard avec aisance et brio, Francis avec enthousiasme et opiniâtreté, Bibi, non dopé au Buzet, avec grand peine. Me revenait en tête cette rengaine: "Si j'aurais su j'aurais pas venu."
Là haut, au dessus des nuages: vue panoramique sur les sommets alentours. Nous sommes les rois du monde! Un "totem" rappelle la mort de quatre espagnols, ici, en hélicoptère.
Nous sommes descendus par la piste empruntée par les trois autres, plus rapide, avec un passage de "cheminée" en rappel… Retour au parking où nous attendait du réconfort avec fruits, merveilles, cake, café, armagnac et chaleur humaine!
Une bonne journée. Le brouillard nous a partiellement caché le paysage, mais heureusement qu'il ne faisait pas chaud, qu'il n'y avait pas de vent, sauf au sommet.
Finalement, bonne idée René!

Distance: 15 kms aller - retour
Denivelé +: 1078 m


Photos: http://picasaweb.google.fr/RandoTursan/PicDAnieDepuisLabRouat

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pic_d%27Anie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lapiaz
http://cal64.club.fr/html/pageb08ht.htm
http://p.gourinel.free.fr/Pyrenees/ViewRando.php3?filename=Anie.txt
http://www.jpdugene.com/fiches_rando/anie.htm

dimanche 15 juillet 2007

Coudures



Dimanche dernier, à Coudures, pour une matinée de juillet, il faisait un petit vent frais. Nous avons terminé avec le soleil. Ce fut une ballade plutôt tranquille!
Deux nouveaux participants, venus de St Loubouer.
Nous avons globalement suivi la boucle communale fléchée, sauf que nous l'avons rallongée dans la vallée du Gabas en direction d'Aubagnan. Notre guide Francis Carrié, qui d'habitude débroussaille à tour de bras, avait des scrupules à nous faire passer dans les ronces. Qu'il soit rassuré: Cette traversée de bois nous aura laissé un souvenir impérissable, gravé dans les chairs de nos jambes! --- Je plaisante! ---
Nous avons longé deux lacs, aperçu deux châteaux, le bourg de Sarraziet, vu le bourg de Coudures des deux côtés, l'ancien moulin de Constance très bien restauré mais sans canal, sans eau... Nous ne sommes pas passés par la maison Brameloup (vallée du Gabas), mais nous avons traversé la ferme Artigole, hébergeant plusieurs espèces d'animaux dont un loup!



François


Rendez-vous jeudi à 8h30 à Samadet ou dimanche prochain 27/07 à Philondenx

samedi 14 juillet 2007

Vielle-Tursan


En ce 14 juillet, Les "Rangs d'honneur du Tursan" s'étaient répartis entre Eugénie les Bains où se déroulait la rando cyclo et pédestre de la fête sportive, et Vielle-Tursan qui avait mis une rando pédestre au programme de sa fête patronale.

Le temps était idéal: des "entrées océaniques" amenées par une petite brise – de mer nous ont offert un temps couvert, doux et légèrement humide. Le soleil a attendu la fin de la rando pour darder.
Accueil aimable à la salle polyvalente, dans les effluves si particulières des lendemains de fêtes arrosées… Distribution de plans de la randonnée du jour, qui était fléchée.
Participation d'une petite trentaine de personnes?
Le circuit "long" faisait 9,7 km. Les Batsoises étaient arrivées à pied: les bourgeoises (habitantes du bourg!), ont marché 6,8 km de plus!
La plus grande part du circuit était goudronnée (7,1 km.), la partie chemin passant par le lac où était installé la buvette. C'est à l'heure de la fin du concours de pêche (moyennement fructueuse) que nous avons eu sandwich à la ventrèche avec boisson.

Vielle montre, par quelques maisons cossues que le 18e siècle a été prospère grâce à la vigne. Nous sommes passés par Aydrïn (au dessus du lac), ancienne maison noble. Située sur une petite plate forme, l'église romane du XIIe siècle se pare de sept modillons ouvragés représentant les sept pêchés capitaux, et le presbytère était réellement cossu: il contient actuellement quatre logements, derrière un porche singulier.
A noter de belles restaurations, un fleurissement remarquable chez Bréthous, la profusion de géraniums aux arènes, et une très charmante mise en valeur de la fontaine – lavoir: un coin pour compter fleurette!
Vielle révèle une curiosité rare : huit tumulus dont celui du Trey, de 40 mètres de diamètre pour 4 m de hauteur, recouvre un remarquable ensemble mégalithique formant une allée couverte de 4,50 m x 0,80 m constituée par des dalles posées de champ. À visiter une autre fois?

Vielle comptait 302 habitants en 2005, en augmentation (
recensement).

samedi 7 juillet 2007

Geaune



Ce samedi matin à Geaune, nous n'étions pas très nombreux pour cette randonnée qui était pourtant sur les affiches du programme de la fête patronale, avec seulement deux autochtones en sus de Denise, dont une nouvelle recrue, une dame, Madame Babet qui n'était vraiment pas équipée pour crapahuter, mais qui marche bien!
Nous avons parcouru le quartier de Bourdos en combinant les deux boucles communales officielles, puis pour faire bonne mesure nous avons complété par le "quartier nord" à travers le bois ouvert par nos vaillants bûcherons et débroussailleurs, à l'occasion des escapades gasconnes.
Beau temps, piste idéale.
Pas de comité d'accueil au paseo, mais vin d'honneur pour la quadrilla et l'aficion dans le joli patio de Denise et Dédé: chaleureuse réception, excellents cocktails maison et buffet de tapas merveilleux!

jeudi 21 juin 2007

Gavarnie, le Taillon

René avait prévu de nous emmener voir la Brèche de Roland par le col des Sarradets, depuis le col des Tentes...
Altitude: maxi 2807 m
Dénivelé 599 m
Aller retour 4 h
Cette balade est à faire en août ou septembre: plus tôt, il reste trop de neige et glace. Au refuge, si les conditions ne sont pas idéales (beau temps et absence de neige vers et à la brèche), il est préférable de changer le but de la promenade. Le sentier continue à l'est vers le cirque de Gavarnie. En marchant à peu près 2 heures aller retour on a une belle vue sur la cascade de Gavarnie et son glacier. C'est aussi le domaine des marmottes.
A l'entrée de Gavarnie on tourne à droite vers la station de sports d'hiver puis on continue vers le port de Boucharo. On laisse la voiture au parc de stationnement du col des tentes. La route du port est coupée par la chute de gros rochers.
En suivant la route bitumée on atteint le port de Boucharo (frontière espagnole) en 20 minutes. Le chemin de la brèche est sur la gauche, il traverse sans difficulté un chaos de roches sous le Taillon. Plus loin [1 h 10] le sentier passe dans une petite cascade un peu délicate à passer au retour à cause de la roche rendue glissante par l'eau. On passe sous le glacier du Taillon dominé par le
doigt de la fausse brèche.
La suite de cette randonnée
ici!

STOP pour nous!
Nous nous sommes arrêtés là, le glacier du Taillon (si je ne me trompe) était encore trop étendu pour pouvoir passer à côté. Il nous a semblé trop périlleux de l'affronter. Nous avions marché dans les névés, mais le glacier n'était pas pouur des débutants sans équipement!
Alors nous avons cassé la croûte, puis nous sommes redescendus plus bas dans la vallée (par un vaste éboulis), avant de remonter par l'autre versant. Finalement nous n'avons pas vu la brèche de Roland mais nous avons tout de même entendu et vu Roland (Michel) Proères sonner du cor (enregistré en vidéo), et avons eu une dénivelée plus importante!

Données par notre cartographe du jour Dominique Dutoya:
Altitude départ= 2208
Altitude repas= 2480 (en dessous du col des Sarradets)
Altitude la plus basse=1823
Dénivelé positif=272+385=657 m
Dénivelé négatif=657 m

Finalement, nous avons passé une excellente journée!

dimanche 17 juin 2007

Casteide-Candau


Le temps n'était pas idéal pour photographier: pluie fine, sauf en fin de parcours. Les paysages auraient été encore plus beaux et grandioses par beau temps!
Bonne participation en VTT, mais très faible à pied. Nous étions 12 du Tursan, et guère plus d'autres piétons.
Excellent parcours, comme l'an dernier. L'an prochain il sera encore différent, probablement vers le sud de Casteide, si une passerelle est construite sur le Luy de Béarn comme prévu. Nous reviendrons avec plaisir!
Pas de photo de groupe aujourd'hui, et les photos de la pause casse-croûte à l'arrivée sont loupées... Mieux la prochaine fois?


CASTEIDE-CANDAU
Population totale : 185 habitants
Ce village béarnais limitrophe des Landes (Monget) est situé en zone de coteaux, traversé par le Luy de Béarn qui constitue sa frontière naturelle au Nord Est, où l'on trouve des paysages verdoyants. Casteide-Candau offre par endroit, sur les crêtes, de belles vues sur les Pyrénées et parfois sur l'agglomération paloise.