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dimanche 31 janvier 2010

De Montsoué à Montgaillard

Le soleil se lève sur les arènes de Montsoué, bourg étiré le long d'une route. Bâtiments publics et aménagements "urbains", tout est impeccable dans ce village que nombreux d'entre nous découvrent. Nous sommes 23 en ce dimanche matin à 0°C avec beau temps. Nous suivons Martine et Roger, nos pistards du jour, en voiture jusqu'à Larquier, point de départ du circuit qu'ils ont spécialement découvert, tracé et débroussaillé...
Nous commençons par un chemin sur le lanneplan (lande plate), une zone forestière dont les pins ont été couchés ou cassés par la tempête de l'an dernier. Seuls restent quelques chênes. Le chemin est bordé de tas de billons de pin exploités les jours précédents.
Le chemin poursuit tout droit en descendant dans la vallée du Bahus dans un bois de feuillus, mais des chênes couchés nous obligent à sortir du chemin et à passer tantôt au-dessus, tantôt en-dessous. C'est bon pour la souplesse de l'échine et... l'humilité.

Le Bahus franchi à Chantegrit, à la limite de la commune de Saint Sever, nous voici sur le territoire de Montgaillard où va se dérouler la plus grande partie de notre périple. L'eau tombée la veille ruisselant dans le chemin nous devons faire attention ou nous mettons les pieds! Bientôt se profile sur un coteau le château Robert que nous atteignons. Son architecture est du 18e d'inspiration italienne et sa façade ouest de 1900, il est bien entretenu car en location.

Sur le coteau voisin, le château de Prous, bien plus modeste, a eu un propriétaire poète, Arthur Poydenot.
Nos guides nous avaient promis Koh Lanta...
Ni mygales ni autres bestioles à affronter, mais des ruisseaux à traverser à grandes enjambées, encore des troncs d'arbres couchés.
Et encore, il avaient débroussaillé! Un régal, d'autant plus que nous découvrions tous cette campagne si proche de la nôtre, en limite du Tursan...
Le Bahus à nouveau franchi nous voici au domaine de Brans a appartenu à Victor Lefranc, député et ministre entre 1848 et 1872.
Encore de beaux chemins et nous revoilà au point de départ, la ferme de Lanneplan où les frères Lamothe, éleveurs d'oies et de poulets, nous attendent pour une démonstration de gavage d'oies suivie d'une dégustation de leurs bonnes conserves de foie gras, confit, pâté... Excellent accueil.

Bien mis en appétit autant par cette dégustation que par la randonnée sportive ( 13,5 km, 292 m. de dénivelée en 3h20), le dilemme était posé en rentrant à la maison: la tête sous la douche ou les pieds sous la table? Ou le poulet au four!
Ce parcours de commandos a été mitraillé par deux photographes, ça donne plus de 130 photos!
Cliques sur le lien, puis sur "Diaporama".

dimanche 24 janvier 2010

La voie du Peuple



Les conditions n'étant pas favorables à une randonnée en raquettes dans les Pyrénées, nous nous sommes rabattus sur un parcours local, à Samadet. Ici, le temps n'est pas terrible non plus... Au départ, il fait tellement sombre que l'appareil photo se met en mode flash, et tellement humide que les têtes sont couvertes.
Au fil de la matinée les couvre-chefs vont tomber...
Notre chef, justement, c'est René. Il propose les bois des bas-fonds de Saint Julien, mais ces dames craignent d'y salir leurs escarpins à crampons. Le peuple est souverain. Vox populi, vox Dei.
C'est par le chemin du Peuple, justement, que le chef nous emmène vers les vastes horizons des landes de Navailles, la riche plaine de maïs parsemée d'ilots de pins abritant des palombières plus ou moins amochées par la tempête Klaus. Pas amoché, mais éméché, le chasseur qui a laissé sa 4L dans le fossé?
Avec deux traversées de la "vallée" du Louts et le point "haut" en limite de Mant, notre quinze a tout de même cumulé 120 mètres de montées, autant de descentes, sur 12,8 km. à une moyenne tranquille de 4,6 km/h, en 2h46.

jeudi 21 janvier 2010

Banos, Montaut

Nous voici 18 randonneurs à Banos pour la première fois, pour suivre l'itinéraire balisé. Le village domine la vallée de l'Adour très humide après la pluie des jours précédents et la zone forestière des Landes dans la brume. Nous passons vite devant l'église qui, malgré son clocher tour, ne date que de 1901 et le beau monument aux morts avec sa touchante statue de soldat au style naïf.
Faute d'attention aux balises nous loupons la ferme Jouanicoun, mais rejoignons vite le circuit. Un chemin très agréable traverse une zone non habitée avec quelques champs entre les bois meurtris par la tempête Klaus.


Alors que nous entendons non loin les aboiements et la sonnerie du cor d'une battue, face à nous survient un autre genre de randonneurs: un couple en carriole tirée par deux magnifiques chevaux blancs.Face à nous se profile Montaut que nous rejoignons vite.

L'architecture de ce village, même si elle ne recèle pas de trésor, reflète l'histoire d'une bonne prospérité, y compris par des bâtiments stylés du 20e siècle. De nombreux platanes ont été conservés. Suivant le circuit des remparts, à gauche, la promenade de la pomade, et son carrérot des archers, mène à l'église. Les créneaux de de la tour-clocher sont ici plus authentiques, au-dessus du porche qui était l'entrée du village fortifié. Nous jetons un œil à l'intérieur dans la pénombre, puis continuons la promenade. L'arène tauromachique a fière allure devant le même panorama qu'à Banos sur ce promontoire.

Nous repartons par le chemin de Pillebourse qui descend dans la vallée dans ce coteau très pentu, exposé au nord donc humide comme l'indique la mousse sur les arbres. Au pied du coteau, nous empruntons l'ancienne voie ferrée Saint-Sever - Mugron, devenue "voie verte".

Un beau chemin.

Tellement beau que nous le suivons trop loin, au-delà du pont métallique sur le Gabas jusqu'au moulin d'Arcet. Mea maxima culpa. Inconsciemment pour passer à Urgons (lieu-dit)?
Cela nous vaudra trois kilomètres supplémentaires en pénitence collective.
Nous rejoignons donc Banos par la plaine... jusqu'à la fameuse "côte de Banos", connue des cyclistes du groupe. Une côte fatalement sélective sous un soleil de juillet, mais le temps est ce matin idéal et il n'y a pas de compétition! à moins de participer à la course de la Chandeleur...
En 12,6 km. de marche nous avons presque tous découvert ce coin de Chalosse. Dans la bonne humeur!


Et une centaine de photos et cartes par ici, d'un clic!


jeudi 14 janvier 2010

A l'Auberge de l'Eyre

Si les rois mages ont suivi l'étoile du berger, vu le ciel particulièrement pluvieux ce jeudi, nous valeureux randonneurs ont suivi le Gabas de Samadet à Arboucave. L'Auberge de l'Eyre pourrait bien être une ancienne étable...
Francine: "14 joyeux lurons ont affronté sous une pluie battante et venteux le chemin de Arboucave...Que ne ferions-nous pas pour se réunir et se régaler devant des galettes et un bon chocolat chaud dans une superbe ambiance à l'Auberge d'Isabelle Baillet. Nous avons été superbement accueillis par Isabelle et Jean malgré nos vêtements ruisselants.
Nous avions un look d'enfer... mouillés jusqu'aux os. Dommage que le numérique n'a pu sortir de ma poche pour prendre cette enfilade de parapluies se retournant et n'abritant pas grand monde. On a dû nous prendre pour des fous et si c'est à refaire... nous repartirons avec la même joie
."


Cliquez sur le diaporama.

dimanche 10 janvier 2010

Bahus-Soubiran



Au lever de soleil, ce beau matin d'hiver par -2° sans vent il fait relativement bon, mais l'attente des retardataires peut paraître longue... Des VTTistes se sont donnés le même rendez-vous derrière l'église de Bahus-Soubiran. Une vingtaine de marcheurs s'élance derrière Martine et Roger sur un circuit de leur façon. Il ne faudra pas longtemps pour s'échauffer avec la côte du Luc (Luc: bois sacré?), au-dessus du cimetière. Elle a un dénivelé de 40 mètres, mais moins raide que la côte voisine de Luc-Peyrous.
La rando continue en balade face au soleil levant sur les bons chemins des landes du plateau, entre champs de maïs au repos sous la neige et parcelles de pins déchirées par la tempête de l'an dernier.



Nous l'avons emprunté plusieurs fois, mais le chemin du Sabathé, qui n'existe ni sur la carte IGN ni sur le cadastre, est toujours aussi charmant. D'abord sur une petite crête avec un panorama sur Sorbets et la vallée du Bahus, puis il descend dans un bois jusqu'au Bahus. Ici il faut choisir entre un gué et une passerelle faite de deux poteaux EDF. Vu le niveau de l'eau et sa température... supposée, tout le monde fait le choix de l'exercice de la poutre. Exercice facile pour certains, hésitant pour d'autres, quasi héroïque pour Marie-Lise sujette au vertige! La main-courante étant quasi symbolique, c'est cramponnée aux épaules de Gérard qu'elle traverse. Chi va piano va sano. Et Marie-Lise monte sur les toits!


Le château d'eau de Pécorade en ligne de mire, nous remontons sur le versant opposé en passant près de la palombière de son mari que Francine fait mine de découvrir et admirons leur maison plantée au-dessus, sur le coteau. Une dernière montée dans une jeune plantation de pins et nous voici face l'allée qui mène au château. La maison du garde étant à l'abandon et le portail ouvert, nous voici sur cette allée bordée de très beaux platanes.

Au bout de ce promontoire face au village de Bahus, le château de Lucpeyrous, du 14e siècle, modifié au 18e. Les granges en arcure semblent protéger la grande maison des vents d'ouest et des regards...

Retour au bourg, tranquillement par Lascaiches. Il n'est que 11 heures, nous avons marché 11,9 km. avec 185 m. de montées cumulées en 2h40.
Près d'une centaine de photos dans l'album du jour!

jeudi 7 janvier 2010

Reines et Rois de la galette

De nos reporters Francine et Gus:

Sans doute alléchés par l'odeur de la Galette des Rois ou du chocolat chaud, ce sont 27 Randonneurs qui s'étaient donnés rendez-vous sur la Place de Samadet ce jeudi. Même René se posait la question "Mais il va encore en arriver beaucoup ?" Mais afin de "mériter" cette récompense, il y avait une formalité à remplir !!! Hé oui ... Une bonne "mise en jambes" (nécessaire après les agapes de Noël et de Nouvel An).

Armés de gants, bonnets, doudounes ou encore de chaussures chaudes mais aussi et surtout armés ... d'un sourire ces 27 Irréductibles prirent la route sous la conduite éclairée de leur guide René. Tout fut passé en revue : bois, boue, neige (très peu), champs de maïs et quasiment pas de chemin bitumé et ce sur une distance de 11.5 kms (à 50 centimètres près). De quoi ravir les plus "grincheux". Pour cette reprise 2010, Réné nous avait concocté un très joli circuit (j'ai même entendu certains "anciens" dire "Tiens on n'est jamais passé par ici!" C'est tout dire de la qualité. Pendant les 2 heures trente (montre en main) que dura la rando, j'ai eu l'occasion de prendre quelques photos dont je te laisse le soin de faire le tri. Je me croyais au tour de France : à un moment j'étais tout devant ...et puis au fil des photos je me retrouvais tout derrière - près du "camion balai" ....
Bon d'accord il n'y en avait pas mais on dira que Roger suivait avec sa Jeep (en rêve). Et puis c'était rebelote : remonter le peloton un à un pour reprendre la tête. Le plus difficile fut de pouvoir prendre une photo de l'entièreté du groupe ! Heureusement que René à des talents cachés ! Il aurait fait un très bon instituteur afin de faire tenir tous ces "chenapans" quelques secondes tranquille afin d'immortaliser l'événement.


Et vint le moment du retour sur la place : nous étions 27 au départ .... Nous étions 27 à l'arrivée . Ouf nous n'avions égaré personne. Et c'est tous ensemble que nous nous rendîmes à l'Auberge sur la Place de Samadet où nous attendaient des pralines, des Galettes des Rois et du succulent chocolat chaud. Inutile de dire que l'ambiance était de rigueur et que les sourires effleuraient de toutes les lévres.

Bien sûr, nous avons repris très vite les calories éliminées peu avant.... Mais après tout, ne dit-on pas : "Après l'effort, le réconfort !" De toute façon, la Galette des Rois c'est une fois par an ... Donc il nous reste 51 semaines pour retrouver notre taille mannequin ! Et c'est ainsi que toute la marmaille se quitta pour retrouver la douce quiétude de leur âtre et en gardant un très bon souvenir de cet après-midi.

dimanche 3 janvier 2010

Héros !

Aujourd'hui, pas de rando... Souvenirs, bilan...
En 2009 Les Rangs d'honneur du Tursan ont multiplié les exploits en suivant leur Guide Suprême, leur Héros dont RandoTursan se fait le héraut:

Le même film en plein écran: http://en.tackfilm.se/?id=1262519438486RA67

Attention, pas de confusion entre héros et Éros!

vendredi 1 janvier 2010

Bonnes randonnées!


Bon, allez! Bonne année quand même!
Que notre santé et notre humeur nous fasse, sinon aller d'un même pas, cheminer joyeusement et en harmonie.
En harmonie avec nos paysages, avec nos compagnons, avec nous-mêmes...

Bientôt cinq ans pour notre association!