Sur la place de la bastide de Duhort, 17 randonneurs. Partis en direction d'Aire, nous sommes passés devant l'ancien moulin sur le Lourden, très romantique au fond de son plan d'eau.
La montée de la côte sur la crête longeant la vallée de l'Adour s'est faite par un joli chemin à travers bois, bien dégagé. Sur la crête, à Jolibois (près de Jeanfile!) un tunnel d'élevage de canards avait souffert de la tempête. Comme sur tous les chemins menant aux élevages en plein air, la boue n'a pas épargné nos chaussures, celles de Ghislaine n'étaient plus aussi blanches...La traversée de la plaine agricole nous a valu la rencontre d'un lièvre déguerpissant d'une touffe d'herbe presque sous nos pas, d'un écureuil traversant la route, d'un faisan... Le meilleur vint alors: le joli sentier, bien entretenu, au milieu d'un roncier à mûres, dégagé des chablis par Martine et Roger. Ce sentier longe des saligues. Originellement, on désignait ainsi les zones bordant le fleuve, où se développent des saules. C'est le lit majeur(glossaire), parsemé de bras morts, inondé lors des crues. Par extension on y assimile les excavations laissées par les gravières comme celle de Duhort, formant des réserves d'eau.
L'Adour avait son gros débit hivernal, grondant au passage du seuil des Arrats, équipé d'une passe à poissons. Ce seuil permet la traversée d'un gazoduc.Revenant par la route, nous avons longé l'ancienne abbaye St Jean de la Castelle, un très bel et imposant ensemble de bâtiments, devenue haras.
Après un crochet par Choy nous avons suivi la route Cazères - Duhort pour franchir de nouveau la crête par le quartier du Castéra (château détruit). Des techniciens s'affairaient encore, en ce dimanche matin, à rétablir les lignes téléphoniques endommagées par les chutes d'arbres de la tempête.Nous n'avons pas rencontré les majoraux de Duhort.
Nous avons marché 14,5 km. Le circuit sur Google Maps. Les photos.
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