Chacun n'a pas le même objectif principal pour s'adonner à la randonnée pédestre. Ce peut être un défoulement du stress accumulé en semaine au travail, une hygiène physique, une prescription médicale, l'obtention de sa dose d'endorphines et d'endocannabinoïdes, un défi à soi-même, l'élimination de graisse superflue, la lutte contre l'ennui, la rencontre et le bavardage avec des gens sympathiques, la découverte de paysages variés et de coins secrets, l'imprégnation dans la "nature", etc. évidement, nous n'avons pas tous la même capacité physique.
Je m'aperçois qu'en participant à des randonnées organisées par des associations de loisirs, où participent des marcheurs ne faisant partie d'aucun club, mais aussi de nombreuses membres de clubs de "gymnastique volontaire", nous nous faisons distancer par une bonne partie des participants.
À Casteide-Candau c'était flagrant. Le parcours dans les coteaux du Béarn comprenait plusieurs côtes. Nous n'étions que cinq du Tursan, représentatifs des capacités sportives des membres de notre club. Étant distancés dès le départ, nous avons forcé notre allure, marchant plus vite qu'à notre habitude. Sans toutefois nous priver de panoramas, de conversations et de ravitaillement. Eh bien, malgré une moyenne (arrêts exclus) de près de 6 km/h, donc d'environ 6,5 km/h sur le plat, nous avons perdu de vue ceux qui étaient devant nous sur le circuit de 18 km!
Comme quoi, il faut relativiser…
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