Ce dimanche matin, après la mise-en-jambes de la veille et une nuit de repos, nous étions à pied d'œuvre, derrière le village de Puertolas sur la route de Bestué. Au menu du jour, un "synclinal perché" aux formes remarquables, comme son nom l'indique "un grand château" que nous aborderons par une sorte de défaut dans la muraille.
L'itinéraire commence par un chemin desservant des terrasses anciennement cultivées, entre des murs de pierre. Tout ceci est depuis maintes années abandonné, envahi par la végétation, surtout des buissons de buis entre lesquels il faut se faufiler, quelques ronces... Le sentier se file ensuite dans un taillis rocheux, tantôt pentu, tantôt plat, traverse des pâturages abandonnés eux aussi. En montant, des pauses permettent d'entrevoir au travers de la végétation: Puertolas et Bestué, chacun presque au sommet d'un piton, exposés au sud, le Sestrales et plus loin le piémont...
Pente plus raide et végétation plus clairsemée, nous atteignons la porte d'entrée du château: la crête qu'un saint-cyrien nomme "crête militaire". Nous découvrons un paisible pâturage, déserté par les troupeaux en cette fin d'été sèche, comme une cuvette haut-perchée.
Nous nous délestons là du casse-croûte pour grimper plus légers à la face nord. La prairie traversée, avec sa doline formant une mare pour les animaux, nous montons d'abord une zone de pierraille peu rassurante mis finalement assez stable, puis un lapiaz de roche calcaire plus grosse et plus chaotique, une pente exposée plein sud, sans ombre.
Heureusement que la température était agréable! Tandis qu'une Marie-Claire avait préféré attendre prudemment notre retour dans la prairie, l'autre Marie-Claire, après avoir renoncé au sommet, victime d'une indisposition, nous a rattrapés, requinquée par la potion magique de Guy...
Au sommet, sur la crête supérieure, nous voici au bord d'une falaise au-dessus d'un précipice: la gorge d'Escuain. Tel Leonardo Di Caprio à la proue du Titanic, Guy retient Kate Winslet! Comme la veille sur le Mondoto, nous admirons le centre de la chaîne pyrénéenne qui s'offre à notre vue. Admirez les en plein écran dans l'album de 135 photos!
Nous étions en face des montagnes dites "Las très sorores" dont Guy nous conté la légende.
Clic-clac, une photo de groupe, les pieds dans la crotte des biques qui résident ici, et nous redescendons par un secteur de rochers plus gros, sans pierraille. Casse-croûte à l'abri de la "crête militaire", petite sieste, puis retour au point de départ par le même itinéraire...
dimanche 6 septembre 2009
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