L'itinéraire commence par un chemin desservant des terrasses anciennement cultivées, entre des murs de pierre. Tout ceci est depuis maintes années abandonné, envahi par la végétation, surtout des buissons de buis entre lesquels il faut se faufiler, quelques ronces... Le sentier se file ensuite dans un taillis rocheux, tantôt pentu, tantôt plat, traverse des pâturages abandonnés eux aussi. En montant, des pauses permettent d'entrevoir au travers de la végétation: Puertolas et Bestué, chacun presque au sommet d'un piton, exposés au sud, le Sestrales et plus loin le piémont...
Pente plus raide et végétation plus clairsemée, nous atteignons la porte d'entrée du château: la crête qu'un saint-cyrien nomme "crête militaire". Nous découvrons un paisible pâturage, déserté par les troupeaux en cette fin d'été sèche, comme une cuvette haut-perchée.


Au sommet, sur la crête supérieure, nous voici au bord d'une falaise au-dessus d'un précipice: la gorge d'Escuain. Tel Leonardo Di Caprio à la proue du Titanic, Guy retient Kate Winslet! Comme la veille sur le Mondoto, nous admirons le centre de la chaîne pyrénéenne qui s'offre à notre vue. Admirez les en plein écran dans l'album de 135 photos!
Nous étions en face des montagnes dites "Las très sorores" dont Guy nous conté la légende.
Clic-clac, une photo de groupe, les pieds dans la crotte des biques qui résident ici, et nous redescendons par un secteur de rochers plus gros, sans pierraille. Casse-croûte à l'abri de la "crête militaire", petite sieste, puis retour au point de départ par le même itinéraire...
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