Ce jeudi, Guy nous emmène au Pic Roumendarès. Entre Escot (vallée d'Aspe) et le col de Marie-Blanque, au bout d'une piste forestière. Un panneau "chemin d'Andirte" est partiellement caché par un autre panneau "Battue en cours". Hélas, des chasseurs laissent ces pancartes en permanence...
Nous sommes 14. Ça commence par d'interminables lacets sous les hêtres accrochés au versant nord très pentu du Mail Casaula. Au retour, nous y trouverons quelques girolles, cueillies en s'accrochant aux branches en dehors du sentier. On sort de la forêt au pied des murailles du Mail d'Aberou.
Le sentier monte le long des murailles de la rive droite, traversant une zone d'éboulis pierreux, puis il oblique vers l'Ouest et traverse le haut du vallon. Il en sort au flanc d'une pente boisée parsemée de rochers recouverts de mousse. Le sentier débouche dans une prairie. C'est là que s'arrête Denise, en méforme ce jour-là, avec son mari solidaire. La capillicultrice ne voulait pas être capillotractée jusqu'au sommet!
Une courte partie boisée traversée, vers le S.O, débouche dans une nouvelle prairie. Ensuite, s'ouvre le col d'Andurte, entre le Roumendarès au Nord et le pic d'Andurte au Sud. Après le col se présente un assez curieux plateau herbeux.
Une sente conduit au Roumendarès.De là haut on domine la vallée du col de Marie-Blanque, dont on aperçoit quelques prairies et troupeaux dans des éclaircies à travers le brouillard qui monte vers nous. Cet endroit doit être apprécié des brebis, à en voir les crottes! Cela ne nous a pas empêché d'apprécier le panorama, assis sur des pierres, face aux sommets alentours émergeant des nuages en mouvement constant.
Bien qu'il fût encore tôt, c'est de bon appétit que nous avons apprécié le casse-croûte, agrémenté du Bordeaux et des châtaignes d'André et du rituel chocolat de Nadou.
Pour redescendre, nous prenons un raccourci évitant le col d'Andurte. Il était inévitable qu'en descendant nous trouverions le brouillard montant. Nous avons quand même retrouvé Denise et Dédé où nous les avions laissés! En sous-bois, loin d'avoir séché, le sol est semble t'il plus humide qu'à l'aller, provoquant quelques glissades, à répétition pour certains. Il est vrai que nous sommes descendus rapidement...
Il est des heures décentes à respecter pour rentrer à la maison... Aussi, comme il est encore tôt, nous faisons halte à Jurançon à la terrasse d'un bar pour un bon moment de détente!
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jeudi 24 septembre 2009
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